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Marcus Ehning s'impose lors du GP ROLEX à Aix-La-Chapelle

Remporter deux fois le Grand Prix Rolex d'Aix-la-Chapelle, c'est entrer dans la légende du saut d'obstacles. C'est la fabuleuse histoire qui est arrivée aujourd'hui à Marcus Ehning, devant son public, dans un stade plein à craquer (40 000 spectateurs) au terme d'une semaine qui aura battu tous les records d'un point de vue fréquentation : pour la première fois dans l'histoire du CHIO, l'accès au cross a dû être fermé car le parcours était saturé de public ! 362 000 personnes ont assisté à ces dix journées de compétition : « C'est fou », s'étonnait lui-même le directeur du Festival mondial des sports équestres, Frank Kempermann.
 
Mais il n'y a pas que ce public extraordinaire qui confère cette dimension supplémentaire à ce Grand Prix Rolex. On parle ici d'une épreuve que chaque cavalier rêve de gagner au moins une fois dans sa vie en contemplant en entrée de piste ce fameux tableau où sont affichés les noms des vainqueurs depuis 1927, et voudrait y voir le sien ajouté à cette liste prestigieuse. Il y a cette dotation exceptionnelle d'un million d'euros à laquelle s'ajoutent éventuellement les possibilités de bonus du Rolex Grand Slam of Showjumping pour ceux qui auraient déjà gagné - ou gagneront - à Calgary, Genève ou Bois-le-Duc. Enfin, ce Grand Prix Rolex d'Aix-la-Chapelle a vraiment la saveur et la difficulté d'un championnat. Pour y « rentrer », si l'on n'est pas médaillé ou vainqueur d'un précédent Grand Prix de CSIO, il faut se battre tout au long de la semaine pour figurer parmi les 40 élus. Un parcours d'où seul, parmi les cinq Français présents, Kevin Staut a pu se sortir grâce à une seconde place de Rêveur de Hurtebise dans le Grand Prix de Nordrhein-Westphalen le vendredi. Hélas, la performance de Silver Deux de Virton dans ce Grand Prix Rolex fut quelque peu décevante, le cheval renâclant sur le célèbre double de bidets. Il faudra encore quelques temps avant de trouver un successeur à Marcel Rozier, toujours le seul Français dont le nom apparaît sur ce fameux tableau qui immortalise à jamais les grands de ce sport. Mais 1971... le temps commence à être long.
 
Autre spécificité de ce Grand Prix Rolex, son format en deux manches : les 18 meilleurs de la première se qualifiant pour la seconde. Pour y parvenir, il ne fallait pas faire plus de 4 points et rapidement pour se trouver une place derrière les 11 sans faute de la première manche. Une série ouverte par un ancien vainqueur de ce Grand Prix Rolex (2016), l'Allemand Philipp Weishaupt et LB Convall avec un peu chance de son côté car Convall percutait assez fort l'avant-dernier oxer... dont seul l'élément inférieur tomba au sol ! De cette première vague de onze sans-faute allait sortir un deuxième petit groupe de cinq doubles sans-faute. Ceux qui allaient en découdre pour cette victoire de prestige : l'Irlandais Darragh Kenny (Babalou 41), le Brésilien Pedro Veniss (Quabri de l'Ile), l'Allemand Marcus Ehning (Prêt à Tout), le Suisse Steve Guerdat (Bianca) et, seule femme dans le débat, Luciana Diniz, pour le Portugal avec la balle de caoutchouc Fit For Fun en dernière position sur la grille de départ.
Kenny et Babalou s'écroulaient : trois barres. Le podium s'éloignait. Premier des deux Selle Français de ce barrage, le sublime Quabri de l'Ile (Pedro Veniss) prenait une option avec un sans-faute parfait et visiblement plutôt rapide (41"62) ... Mais, porté par son public, Marcus Ehning reprenait aussitôt le commandement avec l'autre Selle Français du barrage, (complètement) Prêt à Tout (propriété de Ruth Krech, membre du Jumping Owners Club )... même à une victoire (38"34) : ce qui appelle « exploser le chronomètre » : L'espoir allemand grandit avec les deux fautes de Bianca et Steve Guerdat. Restait Luciana Diniz et Fit For Fun. Une situation que la Portugaise a souvent connu, en 2011 ici même, ou encore l'an dernier à Calgary : un rêve qui s'est toujours envolé sur le dernier obstacle : « Trois fois, j'ai été deuxième d'un Grand Prix du Grand Chelem, je pense y arriver un jour ». Ce sera pour autre fois même si cette fois-ci, Diniz signait enfin un troisième sans-faute, mais dans un temps insuffisant (40"96) : « J'ai voulu prendre le même tracé que Marcus, mais c'était impossible, Fit For Fun reste une jument extraordinaire et je la remercie de me retrouver ainsi à côté d'un tel champion ». Après une troisième victoire consécutive en Coupe des Nations jeudi, rien ne pouvait arrêter la détermination de Marcus Ehning aujourd'hui signant, après 2006 avec Küchengirl, cette rare deuxième victoire personnelle dans ce mythique Grand Prix Rolex : « Finalement, je ne me sens pas si mal à Aix-la-Chapelle. Sérieusement, c'est définitivement le plus grand concours au monde et je ne vous raconte pas le bonheur d'avoir gagné le Grand Prix avec Prêt à Tout qui maîtrisait vraiment son sujet aujourd'hui ». En course pour le Rolex Grand Slam of Showjumping, le champion allemand va devoir désormais réviser sa feuille de route car Spruce Meadows ne faisait pas partir de ses projets initiaux.
Les résultats
Remporter deux fois le Grand Prix Rolex d'Aix-la-Chapelle, c'est entrer dans la légende du saut d'obstacles. C'est la fabuleuse histoire qui est arrivée aujourd'hui à Marcus Ehning, devant son public, dans un stade plein à craquer (40 000 spectateurs) au terme d'une semaine qui aura battu tous les records d'un point de vue fréquentation : pour la première fois dans l'histoire du CHIO, l'accès au cross a dû être fermé car le parcours était saturé de public ! 362 000 personnes ont assisté à ces dix journées de compétition : « C'est fou », s'étonnait lui-même le directeur du Festival mondial des sports équestres, Frank Kempermann.
 
Mais il n'y a pas que ce public extraordinaire qui confère cette dimension supplémentaire à ce Grand Prix Rolex. On parle ici d'une épreuve que chaque cavalier rêve de gagner au moins une fois dans sa vie en contemplant en entrée de piste ce fameux tableau où sont affichés les noms des vainqueurs depuis 1927, et voudrait y voir le sien ajouté à cette liste prestigieuse. Il y a cette dotation exceptionnelle d'un million d'euros à laquelle s'ajoutent éventuellement les possibilités de bonus du Rolex Grand Slam of Showjumping pour ceux qui auraient déjà gagné - ou gagneront - à Calgary, Genève ou Bois-le-Duc. Enfin, ce Grand Prix Rolex d'Aix-la-Chapelle a vraiment la saveur et la difficulté d'un championnat. Pour y « rentrer », si l'on n'est pas médaillé ou vainqueur d'un précédent Grand Prix de CSIO, il faut se battre tout au long de la semaine pour figurer parmi les 40 élus. Un parcours d'où seul, parmi les cinq Français présents, Kevin Staut a pu se sortir grâce à une seconde place de Rêveur de Hurtebise dans le Grand Prix de Nordrhein-Westphalen le vendredi. Hélas, la performance de Silver Deux de Virton dans ce Grand Prix Rolex fut quelque peu décevante, le cheval renâclant sur le célèbre double de bidets. Il faudra encore quelques temps avant de trouver un successeur à Marcel Rozier, toujours le seul Français dont le nom apparaît sur ce fameux tableau qui immortalise à jamais les grands de ce sport. Mais 1971... le temps commence à être long.
 
Autre spécificité de ce Grand Prix Rolex, son format en deux manches : les 18 meilleurs de la première se qualifiant pour la seconde. Pour y parvenir, il ne fallait pas faire plus de 4 points et rapidement pour se trouver une place derrière les 11 sans faute de la première manche. Une série ouverte par un ancien vainqueur de ce Grand Prix Rolex (2016), l'Allemand Philipp Weishaupt et LB Convall avec un peu chance de son côté car Convall percutait assez fort l'avant-dernier oxer... dont seul l'élément inférieur tomba au sol ! De cette première vague de onze sans-faute allait sortir un deuxième petit groupe de cinq doubles sans-faute. Ceux qui allaient en découdre pour cette victoire de prestige : l'Irlandais Darragh Kenny (Babalou 41), le Brésilien Pedro Veniss (Quabri de l'Ile), l'Allemand Marcus Ehning (Prêt à Tout), le Suisse Steve Guerdat (Bianca) et, seule femme dans le débat, Luciana Diniz, pour le Portugal avec la balle de caoutchouc Fit For Fun en dernière position sur la grille de départ.
Kenny et Babalou s'écroulaient : trois barres. Le podium s'éloignait. Premier des deux Selle Français de ce barrage, le sublime Quabri de l'Ile (Pedro Veniss) prenait une option avec un sans-faute parfait et visiblement plutôt rapide (41"62) ... Mais, porté par son public, Marcus Ehning reprenait aussitôt le commandement avec l'autre Selle Français du barrage, (complètement) Prêt à Tout (propriété de Ruth Krech, membre du Jumping Owners Club )... même à une victoire (38"34) : ce qui appelle « exploser le chronomètre » : L'espoir allemand grandit avec les deux fautes de Bianca et Steve Guerdat. Restait Luciana Diniz et Fit For Fun. Une situation que la Portugaise a souvent connu, en 2011 ici même, ou encore l'an dernier à Calgary : un rêve qui s'est toujours envolé sur le dernier obstacle : « Trois fois, j'ai été deuxième d'un Grand Prix du Grand Chelem, je pense y arriver un jour ». Ce sera pour autre fois même si cette fois-ci, Diniz signait enfin un troisième sans-faute, mais dans un temps insuffisant (40"96) : « J'ai voulu prendre le même tracé que Marcus, mais c'était impossible, Fit For Fun reste une jument extraordinaire et je la remercie de me retrouver ainsi à côté d'un tel champion ». Après une troisième victoire consécutive en Coupe des Nations jeudi, rien ne pouvait arrêter la détermination de Marcus Ehning aujourd'hui signant, après 2006 avec Küchengirl, cette rare deuxième victoire personnelle dans ce mythique Grand Prix Rolex : « Finalement, je ne me sens pas si mal à Aix-la-Chapelle. Sérieusement, c'est définitivement le plus grand concours au monde et je ne vous raconte pas le bonheur d'avoir gagné le Grand Prix avec Prêt à Tout qui maîtrisait vraiment son sujet aujourd'hui ». En course pour le Rolex Grand Slam of Showjumping, le champion allemand va devoir désormais réviser sa feuille de route car Spruce Meadows ne faisait pas partir de ses projets initiaux.
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