Alain Navet, le cavalier aux 700 victoires, s’en est allé ce mardi 28 octobre 2014 laissant derrière lui un héritage incroyable digne d’un grand homme. Né en 1923 à Azeville, Alain Navet a vécu les premières années de sa vie dans le canton de Montebourg et plus précisement dans la deuxième plus grande ferme du département : celle de son père « maître Arsène ». Quelques années plus tard, sa famille déménagea à Ravenoville où ils s’installèrent à la ferme de Doddeville. Entre temps, Alain Navet prit goût de l’équitation grâce aux précieuses leçons du capitaine Davaudet. Durant la deuxième guerre mondiale, le travail principal de la famille Navet était d’élever des chevaux pour la remonte de l’armée. Mais, une fois la guerre terminée, Alain Navet ne se sépara pas de ses chevaux, loin de là… En 1947, ce « grand monsieur » a de plus en plus soif de compétitions et les concours militaires ne lui suffisent plus. A Paris, il rencontra entre autre Jean d’Orgeix avec lequel il va peu à peu se diriger vers une nouvelle équitation : au revoir les principes militaires, bonjour l’équitation sportive moderne ! [caption id="attachment_68572" align="aligncenter" width="199"] Alain Navet aux côtés de Philippe Henry, grand cavalier international et passionné d'élevage.[/caption] Après s’être marié avec la femme de sa vie, la charmante Hélène, ils s’installèrent à Brucheville. Sept années passèrent et le succès de l’élevage prenait de plus en plus forme. Après avoir acheté une très belle propriéte à Mandeville- en –Bessin, le couple ainsi que leurs enfants Sylvie, Thierry et Eric Navet démenagèrent à Longueville : « Vers la création d’une grande écurie. » C’est donc en 1970 que l’Elevage de Baussy fut crée. [caption id="attachment_68567" align="aligncenter" width="199"] Haras de Baussy[/caption] A cette époque, Baussy, c’était 130 chevaux dont plus de 25 poulinières maison ! Chacun s’activait à sa tâche tant les parents que les enfants : Sylvie, connue désormais pour ses qualités de juge international en cso ainsi que pour sa gentillesse et l’attention qu’elle apporte à sa famille au fil du temps. Thierry, connu pour sa convivialité et son grand cœur fait perpetuer l’affixe « de Baussy» en gèrant l’élevage familial. [caption id="attachment_68569" align="aligncenter" width="300"] Entrée principale du Haras de Baussy[/caption] Eric dont son père avait tout de suite remarqué sa très bonne fixité à cheval et ses qualités pour les mener ainsi que sa passion doublée d’un travail forcené, a donné les résultats que l’on connaît. [caption id="attachment_68570" align="aligncenter" width="300"] Une petite partie des victoires du fils d'Alain Navet : Eric Navet[/caption] Alain Navet est un père mais également un grand cavalier avec un palmares des plus impressionnants :
- Victoire du Grand Prix d’Amsterdam
- 3 victoires en Puissance dont une à Bruxelles sur le mur à 2m15
- Victoire à la Baule, Dinard,…
- 1 épreuve de puissance à San- Sebastian
- des classements honorables à Madrid, Rome, Londres etc..
- Pré- selectionné pour les J.O de Tokyo pour représenter la France aux côtés d’Oriola auxquels il ne peut participer suite à une blessure.
- 6 fois sélectionné dans l’équipe de France pour la Coupe des Nations
Alain Navet, le cavalier aux 700 victoires, s’en est allé ce mardi 28 octobre 2014 laissant derrière lui un héritage incroyable digne d’un grand homme. Né en 1923 à Azeville, Alain Navet a vécu les premières années de sa vie dans le canton de Montebourg et plus précisement dans la deuxième plus grande ferme du département : celle de son père « maître Arsène ». Quelques années plus tard, sa famille déménagea à Ravenoville où ils s’installèrent à la ferme de Doddeville. Entre temps, Alain Navet prit goût de l’équitation grâce aux précieuses leçons du capitaine Davaudet. Durant la deuxième guerre mondiale, le travail principal de la famille Navet était d’élever des chevaux pour la remonte de l’armée. Mais, une fois la guerre terminée, Alain Navet ne se sépara pas de ses chevaux, loin de là… En 1947, ce « grand monsieur » a de plus en plus soif de compétitions et les concours militaires ne lui suffisent plus. A Paris, il rencontra entre autre Jean d’Orgeix avec lequel il va peu à peu se diriger vers une nouvelle équitation : au revoir les principes militaires, bonjour l’équitation sportive moderne ! [caption id="attachment_68572" align="aligncenter" width="199"] Alain Navet aux côtés de Philippe Henry, grand cavalier international et passionné d'élevage.[/caption] Après s’être marié avec la femme de sa vie, la charmante Hélène, ils s’installèrent à Brucheville. Sept années passèrent et le succès de l’élevage prenait de plus en plus forme. Après avoir acheté une très belle propriéte à Mandeville- en –Bessin, le couple ainsi que leurs enfants Sylvie, Thierry et Eric Navet démenagèrent à Longueville : « Vers la création d’une grande écurie. » C’est donc en 1970 que l’Elevage de Baussy fut crée. [caption id="attachment_68567" align="aligncenter" width="199"] Haras de Baussy[/caption] A cette époque, Baussy, c’était 130 chevaux dont plus de 25 poulinières maison ! Chacun s’activait à sa tâche tant les parents que les enfants : Sylvie, connue désormais pour ses qualités de juge international en cso ainsi que pour sa gentillesse et l’attention qu’elle apporte à sa famille au fil du temps. Thierry, connu pour sa convivialité et son grand cœur fait perpetuer l’affixe « de Baussy» en gèrant l’élevage familial. [caption id="attachment_68569" align="aligncenter" width="300"] Entrée principale du Haras de Baussy[/caption] Eric dont son père avait tout de suite remarqué sa très bonne fixité à cheval et ses qualités pour les mener ainsi que sa passion doublée d’un travail forcené, a donné les résultats que l’on connaît. [caption id="attachment_68570" align="aligncenter" width="300"] Une petite partie des victoires du fils d'Alain Navet : Eric Navet[/caption] Alain Navet est un père mais également un grand cavalier avec un palmares des plus impressionnants :
- Victoire du Grand Prix d’Amsterdam
- 3 victoires en Puissance dont une à Bruxelles sur le mur à 2m15
- Victoire à la Baule, Dinard,…
- 1 épreuve de puissance à San- Sebastian
- des classements honorables à Madrid, Rome, Londres etc..
- Pré- selectionné pour les J.O de Tokyo pour représenter la France aux côtés d’Oriola auxquels il ne peut participer suite à une blessure.
- 6 fois sélectionné dans l’équipe de France pour la Coupe des Nations