Dans la première manche, le chronomètre imposé par le chef de piste Grégory Bodo a clairement joué le rôle de juge de paix : sur trente-sept partants (dont quatre qui préféreront renoncer), quinze écopent de pénalités pour temps dépassé (tous scores aux obstacles confondus). Infaisable le parcours du Français dans le temps imparti ? Absolument pas ! Onze couples terminent ce premier tour sans-faute et dans le temps !

Premier à s’élancer dans le barrage, le Néerlandais Maikel van der Vleuten, à qui la piste de Ramatuelle/Saint-Tropez sourit généralement (il remportait ici, en 2019, l’étape tropézienne de la Global Champions League) signe le premier double sans-faute aux commandes de sa jeune Elwikke… dans un tempo qui semble malgré tout accessible. Directement à sa suite, Julien Epaillard, associé là encore à un cheval en devenir de neuf ans, Calgary Tame, est également parfait sur les obstacles et descend le temps de référence de ce barrage de plus de 2,5 secondes !

A la Julien ! Le vainqueur de l’épreuve majeure d’hier, Edward Levy, associé aujourd’hui à Uno de Cerisy, quittera malheureusement la piste avec quatre points. Double sans-faute en revanche pour Fredricson et Catch me Not S qui… ne seront plus rattrapés ! Pieter Devos et Apart quittent la piste avec le score lourd de 17 points ; Carlos Lopez et Evita SG Z renversent le dernier obstacle alors que leur chronomètre les plaçait devant Epaillard. Quatrième double sans-faute, le Belge Jos Verlooy sur Varoune ne peut rivaliser avec les chronomètres-éclairs de ses rivaux ; Simon Delestre et Chesall Zimequest terminent sur un score de huit points, après quelques difficultés dans un double ; troisième barragiste français, Nicolas Delmotte et Ilex VP écopent eux aussi de quatre points, tout comme l’Allemande Zoe Osterhoff sur sa Ferrari VDL. Le barrage se termine sur le double clear-round du Kaiser, Ludger Beerbaum, qui clairement, a préféré assurer le sans-faute sur les barres plutôt que de courir après la montre, en selle sur Cool Feeling.

 Les résultats

Source: Blizko-communication/ photo:Marco Villanti