Les dernières épreuves test se sont terminées la semaine dernière dans un stade d'Ornano qui promet d'être somptueux le jour J; l'occasion pour nous de poser quelques questions à Fabien Grobon, directeur du Comité d'Organisation des Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014.
Quel bilan tirez-vous des test events réalisés jusqu'ici ?
Nous sommes satisfaits des épreuves préparatoires, qui se sont déroulées au Stade d’Ornano. Le bilan est positif. Ce ne sont pas encore les Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014 en Normandie mais cela nous permet d’identifier les besoins et tester certains points : les infrastructures, les installations, les dispositifs, les procédures, les ressources humaines mis en place, la qualité des sols, la proximité du public avec les sportifs, la gestion des résultats, la technologie, et les bénévoles qui occupent des postes clés dans notre dispositif. Le niveau est celui que l'on attendait même s'il reste du travail à réaliser. Il nous reste à parfaire les détails, ceux qui nous permettront de justifier d’un événement de très haut niveau. La présence du public est l’autre satisfaction de ce bilan : plus de 10 000 personnes se sont rendues sur la journée « porte ouverte » du mercredi 25 juin. On sent un engouement parmi les normands. De tous les âges, initiés ou non, en famille ou entre amis. Nous avons été heureux de l’enthousiasme du public dans les tribunes, parfois peu familier des sports équestres, qui a pourtant encouragé les couples d’athlètes cavaliers/chevaux pendant les parcours ! Ces épreuves préparatoires sont une étape sur le chemin des Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014 en Normandie, pas un événement en soi alors on se concentre sur ce qu’il reste à accomplir.Quel est le ressenti des cavaliers ?
Nous avons fait un débriefing avec l’ensemble des fédérations nationales et avec nos équipes. Ce qui ressort de manière extrêmement générale, c’est que toutes les bases pour de très beaux Jeux sur ce site sont réunies. Il reste des détails à régler, mais à deux mois de l’événement, c’est normal. Nous avions défini un certain nombre de procédures à tester dans le fonctionnement du site, qui a très bien fonctionné. L’aspect positif est que le bien-être des chevaux, qui est notre priorité sur les Jeux mais également sur ces épreuves préparatoires, a été totalement respecté. C’est très important et cela nous encourage à poursuivre nos efforts dans ce sens. Les écuries étaient confortables et accueillantes pour les chevaux. Nous avons aussi un avis favorable sur la qualité des sols de la part des cavaliers, un autre point important. Les trois premiers jours dans des conditions météorologiques idéales, où nous avons eu d’excellents retours et des sols extrêmement performants. Le dernier jour, avec une météo beaucoup plus compliquée, a été riche en enseignements. Nous savons désormais qu’il faudra continuer à travailler sur ce point afin d’assurer une maintenance parfaite et proposer un sol de qualité équivalente à tous les moments de la compétition, en prenant en compte la météo. Nous avons vu qu’il y avait encore un peu de travail à faire. Notre sol reste toujours aussi bon, mais en cas de grosses intempéries sur un temps très court, cela demande plus de vigilance sur la maintenance de façon à proposer des conditions sportives qui restent idéales. Les spectateurs et les bénévoles ont eux aussi manifesté leur motivation, leur envie pour la suite des Jeux !Que reste-t-il à faire d'ici les JEM ?
Il nous reste à parfaire les détails, ceux qui nous permettront de justifier d’un événement de très haut niveau.Combien de billets sont encore disponibles aujourd'hui ?
Nous avons vendu 290 000 billets à ce jour sur 400 000 au total. Donc il nous reste ¼ des billets à vendre. La vente auprès des normands s’accélère encore dans cette dernière phase.Comment vous sentez-vous, vous et votre équipe à deux mois du début de la compétition ?
En avant, calme et droit ! En reprenant la citation du général Alexis L'Hotte. Nous sommes concentrés sur ce qu’il reste à terminer, nous avons moins de 2 mois pour terminer les ajustements et les perfectionnements. Les équipes se sont bien agrandies. Nous sommes 155 collaborateurs maintenant. Les derniers arrivés prennent leurs marques et sont rapidement opérationnels. Et surtout nous sommes tous super excités d’être aux Jeux pour voir la réalisation du travail de chacun qui est un écrin au meilleur du sport de haut niveau qui aura lieu sur les sites !Qu'est-ce qui est le plus difficile lorsqu'on est directeur du comité d'organisation d'un tel événement ?
Je ne sais pas si il faut parler de « plus difficile » ou de plus important » ! Pas le droit de se plaindre quand on a la chance de piloter un tel projet ! L’enjeu quotidien, c’est de faire chaque jour le tri des sollicitations extérieures pour rester concentré sur l’objectif et aussi permettre à l’équipe de toujours garder une vue d’ensemble sur le projet, et ce malgré la charge de travail de chacun qui augmente.Pensez-vous déjà à l'après JEM ? Vous voyez-vous gérer d'autres événements équestres dans le futur ?
Pourquoi pas. J’avoue avoir été rattrapé depuis 4 ans par cette passion et cet amour du cheval, qui caractérise tous les acteurs importants de ce sport.Si c'était à refaire, qu'auriez-vous changé dans la préparation des JEM (notamment au niveau de la billetterie, quelque peu critiquée) ?
La billetterie critiquée ?! De l’histoire des Jeux, jamais une billetterie n’a été si abordable et le public si présent… De mon point de vue, et même si tout est toujours perfectible, la billetterie est sans doute une des principales innovations. Reste que la multitude d’améliorations possible fera l’objet d’un vrai débriefing avec la FEI et nos collègues de Bromont que nous sommes ravis d’acueilllir dans la grande famille des Jeux.Un pronostic sur la nation la plus de médaillée pendant les deux semaines de compétition ?
Nous ne donnons pas de pronostic. Nous sommes le comité d’organisation de Jeux Mondiaux, donc nous soutenons toutes les nations ! Nous rêvons juste de très haut niveau et de suspens qui font toujours vibrer les foules ! Peu importe le vainqueur ; quoi qu’il arrive, l’histoire des Sports Equestres s’écrira en Normandie cet été et nulle part ailleurs.J-53...
A.L
Les dernières épreuves test se sont terminées la semaine dernière dans un stade d'Ornano qui promet d'être somptueux le jour J; l'occasion pour nous de poser quelques questions à Fabien Grobon, directeur du Comité d'Organisation des Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014.
Quel bilan tirez-vous des test events réalisés jusqu'ici ?
Nous sommes satisfaits des épreuves préparatoires, qui se sont déroulées au Stade d’Ornano. Le bilan est positif. Ce ne sont pas encore les Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014 en Normandie mais cela nous permet d’identifier les besoins et tester certains points : les infrastructures, les installations, les dispositifs, les procédures, les ressources humaines mis en place, la qualité des sols, la proximité du public avec les sportifs, la gestion des résultats, la technologie, et les bénévoles qui occupent des postes clés dans notre dispositif. Le niveau est celui que l'on attendait même s'il reste du travail à réaliser. Il nous reste à parfaire les détails, ceux qui nous permettront de justifier d’un événement de très haut niveau. La présence du public est l’autre satisfaction de ce bilan : plus de 10 000 personnes se sont rendues sur la journée « porte ouverte » du mercredi 25 juin. On sent un engouement parmi les normands. De tous les âges, initiés ou non, en famille ou entre amis. Nous avons été heureux de l’enthousiasme du public dans les tribunes, parfois peu familier des sports équestres, qui a pourtant encouragé les couples d’athlètes cavaliers/chevaux pendant les parcours ! Ces épreuves préparatoires sont une étape sur le chemin des Jeux Equestres Mondiaux FEI Alltech™ 2014 en Normandie, pas un événement en soi alors on se concentre sur ce qu’il reste à accomplir.Quel est le ressenti des cavaliers ?
Nous avons fait un débriefing avec l’ensemble des fédérations nationales et avec nos équipes. Ce qui ressort de manière extrêmement générale, c’est que toutes les bases pour de très beaux Jeux sur ce site sont réunies. Il reste des détails à régler, mais à deux mois de l’événement, c’est normal. Nous avions défini un certain nombre de procédures à tester dans le fonctionnement du site, qui a très bien fonctionné. L’aspect positif est que le bien-être des chevaux, qui est notre priorité sur les Jeux mais également sur ces épreuves préparatoires, a été totalement respecté. C’est très important et cela nous encourage à poursuivre nos efforts dans ce sens. Les écuries étaient confortables et accueillantes pour les chevaux. Nous avons aussi un avis favorable sur la qualité des sols de la part des cavaliers, un autre point important. Les trois premiers jours dans des conditions météorologiques idéales, où nous avons eu d’excellents retours et des sols extrêmement performants. Le dernier jour, avec une météo beaucoup plus compliquée, a été riche en enseignements. Nous savons désormais qu’il faudra continuer à travailler sur ce point afin d’assurer une maintenance parfaite et proposer un sol de qualité équivalente à tous les moments de la compétition, en prenant en compte la météo. Nous avons vu qu’il y avait encore un peu de travail à faire. Notre sol reste toujours aussi bon, mais en cas de grosses intempéries sur un temps très court, cela demande plus de vigilance sur la maintenance de façon à proposer des conditions sportives qui restent idéales. Les spectateurs et les bénévoles ont eux aussi manifesté leur motivation, leur envie pour la suite des Jeux !Que reste-t-il à faire d'ici les JEM ?
Il nous reste à parfaire les détails, ceux qui nous permettront de justifier d’un événement de très haut niveau.Combien de billets sont encore disponibles aujourd'hui ?
Nous avons vendu 290 000 billets à ce jour sur 400 000 au total. Donc il nous reste ¼ des billets à vendre. La vente auprès des normands s’accélère encore dans cette dernière phase.Comment vous sentez-vous, vous et votre équipe à deux mois du début de la compétition ?
En avant, calme et droit ! En reprenant la citation du général Alexis L'Hotte. Nous sommes concentrés sur ce qu’il reste à terminer, nous avons moins de 2 mois pour terminer les ajustements et les perfectionnements. Les équipes se sont bien agrandies. Nous sommes 155 collaborateurs maintenant. Les derniers arrivés prennent leurs marques et sont rapidement opérationnels. Et surtout nous sommes tous super excités d’être aux Jeux pour voir la réalisation du travail de chacun qui est un écrin au meilleur du sport de haut niveau qui aura lieu sur les sites !Qu'est-ce qui est le plus difficile lorsqu'on est directeur du comité d'organisation d'un tel événement ?
Je ne sais pas si il faut parler de « plus difficile » ou de plus important » ! Pas le droit de se plaindre quand on a la chance de piloter un tel projet ! L’enjeu quotidien, c’est de faire chaque jour le tri des sollicitations extérieures pour rester concentré sur l’objectif et aussi permettre à l’équipe de toujours garder une vue d’ensemble sur le projet, et ce malgré la charge de travail de chacun qui augmente.Pensez-vous déjà à l'après JEM ? Vous voyez-vous gérer d'autres événements équestres dans le futur ?
Pourquoi pas. J’avoue avoir été rattrapé depuis 4 ans par cette passion et cet amour du cheval, qui caractérise tous les acteurs importants de ce sport.Si c'était à refaire, qu'auriez-vous changé dans la préparation des JEM (notamment au niveau de la billetterie, quelque peu critiquée) ?
La billetterie critiquée ?! De l’histoire des Jeux, jamais une billetterie n’a été si abordable et le public si présent… De mon point de vue, et même si tout est toujours perfectible, la billetterie est sans doute une des principales innovations. Reste que la multitude d’améliorations possible fera l’objet d’un vrai débriefing avec la FEI et nos collègues de Bromont que nous sommes ravis d’acueilllir dans la grande famille des Jeux.Un pronostic sur la nation la plus de médaillée pendant les deux semaines de compétition ?
Nous ne donnons pas de pronostic. Nous sommes le comité d’organisation de Jeux Mondiaux, donc nous soutenons toutes les nations ! Nous rêvons juste de très haut niveau et de suspens qui font toujours vibrer les foules ! Peu importe le vainqueur ; quoi qu’il arrive, l’histoire des Sports Equestres s’écrira en Normandie cet été et nulle part ailleurs.J-53...
A.L