Il est le chef de piste français qui monte, que les cavaliers et amateurs de sports équestres français commencent à connaître, et que Christophe Ameeuw a décidé de présenter au monde pour cette nouvelle édition du Longines Masters de Paris. Le chef de piste Grégory Bodo, qui avait discrètement fait son entrée en 2019 sur le premier Longines Masters de Lausanne, signera les parcours de l’événement, du 5 au 8 décembre au parc des expositions de Paris-Villepinte. Un « immense honneur » et un « signe de reconnaissance » pour celui qui a imposé, en trois ans seulement, son nom et sa vision résolument moderne et respectueuse des sports équestres.
Dans le saut d’obstacles français, un nom est rapidement devenu incontournable. Un cavalier ? Non, un chef de piste ! Ses premiers parcours en CSI 5* datent d’il y a à peine trois ans, mais que de chemin parcouru depuis. Grégory Bodo, professeur de marketing dans la vie, est incontestablement le bon élève du saut d’obstacles mondial. Parcours sans faute pour celui qui officiera en décembre 2019 sur le Longines Masters de Paris.
Vous allez être l’auteur des tracés du prochain Longines Masters de Paris. Comment abordez-vous ce nouveau challenge ? GREGORY BODO : L’occasion et la chance m’ont été données, en juin 2019, d’être le chef de piste du Longines Masters de Lausanne. Ce premier contact avec la série des Longines Masters m’a permis de mieux comprendre l’ADN et la finalité de ce prestigieux circuit, qui passionne les plus grands cavaliers au monde : du très grand sport et la mise en scène d’un véritable show. L’expérience lausannoise a été concluante et Christophe Ameeuw m’a alors proposé d’intervenir, en 2019, sur le Longines Masters de Paris. J’ai accepté avec honneur et humilité. C’est un immense honneur d’entrer dans la famille de grands chefs de piste comme Frank Rothenberger, Louis Konickx ou Uliano Vezzani pour ne citer qu’eux et je mesure ma chance : j’ai monté mon premier parcours en CSI 5* il y a trois ans à peine, et mon intervention sur le Longines Masters de Paris est le signe d’une reconnaissance de la part du monde équestre et de sa confiance que je ne trahirai pas. Tout sera mis en œuvre pour proposer du sport de haut niveau couplé à du show.
Trois ans après votre premier CSI 5*, vous êtes un chef de piste visiblement apprécié des cavaliers et des organisateurs. Comment définiriez-vous le « style Bodo » ? G. B. : Je ne le définirais pas car je pense qu’il n’existe pas de « style Bodo », pas plus qu’il existerait un « style Paul, Pierre ou Jacques ». Certaines valeurs dictent ma façon de monter un parcours, mais ne font pas un « style ». La plus importante de ces valeurs restera le respect de l’intégrité physique et morale du cheval. Mes parcours ne doivent jamais mettre les chevaux à l’effort, sur des combinaisons, des lignes aux distances pas franchement « fair » pour le cheval, jamais ils ne doivent aller au-delà des limites de l’animal. Au contraire, je vais chercher la fluidité dans l’allure, sans créer de rupture dans le rythme. Si bien que je ne chercherai jamais la recette pour créer la faute « brutale » ; je préfère éventuellement ajuster le temps accordé, pour imposer un rythme plus soutenu qu’attendu, mais qui restera naturel pour les chevaux et sans rupture.
Source: COMMUNIQUE DE PRESSE Blizko Communication PHOTO:Jean-Louis Carli / Alea pour EEM.
Dans le saut d’obstacles français, un nom est rapidement devenu incontournable. Un cavalier ? Non, un chef de piste ! Ses premiers parcours en CSI 5* datent d’il y a à peine trois ans, mais que de chemin parcouru depuis. Grégory Bodo, professeur de marketing dans la vie, est incontestablement le bon élève du saut d’obstacles mondial. Parcours sans faute pour celui qui officiera en décembre 2019 sur le Longines Masters de Paris.
Vous allez être l’auteur des tracés du prochain Longines Masters de Paris. Comment abordez-vous ce nouveau challenge ? GREGORY BODO : L’occasion et la chance m’ont été données, en juin 2019, d’être le chef de piste du Longines Masters de Lausanne. Ce premier contact avec la série des Longines Masters m’a permis de mieux comprendre l’ADN et la finalité de ce prestigieux circuit, qui passionne les plus grands cavaliers au monde : du très grand sport et la mise en scène d’un véritable show. L’expérience lausannoise a été concluante et Christophe Ameeuw m’a alors proposé d’intervenir, en 2019, sur le Longines Masters de Paris. J’ai accepté avec honneur et humilité. C’est un immense honneur d’entrer dans la famille de grands chefs de piste comme Frank Rothenberger, Louis Konickx ou Uliano Vezzani pour ne citer qu’eux et je mesure ma chance : j’ai monté mon premier parcours en CSI 5* il y a trois ans à peine, et mon intervention sur le Longines Masters de Paris est le signe d’une reconnaissance de la part du monde équestre et de sa confiance que je ne trahirai pas. Tout sera mis en œuvre pour proposer du sport de haut niveau couplé à du show.
Trois ans après votre premier CSI 5*, vous êtes un chef de piste visiblement apprécié des cavaliers et des organisateurs. Comment définiriez-vous le « style Bodo » ? G. B. : Je ne le définirais pas car je pense qu’il n’existe pas de « style Bodo », pas plus qu’il existerait un « style Paul, Pierre ou Jacques ». Certaines valeurs dictent ma façon de monter un parcours, mais ne font pas un « style ». La plus importante de ces valeurs restera le respect de l’intégrité physique et morale du cheval. Mes parcours ne doivent jamais mettre les chevaux à l’effort, sur des combinaisons, des lignes aux distances pas franchement « fair » pour le cheval, jamais ils ne doivent aller au-delà des limites de l’animal. Au contraire, je vais chercher la fluidité dans l’allure, sans créer de rupture dans le rythme. Si bien que je ne chercherai jamais la recette pour créer la faute « brutale » ; je préfère éventuellement ajuster le temps accordé, pour imposer un rythme plus soutenu qu’attendu, mais qui restera naturel pour les chevaux et sans rupture.
Source: COMMUNIQUE DE PRESSE Blizko Communication PHOTO:Jean-Louis Carli / Alea pour EEM.