Deux cavaliers tiennent à ne pas manquer le rendez-vous parisien et le Master Grand Slam Super Bonus : le Britannique John Whitaker et l’Allemand Marco Kutscher. John Whitaker qui a remporté le Longines Grand Prix de Hong Kong avec son magnifique Argento reste en course pour un Super Bonus de 250 000 € en cas de deuxième victoire (non consécutive) à Paris. C’est Marco Kutscher, le n°15 mondial, qui a pris le relais à Los Angeles. Si sa victoire dans le Longines Grand Prix venait à se doubler avec un deuxième succès à Paris, la performance serait gratifiée d’un bonus de 500 000 € avec l’espoir du Super Bonus de 1 000 000 € en cas de triplé à Hong Kong.

JOHN WHITAKER

Que s’est-il passé à Los Angeles, une faute d’Argento, mais avec vous, il ne peut pas s’agir de pression...

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé exactement. Argento a été extraordinaire le premier jour, je lui ai laissé une journée de repos et il était vraiment au mieux de sa forme pour le Grand Prix et il y a eu cette faute. Je n’ai pas vraiment d’explication, peut-être était-ce de sa faute, peut-être était-ce de la mienne.

A Los Angeles, avez-vous vécu un concours différent des concours européens ?

C’était un beau concours avec une atmosphère un peu différente dans les tribunes. En tout cas, le jour du Grand Prix, l’ambiance était extraordinaire. C’est vraiment un très bel évènement.

Vous avez retrouvé une ville où vous aviez remporté il y a 30 ans votre première médaille olympique, à 29 ans... Quelle est la différence entre le John Whitaker de 29 ans et celui de 60 ans ?

Oui, cela m’a fait plaisir de me retrouver là. Pour tout vous dire, je n’ai pas l’impression que cela fait 30 ans ! Alors quelle différence... sans doute un peu plus d’expérience ! À l’époque, on y est allé avec aucune attente et on est revenu avec une médaille d’argent. Cette année j’y suis allé avec un objectif et je ne l’ai pas atteint. Ainsi va ce sport !

A Paris, vous avez toujours la possibilité de remporter le bonus de 250 000 €, vous y croyez ? comment préparez vous Argento ?

Bien sûr que j’y crois. Argento va très bien et je fais en sorte de le garder frais pour Paris, c’est pour cela que j’ai fait l’impasse sur Doha. Donc clairement, je vise ce superbonus et je fais tout pour.

MARCO KUTSCHER

Votre victoire à Los Angeles vous a t-elle donné envie de placer le Masters grand slam super Bonus et son million d’euros comme une priorité parmi vos objectifs sportifs ?

Je ne savais pas que ce Grand Slam existait. Mais maintenant, bien sûr que le challenge m’intéresse et je vais m’appliquer encore plus. Ceci dit, même sans ce Grand Slam, j’étais déjà très content de venir à Paris.

Van Gogh peut-il le faire ? aura-t-il une préparation spécifique, ciblée sur le Longines Grand Prix de Paris ?

Oui, il peut le faire, mais je ne ferai pas de préparation spéciale. Si Van Gogh est en bonne condition ce jour-là, il peut gagner ce Grand Prix comme il peut gagner n’importe quel Grand Prix.

Qu’est-ce que les concours des Longines Masters ont de plus ?

Les concours de Christophe Ameeuw se déroulent tous dans une bonne ambiance, dans un beau décor, particulièrement soigné. La marque de fabrique de ces Longines Masters est de retrouver le même environnement, le même concours à Hong Kong, Los Angeles et Paris et c’est très sympa.

Vous avez quitté les écuries Beerbaum voici un an et demi: quel est le bilan, avez-vous fait le bon choix ? Comment êtes- vous organisé, quels sont vos propriétaires ?

Ce choix était d’ordre privé puisque je voulais rejoindre ma compagne, Eva Bitter. Mais après un an et demi, le bilan sportif est très positif. J’ai de bons propriétaires, j’ai pu en garder quelques-uns que j’avais aux écuries Beerbaum et ils me permettent de garder de bons chevaux comme Van Gogh qui n’est pas à vendre.