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Saut Hermès : Abdelkebir Ouaddar roi du Grand Palais !

Le point d'orgue du Saut Hermès s'est tenu cet après-midi sous le sublime écrin qu'est la verrière du Grand Palais. Paris accueillait trente-neuf couples, dont la plupart des meilleurs cavaliers du monde. Seul regret à la vue de la liste de départ, la plupart d'entre eux étaient présents avec leur second cheval. Il y en a un qui était bien présent avec son meilleur cheval et qui n'a pas volé sa victoire. Abdelkébir Ouaddar s'est en effet imposé de manière formidable au terme d'un barrage à seize. En milieu d'après-midi l'épreuve était lancée par la britannique Laura Renwick associée à son bon Bintang II. Maikel van der Vleuten ouvrait le compteur de sans faute sur sa régulière VDL Groep Arera C, la fille d'Indoctro. Pas moins de quinze autres couples les ont imité, parmi lesquels Christian Ahlmann sur Epleaser van't Heike, Marcus Ehning et Pret à Tout ou encore Scott Brash qui montait Hello Forever. Parcours plus difficile pour Lucy Davis qui abandonnait après une incompréhension sur l'obstacle numéro sept avec son excellent fils de For Pleasure, l'alezan Barron. Timothée Anciaume laissait à terre les deuxième et cinquième obstacles avec Olympique Libellule. Même score pour le double Champion du Monde et d'Europe Jeroen Dubbledam, associé depuis peu à Camilo LS La Silla. Luciana Diniz et Pius Schwizer, respectivement associés à Winningmood et Chellatus, préféraient abandonner après plusieurs fautes. Six français étaient au départ de ce Grand Prix mais seule Pénélope Leprévost est parvenue à réaliser le parcours parfait avec Nice Stéphanie. La meilleure amazone du monde s'avouait très heureuse du comportement de sa jument après ce tour. Abdelkébir Ouaddar était le dernier à se qualifier sur son impétueux fils de Diamant de Sémilly. Ultime cavalier à s'élancer, Kévin Staut terminait avec le lourd score de dix-neuf points de pénalités. Peu habituée à courir en Grand Prix, Elky van het Indihof*HDC n'a pas semblé à son aise sur les oxers notamment. Seize couples ont donc pris part à un barrage très disputé. Entre demi-tours et galopades, un grand spectacle a été réservé aux spectateurs. Christian Ahlmann était le premier à imposer un chronomètre impressionnant avec son fils de For Pleasure. 39,47, c'est le temps que beaucoup ont eu de la peine à battre. Un certain nombre de couples ont également été piégés par l'avant-dernier obstacle du barrage, un vertical en bout de ligne précédant un demi-tour et une grande galopade. Bassem Hassan Mohammed, Hans-Dieter Dreher ou encore Henrik von Eckermann ont fauté sur cette difficulté. L'adage "impossible n'est pas Scott Brash" a une fois de plus été valable aujourd'hui puisqu'avec Hello Forever, l'écossais abaissait le chronomètre du cavalier à la veste bleue Christian Ahlmann. Le Sheikh Ali Bin Khalid Al Thani et Pénélope Leprévost, pourtant bien décidés à battre le numéro deux mondial voyaient leurs espoirs s'envoler après une faute sur la sortie de double. L'amazone française est au final onzième. Alors que Malin Bayard Johnsson réalisait un barrage très raisonnable sur sa jument de dix ans H&M Cue Channa 42, Abdelkébir Ouaddar n'entendait pas adopter la même technique. Avec un Quickly de Kreisker des grands jours, le marocain réalisait des virages et des galopades à toute vitesse ! Les risques pris pour aborder l'ultime oxer, presque inconsidérés, ont permis au sympathique cavalier installé à Bois-le-Roi de s'imposer avec plus de deux secondes d'avance sur Scott Brash ! Un joli cadeau d'anniversaire pour son fidèle entraineur, Marcel Rozier, qui fêtera son quatre-vingtième anniversaire dans les prochains jours. À l'affichage du chronomètre d'Abdelkébir Ouaddar, le public venu en nombre au Grand Palais, d'ordinaire très sage, a littéralement éclaté de joie !

Classement complet

Le point d'orgue du Saut Hermès s'est tenu cet après-midi sous le sublime écrin qu'est la verrière du Grand Palais. Paris accueillait trente-neuf couples, dont la plupart des meilleurs cavaliers du monde. Seul regret à la vue de la liste de départ, la plupart d'entre eux étaient présents avec leur second cheval. Il y en a un qui était bien présent avec son meilleur cheval et qui n'a pas volé sa victoire. Abdelkébir Ouaddar s'est en effet imposé de manière formidable au terme d'un barrage à seize. En milieu d'après-midi l'épreuve était lancée par la britannique Laura Renwick associée à son bon Bintang II. Maikel van der Vleuten ouvrait le compteur de sans faute sur sa régulière VDL Groep Arera C, la fille d'Indoctro. Pas moins de quinze autres couples les ont imité, parmi lesquels Christian Ahlmann sur Epleaser van't Heike, Marcus Ehning et Pret à Tout ou encore Scott Brash qui montait Hello Forever. Parcours plus difficile pour Lucy Davis qui abandonnait après une incompréhension sur l'obstacle numéro sept avec son excellent fils de For Pleasure, l'alezan Barron. Timothée Anciaume laissait à terre les deuxième et cinquième obstacles avec Olympique Libellule. Même score pour le double Champion du Monde et d'Europe Jeroen Dubbledam, associé depuis peu à Camilo LS La Silla. Luciana Diniz et Pius Schwizer, respectivement associés à Winningmood et Chellatus, préféraient abandonner après plusieurs fautes. Six français étaient au départ de ce Grand Prix mais seule Pénélope Leprévost est parvenue à réaliser le parcours parfait avec Nice Stéphanie. La meilleure amazone du monde s'avouait très heureuse du comportement de sa jument après ce tour. Abdelkébir Ouaddar était le dernier à se qualifier sur son impétueux fils de Diamant de Sémilly. Ultime cavalier à s'élancer, Kévin Staut terminait avec le lourd score de dix-neuf points de pénalités. Peu habituée à courir en Grand Prix, Elky van het Indihof*HDC n'a pas semblé à son aise sur les oxers notamment. Seize couples ont donc pris part à un barrage très disputé. Entre demi-tours et galopades, un grand spectacle a été réservé aux spectateurs. Christian Ahlmann était le premier à imposer un chronomètre impressionnant avec son fils de For Pleasure. 39,47, c'est le temps que beaucoup ont eu de la peine à battre. Un certain nombre de couples ont également été piégés par l'avant-dernier obstacle du barrage, un vertical en bout de ligne précédant un demi-tour et une grande galopade. Bassem Hassan Mohammed, Hans-Dieter Dreher ou encore Henrik von Eckermann ont fauté sur cette difficulté. L'adage "impossible n'est pas Scott Brash" a une fois de plus été valable aujourd'hui puisqu'avec Hello Forever, l'écossais abaissait le chronomètre du cavalier à la veste bleue Christian Ahlmann. Le Sheikh Ali Bin Khalid Al Thani et Pénélope Leprévost, pourtant bien décidés à battre le numéro deux mondial voyaient leurs espoirs s'envoler après une faute sur la sortie de double. L'amazone française est au final onzième. Alors que Malin Bayard Johnsson réalisait un barrage très raisonnable sur sa jument de dix ans H&M Cue Channa 42, Abdelkébir Ouaddar n'entendait pas adopter la même technique. Avec un Quickly de Kreisker des grands jours, le marocain réalisait des virages et des galopades à toute vitesse ! Les risques pris pour aborder l'ultime oxer, presque inconsidérés, ont permis au sympathique cavalier installé à Bois-le-Roi de s'imposer avec plus de deux secondes d'avance sur Scott Brash ! Un joli cadeau d'anniversaire pour son fidèle entraineur, Marcel Rozier, qui fêtera son quatre-vingtième anniversaire dans les prochains jours. À l'affichage du chronomètre d'Abdelkébir Ouaddar, le public venu en nombre au Grand Palais, d'ordinaire très sage, a littéralement éclaté de joie !

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