Suite à la publication d’un article, paru le 29/10/2024 sur Equnews [Eric Lamaze rompt le silence : «Ce dont je souffre le plus aujourd’hui, c’est de ne plus pouvoir monter à cheval».]. nous souhaitons apporter des précisions certaines informations. Il nous paraît essentiel de rétablir les faits et d’offrir une vision complète.
DROIT DE REPONSE DE MONSIEUR GREGORY AZIZ
Un droit de réponse de Monsieur Gregory AZIZ, s’impose à la suite d’un article de R&B Presse, paru sur Equnews le
29 octobre 2024 intitulé « Eric Lamaze rompt le silence : « Ce dont je souffre le plus aujourd’hui, c’est
de ne plus pouvoir monter à cheval », qui contient un grand nombre d’inexactitudes et de contre-vérités.
Monsieur Gregory AZIZ entend répondre à ces inexactitudes par le présent droit de réponse.
Première précision : Au terme de quatorze années de procédure, le litige contractuel opposant Eric LAMAZE et sa société Torrey Pines Stable Inc à la famille AZIZ et leur société Iron Horse Inc a été réglé par un jugement définitif du 8 août 2024 rendu par la Cour supérieure d’Ontario. Eric LAMAZE et Torrey Pines Stable Inc ont été condamnés à régler 515.000 dollars américains de dommages et intérêts portant sur la vente de deux chevaux à Iron Horse Inc.
Cette décision portait sur la vente litigieuse de deux chevaux : Rominka et Peppercorn.
En 2006, Iron Horse Farm Inc, faisait l’acquisition du cheval Jumping Mouse pour un montant de 100.000 dollars américains pour être monté et entraîné par Madame Karina AZIZ FREDERIKS.
Le cheval devait être capable de concourir dans la classe de saut d'obstacles amateur.
Il s’avérait que contrairement à ce qui avait été convenu le cheval n’était pas adapté pour la compétition de saut d’obstacle à 1 mètre 40 : pour remplacer ce cheval, Iron Horse Farm Inc achetait un cheval nommé Rominka, moyennant un paiement supplémentaire de 150.000 dollars américains.
Ce cheval ne correspondait pas non plus aux conditions fixées par le contrat de vente ; il était donc convenu que celui-ci serait restitué contre le remboursement de 250.000 dollars américains.
Conformément à cet accord, le cheval était restitué au vendeur en parfaite santé, comme en attestaient les documents de transport. Toutefois, le prix d’achat du cheval n’était jamais remboursé : pire encore, celui-ci était ensuite revendu à un nouvel acquéreur, confirmant de nouveau son excellente condition physique.
La décision de la Cour supérieure d’Ontario portait également sur un second litige, relatif à la vente du cheval Peppercorn.
En octobre 2007, Iron Horse Farms Inc faisait l’acquisition d’un nouveau cheval à Eric LAMAZE et sa société, Peppercorn, présenté comme ayant un bon palmarès européen, pour un montant de 265.000 dollars américains en vue de faire du saut d’obstacle en compétition.
Un mois après sa livraison, les acquéreurs constataient que le cheval était inapte au saut d’obstacle et boitait. Aussi, contrairement à ce qui était allégué, Peppercorn n’avait pas fait de compétition avec les membres de l’équipe de Iron Horse Farm Inc. Iron Horse Farm Inc découvrait que Peppercorn était connu sous une autre identité, Romen et qu’une seconde micropuce lui aurait été implantée, ce qui était confirmé par un rapport médical.
Ce rapport médical produit dans la procédure concluait également que Peppercon boitait à la suite d’une névrectomie, opération chirurgicale dissimulée lors de la vente L'opération de névrectomie consiste à enlever les nerfs des pattes avant du cheval. Elle présente un risque important pour la sécurité du cavalier et du cheval. La seconde micropuce électronique avait été implantée dans le cheval pour dissimuler sa véritable identité et cette procédure chirurgicale.
Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Peppercorn n’avait pas pris part à des compétitions de saut d’obstacles avec son nouveau propriétaire.
La Cour supérieure d’Ontario condamnait Eric LAMAZE à régler une somme totale qui comprenait : le remboursement du prix des chevaux pour 515.000 dollars américains, auquel s’ajoutent des intérêts moratoires de 57.476,82 dollars canadiens pour les intérêts avant jugement conformément à la loi sur les tribunaux judiciaires d’Ontario, et 104.134,53 dollars canadiens pour les frais de justice engagés par Iron Horse Farm Inc.
Deuxième précision : Monsieur Gregory AZIZ n’a jamais cherché à colporter des rumeurs quant à la situation médicale d’Eric LAMAZE. Le jugement de la Cour supérieure d’Ontario et Eric LAMAZE lui-même ont reconnus que de faux certificats médicaux ont été fournis à la Cour. La famille AZIZ n’a pas profité de la situation de santé d’Eric LAMAZE pour obtenir une décision de justice plus favorable, la procédure ayant d’ailleurs été initiée en août 2010, soit des années avant que l’état de santé d’Eric LAMAZE ne se dégrade.
Troisième précision : Monsieur Gregory AZIZ a fourni à la Cour l’ensemble des preuves relatives aux engagements contractuels et à l’état de santé des animaux qui lui ont permis de statuer dans ce litige et condamner Eric LAMAZE et sa société au paiement des sommes évoquées.
Eric LAMAZE était représenté et assisté par un avocat au cours de la procédure et la décision du 8 août 2024 lui a été adressée par courriel, car celui-ci n’avait pas communiqué à la Cour et au conseil d’Iron Horse Farm Inc son adresse postale en Belgique.
Quatrième précision : Contrairement à ce qui était affirmé, Monsieur Gregory AZIZ n’a jamais été condamné par la justice américaine.
***
Un droit de réponse de Madame Karina AZIZ FREDERIKS, s’impose à la suite d’un article de R&B Presse, paru sur Equnews, le 29 octobre 2024 intitulé « Ce dont je souffre le plus aujourd’hui, c’est de ne plus pouvoir monter à cheval », qui contient de nombreuses inexactitudes.
Madame Karina AZIZ FREDERIKS entend répondre à ces inexactitudes par le présent droit de réponse.
Première précision : Contrairement à ce qui est affirmé, Madame Karina AZIZ FREDERIKS est une cavalière expérimentée qui évolue en compétition de saut d’obstacle depuis vingt ans. A ce titre, elle a participé à plus de 1.200 compétitions au Canada, aux Etats Unis et en Europe. A compter de 2017, elle commençait à concourir dans des divisions professionnelles de saut d’obstacles.
Deuxième précision : Madame Karina AZIZ FREDERIKS n’a jamais participé à une compétition avec le cheval Nosco de Blondel et la décision de la Cour supérieure d’Ontario ne concernait pas la vente de cet animal.
Troisième précision : Au terme de quatorze années de procédure, le litige contractuel opposant Eric LAMAZE et sa société Torrey Pines Stable Inc à la famille AZIZ et leur société Iron Horse Inc a été réglé par un jugement définitif du 8 août 2024 rendu par la Cour supérieure d’Ontario. Eric LAMAZE et Torrey Pines Stable Inc ont été condamnés à régler 515.000 dollars américains de dommages et intérêts portant sur la vente de deux chevaux à Iron Horse Inc.
Cette décision portait sur la vente litigieuse de deux chevaux : Rominka et Peppercorn.
En 2006, Iron Horse Farm Inc, faisait l’acquisition du cheval Jumping Mouse pour un montant de 100.000 dollars américains pour être monté et entraîné par Madame Karina AZIZ FREDERIKS.
Le cheval devait être capable de concourir dans la classe de saut d'obstacles amateur.
Il s’avérait que contrairement à ce qui avait été convenu le cheval n’était pas adapté pour la compétition de saut d’obstacle à 1 mètre 40 : pour remplacer ce cheval, Iron Horse Farm Inc achetait un cheval nommé Rominka, moyennant un paiement supplémentaire de 150.000 dollars américains.
Ce cheval ne correspondait pas non plus aux conditions fixées par le contrat de vente ; il était donc convenu que celui-ci serait restitué contre le remboursement de 250.000 dollars américains.
Conformément à cet accord, le cheval était restitué au vendeur en parfaite santé, comme en attestaient les documents de transport. Toutefois, le prix d’achat du cheval n’était jamais remboursé : pire encore, celui-ci était ensuite revendu à un nouvel acquéreur, confirmant de nouveau son excellente condition physique.
La décision de la Cour supérieure d’Ontario portait également sur un second litige, relatif à la vente du cheval Peppercorn.
En octobre 2007, Iron Horse Farms Inc faisait l’acquisition d’un nouveau cheval à Eric LAMAZE et sa société, Peppercorn, présenté comme ayant un bon palmarès européen, pour un montant de 265.000 dollars américains en vue de faire du saut d’obstacle en compétition.
Un mois après sa livraison, les acquéreurs constataient que le cheval était inapte au saut d’obstacle et boitait. Aussi, contrairement à ce qui était allégué, Peppercorn n’avait pas fait de compétition avec les membres de l’équipe de Iron Horse Farm Inc. Iron Horse Farm Inc découvrait que Peppercorn était connu sous une autre identité, Romen et qu’une seconde micropuce lui aurait été implantée, ce qui était confirmé par un rapport médical.
Ce rapport médical produit dans la procédure concluait également que Peppercon boitait à la suite d’une névrectomie, opération chirurgicale dissimulée lors de la vente L'opération de névrectomie consiste à enlever les nerfs des pattes avant du cheval. Elle présente un risque important pour la sécurité du cavalier et du cheval. La seconde micropuce électronique avait été implantée dans le cheval pour dissimuler sa véritable identité et cette procédure chirurgicale.
Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Peppercorn n’avait pas pris part à des compétitions de saut d’obstacles avec son nouveau propriétaire.
La Cour supérieure d’Ontario condamnait Eric LAMAZE à régler une somme totale qui comprenait : le remboursement du prix des chevaux pour 515.000 dollars américains, auquel s’ajoutent des intérêts moratoires de 57.476,82 dollars canadiens pour les intérêts avant jugement conformément à la loi sur les tribunaux judiciaires d’Ontario, et 104.134,53 dollars canadiens pour les frais de justice engagés par Iron Horse Farm Inc.
Quatrième précision : Madame Karina FREDERIKS AZIZ n’a jamais cherché à colporter des rumeurs quant à la situation médicale d’Eric LAMAZE. Le jugement de la Cour supérieure d’Ontario et Eric LAMAZE lui-même ont reconnus que de faux certificats médicaux ont été fournis à la Cour. La famille AZIZ n’a pas profité de la situation de santé d’Eric LAMAZE pour obtenir une décision de justice plus favorable, la procédure ayant d’ailleurs été initiée en août 2010, soit des années avant que l’état de santé d’Eric LAMAZE ne se dégrade.
Cinquième précision : Madame Karina FREDERIKS AZIZ a fourni à la Cour l’ensemble des preuves relatives aux engagements contractuels et à l’état de santé des animaux qui lui ont permis de statuer dans ce litige et condamner Eric LAMAZE et sa société au paiement des sommes évoquées.
Eric LAMAZE était représenté et assisté par un avocat au cours de la procédure et la décision du 8 août 2024 lui a été adressée par courriel, car celui-ci n’avait pas communiqué à la Cour et au conseil d’Iron Horse Farm Inc son adresse postale en Belgique.
DROIT DE REPONSE DE MONSIEUR GREGORY AZIZ
Un droit de réponse de Monsieur Gregory AZIZ, s’impose à la suite d’un article de R&B Presse, paru sur Equnews le
29 octobre 2024 intitulé « Eric Lamaze rompt le silence : « Ce dont je souffre le plus aujourd’hui, c’est
de ne plus pouvoir monter à cheval », qui contient un grand nombre d’inexactitudes et de contre-vérités.
Monsieur Gregory AZIZ entend répondre à ces inexactitudes par le présent droit de réponse.
Première précision : Au terme de quatorze années de procédure, le litige contractuel opposant Eric LAMAZE et sa société Torrey Pines Stable Inc à la famille AZIZ et leur société Iron Horse Inc a été réglé par un jugement définitif du 8 août 2024 rendu par la Cour supérieure d’Ontario. Eric LAMAZE et Torrey Pines Stable Inc ont été condamnés à régler 515.000 dollars américains de dommages et intérêts portant sur la vente de deux chevaux à Iron Horse Inc.
Cette décision portait sur la vente litigieuse de deux chevaux : Rominka et Peppercorn.
En 2006, Iron Horse Farm Inc, faisait l’acquisition du cheval Jumping Mouse pour un montant de 100.000 dollars américains pour être monté et entraîné par Madame Karina AZIZ FREDERIKS.
Le cheval devait être capable de concourir dans la classe de saut d'obstacles amateur.
Il s’avérait que contrairement à ce qui avait été convenu le cheval n’était pas adapté pour la compétition de saut d’obstacle à 1 mètre 40 : pour remplacer ce cheval, Iron Horse Farm Inc achetait un cheval nommé Rominka, moyennant un paiement supplémentaire de 150.000 dollars américains.
Ce cheval ne correspondait pas non plus aux conditions fixées par le contrat de vente ; il était donc convenu que celui-ci serait restitué contre le remboursement de 250.000 dollars américains.
Conformément à cet accord, le cheval était restitué au vendeur en parfaite santé, comme en attestaient les documents de transport. Toutefois, le prix d’achat du cheval n’était jamais remboursé : pire encore, celui-ci était ensuite revendu à un nouvel acquéreur, confirmant de nouveau son excellente condition physique.
La décision de la Cour supérieure d’Ontario portait également sur un second litige, relatif à la vente du cheval Peppercorn.
En octobre 2007, Iron Horse Farms Inc faisait l’acquisition d’un nouveau cheval à Eric LAMAZE et sa société, Peppercorn, présenté comme ayant un bon palmarès européen, pour un montant de 265.000 dollars américains en vue de faire du saut d’obstacle en compétition.
Un mois après sa livraison, les acquéreurs constataient que le cheval était inapte au saut d’obstacle et boitait. Aussi, contrairement à ce qui était allégué, Peppercorn n’avait pas fait de compétition avec les membres de l’équipe de Iron Horse Farm Inc. Iron Horse Farm Inc découvrait que Peppercorn était connu sous une autre identité, Romen et qu’une seconde micropuce lui aurait été implantée, ce qui était confirmé par un rapport médical.
Ce rapport médical produit dans la procédure concluait également que Peppercon boitait à la suite d’une névrectomie, opération chirurgicale dissimulée lors de la vente L'opération de névrectomie consiste à enlever les nerfs des pattes avant du cheval. Elle présente un risque important pour la sécurité du cavalier et du cheval. La seconde micropuce électronique avait été implantée dans le cheval pour dissimuler sa véritable identité et cette procédure chirurgicale.
Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Peppercorn n’avait pas pris part à des compétitions de saut d’obstacles avec son nouveau propriétaire.
La Cour supérieure d’Ontario condamnait Eric LAMAZE à régler une somme totale qui comprenait : le remboursement du prix des chevaux pour 515.000 dollars américains, auquel s’ajoutent des intérêts moratoires de 57.476,82 dollars canadiens pour les intérêts avant jugement conformément à la loi sur les tribunaux judiciaires d’Ontario, et 104.134,53 dollars canadiens pour les frais de justice engagés par Iron Horse Farm Inc.
Deuxième précision : Monsieur Gregory AZIZ n’a jamais cherché à colporter des rumeurs quant à la situation médicale d’Eric LAMAZE. Le jugement de la Cour supérieure d’Ontario et Eric LAMAZE lui-même ont reconnus que de faux certificats médicaux ont été fournis à la Cour. La famille AZIZ n’a pas profité de la situation de santé d’Eric LAMAZE pour obtenir une décision de justice plus favorable, la procédure ayant d’ailleurs été initiée en août 2010, soit des années avant que l’état de santé d’Eric LAMAZE ne se dégrade.
Troisième précision : Monsieur Gregory AZIZ a fourni à la Cour l’ensemble des preuves relatives aux engagements contractuels et à l’état de santé des animaux qui lui ont permis de statuer dans ce litige et condamner Eric LAMAZE et sa société au paiement des sommes évoquées.
Eric LAMAZE était représenté et assisté par un avocat au cours de la procédure et la décision du 8 août 2024 lui a été adressée par courriel, car celui-ci n’avait pas communiqué à la Cour et au conseil d’Iron Horse Farm Inc son adresse postale en Belgique.
Quatrième précision : Contrairement à ce qui était affirmé, Monsieur Gregory AZIZ n’a jamais été condamné par la justice américaine.
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Un droit de réponse de Madame Karina AZIZ FREDERIKS, s’impose à la suite d’un article de R&B Presse, paru sur Equnews, le 29 octobre 2024 intitulé « Ce dont je souffre le plus aujourd’hui, c’est de ne plus pouvoir monter à cheval », qui contient de nombreuses inexactitudes.
Madame Karina AZIZ FREDERIKS entend répondre à ces inexactitudes par le présent droit de réponse.
Première précision : Contrairement à ce qui est affirmé, Madame Karina AZIZ FREDERIKS est une cavalière expérimentée qui évolue en compétition de saut d’obstacle depuis vingt ans. A ce titre, elle a participé à plus de 1.200 compétitions au Canada, aux Etats Unis et en Europe. A compter de 2017, elle commençait à concourir dans des divisions professionnelles de saut d’obstacles.
Deuxième précision : Madame Karina AZIZ FREDERIKS n’a jamais participé à une compétition avec le cheval Nosco de Blondel et la décision de la Cour supérieure d’Ontario ne concernait pas la vente de cet animal.
Troisième précision : Au terme de quatorze années de procédure, le litige contractuel opposant Eric LAMAZE et sa société Torrey Pines Stable Inc à la famille AZIZ et leur société Iron Horse Inc a été réglé par un jugement définitif du 8 août 2024 rendu par la Cour supérieure d’Ontario. Eric LAMAZE et Torrey Pines Stable Inc ont été condamnés à régler 515.000 dollars américains de dommages et intérêts portant sur la vente de deux chevaux à Iron Horse Inc.
Cette décision portait sur la vente litigieuse de deux chevaux : Rominka et Peppercorn.
En 2006, Iron Horse Farm Inc, faisait l’acquisition du cheval Jumping Mouse pour un montant de 100.000 dollars américains pour être monté et entraîné par Madame Karina AZIZ FREDERIKS.
Le cheval devait être capable de concourir dans la classe de saut d'obstacles amateur.
Il s’avérait que contrairement à ce qui avait été convenu le cheval n’était pas adapté pour la compétition de saut d’obstacle à 1 mètre 40 : pour remplacer ce cheval, Iron Horse Farm Inc achetait un cheval nommé Rominka, moyennant un paiement supplémentaire de 150.000 dollars américains.
Ce cheval ne correspondait pas non plus aux conditions fixées par le contrat de vente ; il était donc convenu que celui-ci serait restitué contre le remboursement de 250.000 dollars américains.
Conformément à cet accord, le cheval était restitué au vendeur en parfaite santé, comme en attestaient les documents de transport. Toutefois, le prix d’achat du cheval n’était jamais remboursé : pire encore, celui-ci était ensuite revendu à un nouvel acquéreur, confirmant de nouveau son excellente condition physique.
La décision de la Cour supérieure d’Ontario portait également sur un second litige, relatif à la vente du cheval Peppercorn.
En octobre 2007, Iron Horse Farms Inc faisait l’acquisition d’un nouveau cheval à Eric LAMAZE et sa société, Peppercorn, présenté comme ayant un bon palmarès européen, pour un montant de 265.000 dollars américains en vue de faire du saut d’obstacle en compétition.
Un mois après sa livraison, les acquéreurs constataient que le cheval était inapte au saut d’obstacle et boitait. Aussi, contrairement à ce qui était allégué, Peppercorn n’avait pas fait de compétition avec les membres de l’équipe de Iron Horse Farm Inc. Iron Horse Farm Inc découvrait que Peppercorn était connu sous une autre identité, Romen et qu’une seconde micropuce lui aurait été implantée, ce qui était confirmé par un rapport médical.
Ce rapport médical produit dans la procédure concluait également que Peppercon boitait à la suite d’une névrectomie, opération chirurgicale dissimulée lors de la vente L'opération de névrectomie consiste à enlever les nerfs des pattes avant du cheval. Elle présente un risque important pour la sécurité du cavalier et du cheval. La seconde micropuce électronique avait été implantée dans le cheval pour dissimuler sa véritable identité et cette procédure chirurgicale.
Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Peppercorn n’avait pas pris part à des compétitions de saut d’obstacles avec son nouveau propriétaire.
La Cour supérieure d’Ontario condamnait Eric LAMAZE à régler une somme totale qui comprenait : le remboursement du prix des chevaux pour 515.000 dollars américains, auquel s’ajoutent des intérêts moratoires de 57.476,82 dollars canadiens pour les intérêts avant jugement conformément à la loi sur les tribunaux judiciaires d’Ontario, et 104.134,53 dollars canadiens pour les frais de justice engagés par Iron Horse Farm Inc.
Quatrième précision : Madame Karina FREDERIKS AZIZ n’a jamais cherché à colporter des rumeurs quant à la situation médicale d’Eric LAMAZE. Le jugement de la Cour supérieure d’Ontario et Eric LAMAZE lui-même ont reconnus que de faux certificats médicaux ont été fournis à la Cour. La famille AZIZ n’a pas profité de la situation de santé d’Eric LAMAZE pour obtenir une décision de justice plus favorable, la procédure ayant d’ailleurs été initiée en août 2010, soit des années avant que l’état de santé d’Eric LAMAZE ne se dégrade.
Cinquième précision : Madame Karina FREDERIKS AZIZ a fourni à la Cour l’ensemble des preuves relatives aux engagements contractuels et à l’état de santé des animaux qui lui ont permis de statuer dans ce litige et condamner Eric LAMAZE et sa société au paiement des sommes évoquées.
Eric LAMAZE était représenté et assisté par un avocat au cours de la procédure et la décision du 8 août 2024 lui a été adressée par courriel, car celui-ci n’avait pas communiqué à la Cour et au conseil d’Iron Horse Farm Inc son adresse postale en Belgique.