MOORSELE - Véronique Van Geenberghe a quelques lourdes années derrière elle car depuis peu de temps elle revoit un avenir pour le centre de sport équestre Zilveren Spoor, l'oeuvre de vie de son père et du frère à grâce à un Lybien.
En effet, il semble que pour la première fois Véronique Van Geenberghe et le groupe DevWorld Holdings, l'investisseur libyen ont trouvé un accord concernant l’exploitation du Zilveren Spoor.
Depuis 2012, ce groupe aidait à entretenir le centre équestre : Van Geenberghe s’était adressé aux Libyens en 2010 parce qu'elle ne pouvait plus gérer toute seule le centre. Effectivement, son père Jacques et son frère Jean-Claude sont décédés soudainement en 2009. C’est donc depuis juin 2012 que DevWorld loue les bâtiments et soigne l'exploitation.
Un manager, habitant sur Bruxelles et non à Moorsele, a été désigné à cette époque. Cependant, pas beaucoup d'argent fut dépensé même si les investissements ont été promis.
De plus, la location que les libyens devaient au Zilveren Spoor n'a pas été payée : « Après six mois déjà il y avait un déficit de 200.000 euros », raconte Van Geenberghe. « J'ai tiré à plusieurs reprises la sonnette d'alarme chez le propriétaire libyen de DevWorld, mais cet homme parle uniquement arabe. Cela complique fortement la communication. Le manager, par contre, n'avait pas été désigné coupable car il a eu toutes procurations et n'a pas pu être licencié. Au contraire, moi-même j’ai été mise de côté. »
En juin, le manager a finalement pourtant été licencié.
Ensuite, les mois sans activités et la saison d’été sont arrivés et il n’y avait toujours pas de revenus.
Début octobre, la nouvelle a été annoncée : le juge de commerce a déclaré la faillite du centre Zilveren Spoor pour une vieille dette de 13.000 euros, dû à la société qui a réalisé une piste à l'extérieur.
La faillite a été exprimée le jour de l'enterrement de la mère de Véronique.
Moment donc à la fois difficile et qui demande énormément de courage et de détermination pour trouver une solution et ainsi garder l’œuvre de vie de sa famille.
Heureusement, le propriétaire libyen a conduit la semaine passée Mohamed Etahir El Haj son neveu Shariff vers Moorsele pour affirmer l'ordre sur les affaires. Shariff est lui-même le jockey d'amateur et s'occupe à fond depuis son arrivée de la reconstruction du Zilveren Spoor : l’argent du au retard de location a été comblé et pour les créanciers, les factures du Zilveren Spoor ont été bloquées.
Shariff a le contact quotidien avec son oncle en Libye. « Le manager précédent a uniquement pensé à soi-même. Nous résolvons les problèmes et pensons au Zilveren Spoor et à tous les collaborateurs » dit Shariff.
Le premier week-end de novembre, le Zilveren veut déjà ouvrir pour la saison de hiver.
Source : nieuwsblad.be
MOORSELE - Véronique Van Geenberghe a quelques lourdes années derrière elle car depuis peu de temps elle revoit un avenir pour le centre de sport équestre Zilveren Spoor, l'oeuvre de vie de son père et du frère à grâce à un Lybien.
En effet, il semble que pour la première fois Véronique Van Geenberghe et le groupe DevWorld Holdings, l'investisseur libyen ont trouvé un accord concernant l’exploitation du Zilveren Spoor.
Depuis 2012, ce groupe aidait à entretenir le centre équestre : Van Geenberghe s’était adressé aux Libyens en 2010 parce qu'elle ne pouvait plus gérer toute seule le centre. Effectivement, son père Jacques et son frère Jean-Claude sont décédés soudainement en 2009. C’est donc depuis juin 2012 que DevWorld loue les bâtiments et soigne l'exploitation.
Un manager, habitant sur Bruxelles et non à Moorsele, a été désigné à cette époque. Cependant, pas beaucoup d'argent fut dépensé même si les investissements ont été promis.
De plus, la location que les libyens devaient au Zilveren Spoor n'a pas été payée : « Après six mois déjà il y avait un déficit de 200.000 euros », raconte Van Geenberghe. « J'ai tiré à plusieurs reprises la sonnette d'alarme chez le propriétaire libyen de DevWorld, mais cet homme parle uniquement arabe. Cela complique fortement la communication. Le manager, par contre, n'avait pas été désigné coupable car il a eu toutes procurations et n'a pas pu être licencié. Au contraire, moi-même j’ai été mise de côté. »
En juin, le manager a finalement pourtant été licencié.
Ensuite, les mois sans activités et la saison d’été sont arrivés et il n’y avait toujours pas de revenus.
Début octobre, la nouvelle a été annoncée : le juge de commerce a déclaré la faillite du centre Zilveren Spoor pour une vieille dette de 13.000 euros, dû à la société qui a réalisé une piste à l'extérieur.
La faillite a été exprimée le jour de l'enterrement de la mère de Véronique.
Moment donc à la fois difficile et qui demande énormément de courage et de détermination pour trouver une solution et ainsi garder l’œuvre de vie de sa famille.
Heureusement, le propriétaire libyen a conduit la semaine passée Mohamed Etahir El Haj son neveu Shariff vers Moorsele pour affirmer l'ordre sur les affaires. Shariff est lui-même le jockey d'amateur et s'occupe à fond depuis son arrivée de la reconstruction du Zilveren Spoor : l’argent du au retard de location a été comblé et pour les créanciers, les factures du Zilveren Spoor ont été bloquées.
Shariff a le contact quotidien avec son oncle en Libye. « Le manager précédent a uniquement pensé à soi-même. Nous résolvons les problèmes et pensons au Zilveren Spoor et à tous les collaborateurs » dit Shariff.
Le premier week-end de novembre, le Zilveren veut déjà ouvrir pour la saison de hiver.
Source : nieuwsblad.be