C'est à une finale à la hauteur de la qualité du tournoi dans son ensemble à laquelle les 800 spectateurs ont pu assister dimanche après-midi au cœur de l'hippodrome de la Touques. Cette Coupe d'Argent 2017 fut assurément la plus belle de cette dernière décennie : quatre équipes remarquables, sportivement très proches les une des autres, avec de grands joueurs qui animent la haute saison argentine. Et si c'est Cibao La Pampa qui s'est montrée la plus forte aujourd'hui, remportant cette Coupe d'Argent pour la première fois, la qualité du jeu proposée sur ce beau terrain du Normandy revient tout autant à l'adversaire du jour. Oui, Deauville a bel et bien renoué avec ses riches heures de sa belle époque.
Face à face, deux joueurs parmi les meilleurs du monde. Côté Cibao La Pampa, Francisco Elizalde, double vainqueur de la Copa Camara à Buenos Aires et ancien membre des Indios Chapaleufù II, mythique équipe de l'Open d'Argentine (quatre titres à son actif). Côté La Esperanza, Tito Guinazu, quart de finaliste de l'Open d'Argentine 2016 et qualifié pour la prochaine édition. Du lourd ! Pour épauler ce dernier : le joueur de l'équipe de France, Pierre Henri Ngoumou et le jeune handicap 4 argentin, et défenseur intraitable, Ramiro Zavaleta. En face, Elizalde pouvait compter sur ses trois compatriotes, Patricio Cieza et les frères Juan et Jorge Pepa. Ce dernier, capitaine, ainsi que son homologue, Jean-Édouard Mazery – président de l'International Polo Club de Deauville par ailleurs – se sont montrés particulièrement décisifs en défense.
C'est Fran Elizalde qui, à seulement la septième minute de la première période, ouvrait la marque pour Cibao La Pampa. Bref, un match qui a mis du temps à démarrer. Les marquages étaient sévères et les attaquants ont eu peu le loisir de s'exprimer. Tito Guinazu, le pilier de La Esperanza, était particulièrement « étouffé » par ses quatre adversaires. Personne le ne lâchait au point qu'il fut incapable de marquer le moindre goal ! C'est le back, le défenseur donc, de La Esperanza qui ouvrait finalement le score pour son équipe en troisième période d'un somptueux goal, coup sous l'encolure, à 50 mètres des poteaux. Spectaculaire, mais encore insuffisant même si Cibao La Pampa ne menait que 3 à 1 à ce moment là. Un score qui ne bougea pas en quatrième période est c'est finalement dans l'ultime chukker que tout se décanta avec d'abord un goal du capitaine Juan Pepa suivi d'un autre de Francisco Elizalde sur lequel Guinazu écopait d'un carton jaune doublé d'une pénalité de 60 yard qu'Elizalde ne se priva pas de transformer. Patricio Cieza aggrava encore la marque que le capitaine de La Esperanza, Jean-Édouard Mazery, a pu réduire : 7 – 2, score final. L'homme du match Francisco Elizalde se réjouissait de cette première victoire à Deauville même si l'entrée en matière fut un peu difficile : « Les deux équipes étaient un peu nerveuses. Nous savions que nos niveaux étaient très proches et c'est quand nous avons creusé l'écart au dernier chukker que nous nous sommes libérés et avons pu rentrer plus de goals. » Maintenant l'objectif de cette belle équipe est un doublé avec la Coupe d'Or qui débute mardi, voire un triplé : « On envisage de participer également à l'Open de France à Chantilly ». Bref une Triple-Couronne française en attendant celle d'argentine, et notamment à L'Abierto, à laquelle Francisco Elizalde participera au sein de l'équipe Abu Dhabi.
La Folie Douce chez les femmes
La veille, samedi 12, s'était jouée la finale du tournoi féminin. Une Deauville Ladies Polo Cup qui grandit d'année en année suivant en cela la croissance de ce sport décliné au féminin : deux équipes de plus qu'en 2016, six au total, étaient engagées dans la compétition. Ce sont les deux seules équipes 100% françaises qui se sont retrouvées pour cette finale 2017 : les Roses de Brok Café (Wendy Falourd, Charlotte Garaud, April Kent et Candice de Montrichard) et les Bleues de La Folie Douce (Romane Jamet, Léa Siboni, Laetitia Macaire et Lavinia Fabre). Cette dernière formation était sans doute un peu plus homogène avec quatre joueuses se complétant fort bien, très rudes en défense. Léa Siboni, qui faisait partie de l'équipe de France vice-championne d'Europe en mai à Chantilly, a énormément progressé, inscrivant le goal du break et la jeune Romane Jamet, du haut de ses 14 ans (ce qui la privait de la bouteille de champagne à le remise des prix !), s'est montrée particulièrement brillante, inscrivant le quatrième goal qui entérinait l'affaire (4-1). Cette dernière a été désignée meilleure joueuse de la finale, mais, cette victoire est avant tout celle d'une équipe soudée construite autour de l'expérience de Laetitia Macaire et Lavinia Fabre (auteur de deux pénalités) ayant l'habitude de jouer ensemble de Chantilly à Bagatelle.
Suite de la Barrière Polo Cup en crescendo
Cette première quinzaine, on l'aura compris, aura été exceptionnelle (tant sur le terrain qu'autour avec une ambiance des plus conviviales). Et pourtant, cela n'est pas fini. La fin du mois se promet d'être encore plus compétitive avec l'entrée en lice de trois nouvelles équipes pour la Coupe d'Or : Talandracas, tenante du titre, avec un autre champion de l'Open d'Argentine, Sapo Caset ; Mungo, avec le n°1 français, Brieuc Rigaux ainsi que Mochi Chic qui récupérera Tito Guinazu. La Coupe d'Or est l'un des titres les plus convoités du circuit international avec un palmarès qui laisse rêveur !
Début également de la Coupe de Bronze avec huit équipes, dès lundi, avec quelques matchs « délocalisés » sur le charmant terrain de l'hippodrome de Dozulé. On y retrouvera l'ensemble des joueurs des équipes de France aux côtés de professionnels argentins. Bref une fin de meeting encore plus belle avec notamment une dernière semaine promettant un temps de rêve. Deauville, the place to be pour les passionnés du plus vieux sport d'équipe, l'endroit incontournable pour bien finir le mois d'août pour les amoureux du cheval et du polo.
C'est à une finale à la hauteur de la qualité du tournoi dans son ensemble à laquelle les 800 spectateurs ont pu assister dimanche après-midi au cœur de l'hippodrome de la Touques. Cette Coupe d'Argent 2017 fut assurément la plus belle de cette dernière décennie : quatre équipes remarquables, sportivement très proches les une des autres, avec de grands joueurs qui animent la haute saison argentine. Et si c'est Cibao La Pampa qui s'est montrée la plus forte aujourd'hui, remportant cette Coupe d'Argent pour la première fois, la qualité du jeu proposée sur ce beau terrain du Normandy revient tout autant à l'adversaire du jour. Oui, Deauville a bel et bien renoué avec ses riches heures de sa belle époque.
Face à face, deux joueurs parmi les meilleurs du monde. Côté Cibao La Pampa, Francisco Elizalde, double vainqueur de la Copa Camara à Buenos Aires et ancien membre des Indios Chapaleufù II, mythique équipe de l'Open d'Argentine (quatre titres à son actif). Côté La Esperanza, Tito Guinazu, quart de finaliste de l'Open d'Argentine 2016 et qualifié pour la prochaine édition. Du lourd ! Pour épauler ce dernier : le joueur de l'équipe de France, Pierre Henri Ngoumou et le jeune handicap 4 argentin, et défenseur intraitable, Ramiro Zavaleta. En face, Elizalde pouvait compter sur ses trois compatriotes, Patricio Cieza et les frères Juan et Jorge Pepa. Ce dernier, capitaine, ainsi que son homologue, Jean-Édouard Mazery – président de l'International Polo Club de Deauville par ailleurs – se sont montrés particulièrement décisifs en défense.
C'est Fran Elizalde qui, à seulement la septième minute de la première période, ouvrait la marque pour Cibao La Pampa. Bref, un match qui a mis du temps à démarrer. Les marquages étaient sévères et les attaquants ont eu peu le loisir de s'exprimer. Tito Guinazu, le pilier de La Esperanza, était particulièrement « étouffé » par ses quatre adversaires. Personne le ne lâchait au point qu'il fut incapable de marquer le moindre goal ! C'est le back, le défenseur donc, de La Esperanza qui ouvrait finalement le score pour son équipe en troisième période d'un somptueux goal, coup sous l'encolure, à 50 mètres des poteaux. Spectaculaire, mais encore insuffisant même si Cibao La Pampa ne menait que 3 à 1 à ce moment là. Un score qui ne bougea pas en quatrième période est c'est finalement dans l'ultime chukker que tout se décanta avec d'abord un goal du capitaine Juan Pepa suivi d'un autre de Francisco Elizalde sur lequel Guinazu écopait d'un carton jaune doublé d'une pénalité de 60 yard qu'Elizalde ne se priva pas de transformer. Patricio Cieza aggrava encore la marque que le capitaine de La Esperanza, Jean-Édouard Mazery, a pu réduire : 7 – 2, score final. L'homme du match Francisco Elizalde se réjouissait de cette première victoire à Deauville même si l'entrée en matière fut un peu difficile : « Les deux équipes étaient un peu nerveuses. Nous savions que nos niveaux étaient très proches et c'est quand nous avons creusé l'écart au dernier chukker que nous nous sommes libérés et avons pu rentrer plus de goals. » Maintenant l'objectif de cette belle équipe est un doublé avec la Coupe d'Or qui débute mardi, voire un triplé : « On envisage de participer également à l'Open de France à Chantilly ». Bref une Triple-Couronne française en attendant celle d'argentine, et notamment à L'Abierto, à laquelle Francisco Elizalde participera au sein de l'équipe Abu Dhabi.
La Folie Douce chez les femmes
La veille, samedi 12, s'était jouée la finale du tournoi féminin. Une Deauville Ladies Polo Cup qui grandit d'année en année suivant en cela la croissance de ce sport décliné au féminin : deux équipes de plus qu'en 2016, six au total, étaient engagées dans la compétition. Ce sont les deux seules équipes 100% françaises qui se sont retrouvées pour cette finale 2017 : les Roses de Brok Café (Wendy Falourd, Charlotte Garaud, April Kent et Candice de Montrichard) et les Bleues de La Folie Douce (Romane Jamet, Léa Siboni, Laetitia Macaire et Lavinia Fabre). Cette dernière formation était sans doute un peu plus homogène avec quatre joueuses se complétant fort bien, très rudes en défense. Léa Siboni, qui faisait partie de l'équipe de France vice-championne d'Europe en mai à Chantilly, a énormément progressé, inscrivant le goal du break et la jeune Romane Jamet, du haut de ses 14 ans (ce qui la privait de la bouteille de champagne à le remise des prix !), s'est montrée particulièrement brillante, inscrivant le quatrième goal qui entérinait l'affaire (4-1). Cette dernière a été désignée meilleure joueuse de la finale, mais, cette victoire est avant tout celle d'une équipe soudée construite autour de l'expérience de Laetitia Macaire et Lavinia Fabre (auteur de deux pénalités) ayant l'habitude de jouer ensemble de Chantilly à Bagatelle.
Suite de la Barrière Polo Cup en crescendo
Cette première quinzaine, on l'aura compris, aura été exceptionnelle (tant sur le terrain qu'autour avec une ambiance des plus conviviales). Et pourtant, cela n'est pas fini. La fin du mois se promet d'être encore plus compétitive avec l'entrée en lice de trois nouvelles équipes pour la Coupe d'Or : Talandracas, tenante du titre, avec un autre champion de l'Open d'Argentine, Sapo Caset ; Mungo, avec le n°1 français, Brieuc Rigaux ainsi que Mochi Chic qui récupérera Tito Guinazu. La Coupe d'Or est l'un des titres les plus convoités du circuit international avec un palmarès qui laisse rêveur !
Début également de la Coupe de Bronze avec huit équipes, dès lundi, avec quelques matchs « délocalisés » sur le charmant terrain de l'hippodrome de Dozulé. On y retrouvera l'ensemble des joueurs des équipes de France aux côtés de professionnels argentins. Bref une fin de meeting encore plus belle avec notamment une dernière semaine promettant un temps de rêve. Deauville, the place to be pour les passionnés du plus vieux sport d'équipe, l'endroit incontournable pour bien finir le mois d'août pour les amoureux du cheval et du polo.