A seulement 24 ans, il était déjà médaillé d'argent olympique avec l'équipe néerlandaise. Maikel van der Vleuten est encore si jeune mais pourtant possède un palmarès déjà extraordinaire qui cette année s'est encore étoffé grâce à sa superbe victoire dans le LGCT de Madrid en Avril mais surtout sa médaille d'or aux Jeux Equestres Mondiaux et lors de la finale du circuit Coupe des Nations de Barcelone. Avec un style particulier, le fils d'Eric van der Vleuten a su se faire sa place parmi les meilleurs du monde accompagné de son fidèle VDL Groep Verdi TN NOP, dit Verdi. A 4 ans l'étalon bai intègre les écuries du batave et les deux complices réalisent ensemble leurs meilleures performances. Maikel est aussi connu pour être un cavalier très rapide et il l'a prouvé grâce à ses nombreuses victoires avec Eureka, Arera ou encore Sapphire avec qui il remporte pour la deuxième année consécutive le Grand Prix de Maastricht. Pour Equnews, Maikel revient sur son année et notamment les JEM, nous parle de son cheval et de ses ambitions :
Pouvez vous nous faire un bilan de 2014 et quelles sont vos ambitions pour l’année à venir ?
J’ai eu une année pleine de succès, j’ai eu de très bons résultats ce qui est assez important pour moi et j’aimerais continuer sur ce chemin. J’essaye d’amener de nouveaux jeunes chevaux au meilleur niveau pour qu’ils épaulent mes plus vieux. C’est quelque chose qui compte beaucoup d’après moi et j’espère que 2015 sera une aussi bonne année pour moi.
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Maikel et VDL Groep Sapphire B à Londres.[/caption]
Après le deuxième jour de compétition aux JEM, vous saviez que l’équipe néerlandaise était en tête, comment gère-t-on ce genre de pression pour réussir à aller décrocher la médaille d’or ?
C’est sûr ce n’est pas toujours une position facile à avoir mais vous devez avoir confiance en votre cheval. Je savais qu’il était dans une bonne forme et que nous avions des très bons cavaliers dans l’équipe. Et on savait tous que les chevaux sautaient bien donc nous, cavaliers, n’avions plus qu’à être concentrés sur notre travail et essayer de ne pas penser aux choses extérieures, c’est très important. On était tous très concentrés et nous savions que nous pouvions réussir dans cette deuxième manche et au final cela a payé.
Cette année les néerlandais étaient imprenables, vous gagnez en équipe les JEM puis juste après la finale Coupe des Nations à Barcelone, d’après vous qu’est ce qui a fait la différence par rapport aux autres équipes ?
Je pense que notre esprit d’équipe est extrêmement bon, c’est un de nos points forts. Nous nous battions tous ensemble et même individuellement les équipes qui nous entourent sont importantes et nous en avons de très bonnes. On travail main dans la main. Et je pense que nous avons un très bon chef d’équipe, Rob Ehrens, qui nous donne de la motivation juste au bon moment et je pense que c’est un grand atout pour nous.
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Maikel et Verdi à la visite vétérinaire des JEM[/caption]
Comment avez-vous préparé Verdi pour qu’il soit au meilleur de sa forme pour les JEM ?
En fait je n’ai pas fait grand chose différemment, parce que pendant l’année il y a tellement de concours importants et d’épreuves que vous avez envie de gagner donc on demande à son cheval d’être en forme tout l’année. La seule chose c’est que deux mois avant les championnats j’ai arrêté de le faire saillir, parce qu'il est prélevé en général pendant la saison. Donc j’ai arrêté pour qu’il soit vraiment au meilleur de sa forme. Sinon nous avons juste suivi le plan que j’avais préparé pour lui en vu des JEM dépendant de mon sentiment et de ce qui est le mieux pour mon cheval, plan qui s’est avéré bon.
Pouvez vous nous parler de Verdi, votre cheval de tête ?
D’abord c’est un plaisir de travailler avec un tel cheval. C’est un étalon mais il est très sympa, il ne fait jamais de bêtises. Et puis il adore aller au concours, c’est une grande qualité. Il veut donner le meilleur de lui pour moi et ça c’est très important, il essaye toujours. Il est très calme, ce n’est pas un stressé donc peu importe où je suis, sur une grande piste outdoor ou une très petite piste indoor il reste égal à lui-même, donc je sais toujours à quoi m’attendre avec lui.
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Maikel et Verdi lors de leur victoire au LGCT de Madrid[/caption]
Votre père, Eric van der Vleuten était un très grand cavalier, était-ce toujours une évidence pour vous de suivre ses traces ?
Il ne m’a jamais poussé quand j’étais enfant à devenir cavalier, parce qu’il disait toujours que cela devait venir de moi, je dois vraiment aimer le sport sinon ce sera trop lourd à porter de faire ça toute ma vie. Mais une fois que j’ai vraiment commencé à m’intéresser au sport et que je l’ai apprécié, alors mon père était derrière moi pour me soutenir. Et il essaye encore aujourd’hui de m’aider lorsqu’il peut.
Enfin, si vous pouviez monter un autre cheval, lequel serait-ce ?
C’est une question difficile, vraiment difficile ! Il y a tellement de très bons chevaux en ce moment qu'en choisir un n’est pas simple. Je vais dire le meilleur cheval des Jeux Equestres, Cortes. Avec lui ça a l’air simple, il donne l’impression d’être très maniable, léger et très respectueux. Il a énormément de moyens, c’est un cheval qui a tout donc je pense qu’il doit donner un très bon sentiment.
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Maikel et VDL Groep Arera C à L'Olympia de Londres[/caption]
Copyright photos : Equnews.
Auriane Tournay
A seulement 24 ans, il était déjà médaillé d'argent olympique avec l'équipe néerlandaise. Maikel van der Vleuten est encore si jeune mais pourtant possède un palmarès déjà extraordinaire qui cette année s'est encore étoffé grâce à sa superbe victoire dans le LGCT de Madrid en Avril mais surtout sa médaille d'or aux Jeux Equestres Mondiaux et lors de la finale du circuit Coupe des Nations de Barcelone. Avec un style particulier, le fils d'Eric van der Vleuten a su se faire sa place parmi les meilleurs du monde accompagné de son fidèle VDL Groep Verdi TN NOP, dit Verdi. A 4 ans l'étalon bai intègre les écuries du batave et les deux complices réalisent ensemble leurs meilleures performances. Maikel est aussi connu pour être un cavalier très rapide et il l'a prouvé grâce à ses nombreuses victoires avec Eureka, Arera ou encore Sapphire avec qui il remporte pour la deuxième année consécutive le Grand Prix de Maastricht. Pour Equnews, Maikel revient sur son année et notamment les JEM, nous parle de son cheval et de ses ambitions :
Pouvez vous nous faire un bilan de 2014 et quelles sont vos ambitions pour l’année à venir ?
J’ai eu une année pleine de succès, j’ai eu de très bons résultats ce qui est assez important pour moi et j’aimerais continuer sur ce chemin. J’essaye d’amener de nouveaux jeunes chevaux au meilleur niveau pour qu’ils épaulent mes plus vieux. C’est quelque chose qui compte beaucoup d’après moi et j’espère que 2015 sera une aussi bonne année pour moi.
[caption id="attachment_69936" align="aligncenter" width="683"] Maikel et VDL Groep Sapphire B à Londres.[/caption]
Après le deuxième jour de compétition aux JEM, vous saviez que l’équipe néerlandaise était en tête, comment gère-t-on ce genre de pression pour réussir à aller décrocher la médaille d’or ?
C’est sûr ce n’est pas toujours une position facile à avoir mais vous devez avoir confiance en votre cheval. Je savais qu’il était dans une bonne forme et que nous avions des très bons cavaliers dans l’équipe. Et on savait tous que les chevaux sautaient bien donc nous, cavaliers, n’avions plus qu’à être concentrés sur notre travail et essayer de ne pas penser aux choses extérieures, c’est très important. On était tous très concentrés et nous savions que nous pouvions réussir dans cette deuxième manche et au final cela a payé.
Cette année les néerlandais étaient imprenables, vous gagnez en équipe les JEM puis juste après la finale Coupe des Nations à Barcelone, d’après vous qu’est ce qui a fait la différence par rapport aux autres équipes ?
Je pense que notre esprit d’équipe est extrêmement bon, c’est un de nos points forts. Nous nous battions tous ensemble et même individuellement les équipes qui nous entourent sont importantes et nous en avons de très bonnes. On travail main dans la main. Et je pense que nous avons un très bon chef d’équipe, Rob Ehrens, qui nous donne de la motivation juste au bon moment et je pense que c’est un grand atout pour nous.
[caption id="attachment_69938" align="aligncenter" width="683"] Maikel et Verdi à la visite vétérinaire des JEM[/caption]
Comment avez-vous préparé Verdi pour qu’il soit au meilleur de sa forme pour les JEM ?
En fait je n’ai pas fait grand chose différemment, parce que pendant l’année il y a tellement de concours importants et d’épreuves que vous avez envie de gagner donc on demande à son cheval d’être en forme tout l’année. La seule chose c’est que deux mois avant les championnats j’ai arrêté de le faire saillir, parce qu'il est prélevé en général pendant la saison. Donc j’ai arrêté pour qu’il soit vraiment au meilleur de sa forme. Sinon nous avons juste suivi le plan que j’avais préparé pour lui en vu des JEM dépendant de mon sentiment et de ce qui est le mieux pour mon cheval, plan qui s’est avéré bon.
Pouvez vous nous parler de Verdi, votre cheval de tête ?
D’abord c’est un plaisir de travailler avec un tel cheval. C’est un étalon mais il est très sympa, il ne fait jamais de bêtises. Et puis il adore aller au concours, c’est une grande qualité. Il veut donner le meilleur de lui pour moi et ça c’est très important, il essaye toujours. Il est très calme, ce n’est pas un stressé donc peu importe où je suis, sur une grande piste outdoor ou une très petite piste indoor il reste égal à lui-même, donc je sais toujours à quoi m’attendre avec lui.
[caption id="attachment_69939" align="aligncenter" width="494"] Maikel et Verdi lors de leur victoire au LGCT de Madrid[/caption]
Votre père, Eric van der Vleuten était un très grand cavalier, était-ce toujours une évidence pour vous de suivre ses traces ?
Il ne m’a jamais poussé quand j’étais enfant à devenir cavalier, parce qu’il disait toujours que cela devait venir de moi, je dois vraiment aimer le sport sinon ce sera trop lourd à porter de faire ça toute ma vie. Mais une fois que j’ai vraiment commencé à m’intéresser au sport et que je l’ai apprécié, alors mon père était derrière moi pour me soutenir. Et il essaye encore aujourd’hui de m’aider lorsqu’il peut.
Enfin, si vous pouviez monter un autre cheval, lequel serait-ce ?
C’est une question difficile, vraiment difficile ! Il y a tellement de très bons chevaux en ce moment qu'en choisir un n’est pas simple. Je vais dire le meilleur cheval des Jeux Equestres, Cortes. Avec lui ça a l’air simple, il donne l’impression d’être très maniable, léger et très respectueux. Il a énormément de moyens, c’est un cheval qui a tout donc je pense qu’il doit donner un très bon sentiment.
[caption id="attachment_69940" align="aligncenter" width="674"] Maikel et VDL Groep Arera C à L'Olympia de Londres[/caption]
Copyright photos : Equnews.
Auriane Tournay