Les trois qualifiés sont ensuite revenus pour le drive-off décisif, disputé dans l’ordre inverse du classement de la première manche. Qui allait inscrire son nom au palmarès de cette compétition traditionnelle : le Français, l’Australien ou le Belge ? Benjamin Aillaud, qui semble presque chanter ses chevaux à travers le parcours, s’est élancé en premier. Légèrement plus lent que lors du premier passage, il a arrêté le chronomètre à 165,19 secondes (contre 164,19 auparavant). Boyd Exell, déjà treize fois vainqueur à Palexpo, a abaissé le temps à 153,06 secondes grâce à un galop final époustouflant. Malgré tous ses efforts, Dries Degrieck n’a pas pu faire mieux et a terminé en 157,92 secondes. Une fois encore, l’Australien a fait de Genève son royaume.

Boyd Exell (AUS) :
« En venant ici, je m’attendais à un drive-off avec Dries et Bram Chardon, mais finalement Benjamin a aussi réussi à se qualifier. Félicitations à lui. Dans une arène comme celle-ci, il est difficile de construire un parcours, mais aujourd’hui il était parfait : spectaculaire et très agréable pour les chevaux. »

Dries Degrieck (BEL) :
« J’ai un nouveau cheval dans mon équipe qui a vraiment fait un excellent travail, et je suis très heureux de ce résultat. Le parcours était fluide et agréable. C’était aussi plaisant à mener qu’à regarder pour le public. »

Benjamin Aillaud (FRA) :
« L’ambiance ici est tout simplement incroyable, et le public connaît parfaitement le sport. L’idée était de mener de la façon la plus propre possible pour les chevaux et de montrer quelque chose d’harmonieux. Et quand l’harmonie se combine avec le rythme, c’est là que la performance commence. Mes chevaux ont fait de la liberté en dressage avant de devenir de véritables chevaux d’attelage. C’est une aventure familiale très émouvante. »

Jérôme Voutaz (SUI), 7e :
« J’ai changé un cheval par rapport à hier. J’avais de bonnes sensations, mais j’ai commis trop d’erreurs. Je pense que c’est un manque d’entraînement, mais j’en retire malgré tout un sentiment positif. Peut-être dois-je ajuster deux ou trois choses, mais ce n’est pas si simple quand on n’est pas professionnel. »

Michael Mayer, chef de piste :
« C’est un véritable défi de construire un parcours qui ne soit ni trop long ni trop difficile, avec le lac, la montée, etc. Je pense avoir trouvé un bon équilibre. Aujourd’hui, c’était du grand sport et le public était fantastique. »