« Cette jument s’est fait un nom par elle-même, je n'ai pas eu grand-chose à faire », poursuit Doucé. « À l’âge de sept ans, j’ai décidé de me concentrer davantage sur mes études supérieures. Il était alors temps de lui trouver une bonne maison. Nous l’avons trouvée auprès de la famille Philippaerts... la suite appartient déjà à l’histoire récente ! »

« Que ce soit avec Nicola ou Thibault Philippaerts, Toulayna a accumulé plusieurs succès. Maintenant, elle impressionne aux côtés de Kent Farrington ! »

« Je n’avais pas encore vu la jument », avoue Farrington en riant. « Mais je fais confiance à 100 % à la vision et au jugement de Ludo. Il a pris la décision de l’acquérir avec nous en toute confiance. Je dois également féliciter Jasper. Le fondement d’un cheval se construit durant ses premières années. C’est là que se forme la base, ce qui, à mon avis, fait la force des petits éleveurs. Un éleveur passionné, qui prend du temps avec ses chevaux et leur donne du temps pour se développer : c’est cela qui fait toute la différence ! », poursuit le cavalier américain.

« Les chevaux qui ont pu connaître et ressentir cette passion, qui ont eu le temps de se développer, brillent plus tard en compétition ! J’en suis convaincu. »

Ce n’est que le début ! Selon Farrington, la jument belge n’en est encore qu’au début de ses succès. « Elle possède un véritable esprit de compétition et souhaite se montrer ! Cela la rend extrêmement affûtée en piste. Nous lui donnons le temps nécessaire, et c’est elle qui dicte le rythme. Les résultats suivront naturellement ! »