Une élimination liée au casque lors du quart de finale de la GCL Super Cup aux Prague Playoffs a conduit à une série de déclarations publiques de la part des Istanbul Warriors et des organisateurs de l’événement. L’incident, impliquant l’ouverture involontaire du casque de Simon Delestre en plein parcours, a ouvert un débat plus large sur la cohérence de l’application des règles et l’impact de telles décisions sur les classements dans les compétitions de haut niveau.
Élimination confirmée après un casque détaché
Les Istanbul Warriors ont été éliminés après que le casque de Delestre s’est détaché pendant son parcours, une décision officialisée aujourd’hui. Dans leur communiqué, l’équipe a décrit la situation comme involontaire et souligné qu’aucune action intentionnelle n’avait provoqué l’ouverture du casque. Ils ont exprimé leur inquiétude concernant le fait que des situations similaires auraient été traitées différemment lors d’autres événements, citant notamment un parcours à Monaco où un autre cavalier aurait terminé avec un casque ouvert sans être éliminé.
Dans un message adressé aux cavaliers, propriétaires et sponsors, les Istanbul Warriors ont mis en avant les implications potentielles plus larges de cette décision. Ils ont encouragé la communauté équestre à examiner la question de manière indépendante et à réfléchir à la manière dont des interprétations variables des règles peuvent influencer les résultats en compétition.
L’équipe a souligné que si la même norme avait été appliquée à Monaco, le classement final aurait probablement été différent.
Les organisateurs donnent leur appréciation
Global Champions et l’organisation des Prague Playoffs ont publié une réponse officielle reconnaissant l’incident, mais qualifiant l’ouverture du casque d’« extrêmement mineure ». Ils ont indiqué que les juges désignés n’avaient pas identifié le casque détaché pendant le parcours et ne l’avaient donc pas jugé suffisamment significatif pour influencer le résultat.
« En tant qu’organisateurs, notre priorité est toujours de garantir que les meilleures décisions soient prises pour le sport et pour la sécurité de tous », indique le communiqué. Ils ont également précisé que la responsabilité de l’application des règles incombe à la FEI et au jury officiel, et non aux organisateurs.
Tout en exprimant leur respect pour l’autorité des officiels, les organisateurs ont reconnu que la décision a des conséquences dépassant l’équipe concernée : « Des décisions de cette nature affectent non seulement l’équité et l’intégrité du sport, mais aussi le travail acharné et l’engagement des athlètes et de toute notre organisation. »
