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Francois Mathy Jr : « Si vous voulez tout mesurer, n'oubliez pas qu'il n'y a pas de sport sans stress physique et émotionnel, même pour les chevaux !

Cette semaine, la FEI se réunit pour l'Assemblée générale. Au cours de l'Assemblée générale, les thèmes du bien-être des chevaux et de la licence sociale ont été abordés. Entre autres, le nouvel outil de la FEI pour mesurer le serrage des muserolles a été discuté...

François Mathy Jr. remet justement en question les conditions dans lesquelles le nouveau test de la muserolle a été réalisé. « J'étais moi-même présent lors du test, qui a été mené de manière rigoureuse par une équipe professionnelle. Environ 600 chevaux ont été testés dans des conditions contrôlées et détaillées, similaires à celles d'une compétition internationale. Mais même dans ce contexte, la pression du temps est toujours présente. Un cheval peut être nerveux en raison de l'environnement inhabituel, un commissaire peut être sous pression en raison de son emploi du temps serré, et ainsi de suite. Maintenant, il a été décidé d'introduire un carton jaune pour certains cas de muserolles trop serrées, en application de la règle d'élimination. N'est-ce pas un signal trop sévère ? Pourquoi une simple élimination pour muserolle trop serrée ne serait-elle pas suffisante ? » se demande Mathy.

Mikael Rentsch répond en évoquant les règles : « Ceci est inscrit dans le règlement. Il ne faut pas oublier que la mesure a lieu avant la compétition. L'objectif n'est pas d'imposer des sanctions, mais d'inciter les athlètes à ajuster la muserolle de manière confortable et souple. » Mathy reste critique : « Le stress physique et émotionnel fait simplement partie de tout sport. Vous voulez un ensemble de règles strictes pour le bien-être des chevaux, mais il faut aussi prendre en compte la réalité du sport. Dans vos recherches actuelles, vous souhaitez pouvoir identifier les signes de stress et d'émotion et, si nécessaire, les sanctionner. Mais le sport est simplement un mélange de plusieurs facteurs, y compris le stress et l'émotion. Quel est véritablement l'objectif de cette approche ? »

Göran Ankerström répond : « Dans nos recherches, nous voulons reconnaître que la santé mentale est une composante essentielle du sport. Les chevaux subissent un stress émotionnel, même s'ils le cachent souvent bien. Pour nous, il est plus important que jamais de reconnaître cela et de ne pas l'ignorer. Personnellement, je pense que cela profitera au sport à long terme. »

Mathy comprend ce point de vue mais pose une question : « Mais la question de fond demeure : la fédération et le comité de bien-être peuvent-ils reconnaître que le stress et l'émotion sont inhérents au sport dans son ensemble ? » Ankerström souligne que les règles sont précisément là pour préserver l'« équitation » et pour être inscrites dans les règlements.

François Mathy Jr. remet justement en question les conditions dans lesquelles le nouveau test de la muserolle a été réalisé. « J'étais moi-même présent lors du test, qui a été mené de manière rigoureuse par une équipe professionnelle. Environ 600 chevaux ont été testés dans des conditions contrôlées et détaillées, similaires à celles d'une compétition internationale. Mais même dans ce contexte, la pression du temps est toujours présente. Un cheval peut être nerveux en raison de l'environnement inhabituel, un commissaire peut être sous pression en raison de son emploi du temps serré, et ainsi de suite. Maintenant, il a été décidé d'introduire un carton jaune pour certains cas de muserolles trop serrées, en application de la règle d'élimination. N'est-ce pas un signal trop sévère ? Pourquoi une simple élimination pour muserolle trop serrée ne serait-elle pas suffisante ? » se demande Mathy.

Mikael Rentsch répond en évoquant les règles : « Ceci est inscrit dans le règlement. Il ne faut pas oublier que la mesure a lieu avant la compétition. L'objectif n'est pas d'imposer des sanctions, mais d'inciter les athlètes à ajuster la muserolle de manière confortable et souple. » Mathy reste critique : « Le stress physique et émotionnel fait simplement partie de tout sport. Vous voulez un ensemble de règles strictes pour le bien-être des chevaux, mais il faut aussi prendre en compte la réalité du sport. Dans vos recherches actuelles, vous souhaitez pouvoir identifier les signes de stress et d'émotion et, si nécessaire, les sanctionner. Mais le sport est simplement un mélange de plusieurs facteurs, y compris le stress et l'émotion. Quel est véritablement l'objectif de cette approche ? »

Göran Ankerström répond : « Dans nos recherches, nous voulons reconnaître que la santé mentale est une composante essentielle du sport. Les chevaux subissent un stress émotionnel, même s'ils le cachent souvent bien. Pour nous, il est plus important que jamais de reconnaître cela et de ne pas l'ignorer. Personnellement, je pense que cela profitera au sport à long terme. »

Mathy comprend ce point de vue mais pose une question : « Mais la question de fond demeure : la fédération et le comité de bien-être peuvent-ils reconnaître que le stress et l'émotion sont inhérents au sport dans son ensemble ? » Ankerström souligne que les règles sont précisément là pour préserver l'« équitation » et pour être inscrites dans les règlements.

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