À seulement 23 ans, le cavalier canadien de saut d’obstacles Jonathan Ding est déjà un nom bien connu sur la scène internationale. Avec près de 50 victoires à son actif, dont beaucoup dans les tournées réservées aux jeunes chevaux, il incarne à la fois le talent et une volonté inébranlable de progresser. Né en Belgique et ayant grandi en Chine, Ding vit aujourd’hui en Belgique, qu’il considère comme sa base de lancement pour ses campagnes européennes et internationales. Doté d’un œil aiguisé pour la qualité, d’une passion pour l’innovation et bénéficiant du mentorat de grands noms du sport, Jonathan Ding ne construit pas seulement une carrière, mais un héritage, en tant que client fidèle de Equbreeding.auction.
Des débuts atypiques
Né à Anvers d’un père canadien et d’une mère chinoise, Jonathan n’était pas destiné à une vie autour des chevaux.
« Mes parents n’étaient pas du tout du milieu, mais ils m’ont offert toutes les chances possibles », confie-t-il.
C’est à Pékin, où la famille s’installe lorsqu’il a quatre ans et demi, qu’il découvre l’équitation. Et dès sa première leçon, le déclic est immédiat : « Je ne me souviens pas beaucoup de mes premières années en Belgique, mais je n’oublierai jamais ma première fois à cheval. J’étais conquis. »
Un tournant décisif survient à Pékin, lors d’un événement Longines, où il croise Scott Brash, champion olympique britannique.
« À quinze ans, j’ai pris un grand risque : j’ai quitté la Chine pour m’installer au Royaume-Uni et m’entraîner avec Scott. J’ai terminé mes études à distance tout en travaillant à plein temps dans son écurie. »
Cette expérience lui a donné les fondations solides et la discipline professionnelle qui guident encore sa carrière aujourd’hui.
Former les jeunes chevaux et construire l’avenir
Aujourd’hui, Jonathan se consacre au développement de jeunes chevaux prometteurs destinés au plus haut niveau.
« J’ai environ dix chevaux à l’entraînement. Je privilégie la progression à long terme plutôt que les résultats immédiats », explique-t-il.
Installé en Belgique, il partage son temps entre son écurie et les tournées internationales, notamment à Oliva, où il s’est bâti une solide réputation de cavalier réfléchi et constant.
Sa double culture lui offre un regard unique sur le sport, mais elle apporte aussi son lot de défis.
« Promouvoir l’équitation en Chine tout en gérant une carrière européenne, c’est un vrai équilibre à trouver. Le sport en Chine se développe à une vitesse impressionnante, et c’est un marché à suivre de près. Mais pour l’instant, mon cœur est en Europe. »
Apprendre auprès des meilleurs
Après plusieurs années auprès de Scott Brash, Jonathan a souhaité voler de ses propres ailes. Il travaille désormais régulièrement avec Jos Kumps, figure incontournable de l’entraînement en Belgique.
« Ce n’est pas une collaboration à temps plein, mais je vois Jos presque chaque semaine. Même une remarque de sa part peut tout changer. Il a un œil extraordinaire. »
Une autre étape importante a été son arrivée dans les écuries du cavalier israélien Kai Zeevi.
« Cette rencontre a marqué un tournant. Kai est devenu à la fois un partenaire de travail et un ami proche. Aujourd’hui, nous co-investissons dans des chevaux et collaborons sur leur entraînement et leur commercialisation. »
La qualité avant tout
S’il ne devait retenir qu’une leçon de ses mentors, ce serait celle-ci : la qualité prime toujours sur la quantité.
« C’est un des grands principes que j’ai appris de Scott, » explique-t-il. « Les vrais professionnels savent repérer le potentiel — pas dans le nombre, mais dans la profondeur. »
C’est cette philosophie qui l’a conduit vers Equbreeding.auction, où il a acquis deux de ses meilleurs chevaux : Cor de Nyze et New Jessica.
Mais pour lui, la qualité ne se résume pas à la performance.
« Ce n’est pas seulement le talent. C’est aussi la conformation, qui est immuable. Le mental du cheval, lui, se façonne avec la relation et l’entraînement. La prudence, par exemple, peut se développer, surtout quand on travaille avec quelqu’un comme Jos. »
Une vision tournée vers la technologie
Avec sa double nationalité et son parcours international, Jonathan Ding porte un regard global sur le monde équestre.
« La Chine est en avance sur l’Europe en matière de technologie, c’est indéniable, » affirme-t-il.
Désireux de combler cet écart, il a développé une application numérique destinée à intégrer la technologie dans la gestion et l’entraînement des chevaux.
« Ce n’est pas simple. Le milieu reste très traditionnel et beaucoup de propriétaires ou d’éleveurs sont encore réticents. Mais le changement arrive, et je veux en être acteur. »
Inspiré par les grands d’Irlande
Lorsqu’on lui demande quelles sont ses références, Jonathan n’hésite pas :
« Les cavaliers irlandais, Cian O’Connor et Darragh Kenny, sont incroyables. Ce sont des athlètes de haut niveau, mais aussi de véritables entrepreneurs. Pour réussir dans ce sport, ce sont des modèles exemplaires. »
Un talent à suivre
Ancré dans des valeurs fortes, ouvert sur le monde et animé par une vision d’avenir, Jonathan Ding n’est pas seulement un compétiteur : c’est un bâtisseur.
Qu’il soit en piste ou derrière un projet, il agit toujours avec précision, passion et détermination.
Dans un univers où le sport et la technologie évoluent à une vitesse fulgurante, le jeune cavalier prouve qu’il est possible de mener la danse sur les deux fronts.