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la leçon de vitesse de Pius Schwizer

Samedi soir, à Rabat, Pius Schwizer a démontré une nouvelle fois ses qualités de cavalier hors pair doté d'une grande rapidité au sol. Après leur triomphe en Coupe des Nations vendredi, après celui de Nadja Peter Steiner dans le Grand Prix de Tétouan dimanche dernier, la cavalerie suisse a encore confirmé sa suprématie au Maroc en signant un doublé dans le Prix Qatar, winning-tour, le moment fort de la troisième journée du CSIO 3* de Rabat. Le principe du winning-tour, épreuve en deux manches (deux « tours »), veut que ce soit le meilleur quart de la première manche, qui soit convié à disputer une deuxième manche contre la montre. Hier soir, ils étaient 35 cavaliers au départ et il y avait donc neuf places pour ce winning-tour. Avec d'excellents cavaliers au départ, le nombre de sans-faute sur la première manche a finalement dépassé ce quota et c'est ainsi à 13 que la finale se disputa. Pius Schwizer signait le premier parcours sans faute de la soirée, mais également le plus rapide, lui assurant l'avantage de partir en dernière position dans le winning-tour. Cela allait lui laisser le temps d'observer les adversaires, de coacher son épouse Florence (qui allait se classer 8ème de cette même épreuve avec un double sans-faute), puis se mettre en selle tranquillement, entrer en piste et... foncer ! Quatre seconde de mieux que sa compatriote Nadja Peter Steiner ! Des virages de folie, des verticaux attaqués avec des angles impossibles, tout cela dans la plus grande sérénité. Puis, en sortie de piste, un grand éclat de rire, comme un môme qui venait de faire un mauvais coup : « Ce soir, j'en ai vu qui ont voulu montrer qu'ils pouvaient monter. Effectivement, ils montent bien, mais je leur ai mis quelques secondes dans la vue, alors maintenant, ils peuvent aller regarder ça à la vidéo et cela pourra leur faire un petit cours », plaisantait le Suisse après son parcours de feu. L'humour n'est pas la moindre de ses qualités ! Plus sérieusement, Pius Schwizer avouait s'être bien amusé avec Léonard de la Ferme, son hongre suisse de 11 ans, complice de cette bonne partie de plaisir : « Ce cheval est capable des tout faire ; il est toujours rapide, mais de temps en temps je peux le remettre sur de gros tours et quand je l'engage sur des épreuves moins imposantes comme ce soir, il gagne très souvent. Ce n'est pas un super crack, mais c'est un cheval sur qui je peux toujours compter et quand tu sais le solliciter comme il faut, il peut tout te donner ». Pour le Suisse, la compétition est loin d'être terminée : son objectif est de réaliser le doublé dans le Grand Prix de Rabat, un an après sa première victoire dans la même épreuve : l'épreuve reine de ce week-end, avec des obstacles qui peuvent culminer jusqu'à 1m60 se disputera à partir de 15H45 sur cette belle arène de la Fédération Royale Marocaine des Sports Equestres de Dar Es Salam que les cavaliers semblent bien apprécier. Surtout les Suisses !
Samedi soir, à Rabat, Pius Schwizer a démontré une nouvelle fois ses qualités de cavalier hors pair doté d'une grande rapidité au sol. Après leur triomphe en Coupe des Nations vendredi, après celui de Nadja Peter Steiner dans le Grand Prix de Tétouan dimanche dernier, la cavalerie suisse a encore confirmé sa suprématie au Maroc en signant un doublé dans le Prix Qatar, winning-tour, le moment fort de la troisième journée du CSIO 3* de Rabat. Le principe du winning-tour, épreuve en deux manches (deux « tours »), veut que ce soit le meilleur quart de la première manche, qui soit convié à disputer une deuxième manche contre la montre. Hier soir, ils étaient 35 cavaliers au départ et il y avait donc neuf places pour ce winning-tour. Avec d'excellents cavaliers au départ, le nombre de sans-faute sur la première manche a finalement dépassé ce quota et c'est ainsi à 13 que la finale se disputa. Pius Schwizer signait le premier parcours sans faute de la soirée, mais également le plus rapide, lui assurant l'avantage de partir en dernière position dans le winning-tour. Cela allait lui laisser le temps d'observer les adversaires, de coacher son épouse Florence (qui allait se classer 8ème de cette même épreuve avec un double sans-faute), puis se mettre en selle tranquillement, entrer en piste et... foncer ! Quatre seconde de mieux que sa compatriote Nadja Peter Steiner ! Des virages de folie, des verticaux attaqués avec des angles impossibles, tout cela dans la plus grande sérénité. Puis, en sortie de piste, un grand éclat de rire, comme un môme qui venait de faire un mauvais coup : « Ce soir, j'en ai vu qui ont voulu montrer qu'ils pouvaient monter. Effectivement, ils montent bien, mais je leur ai mis quelques secondes dans la vue, alors maintenant, ils peuvent aller regarder ça à la vidéo et cela pourra leur faire un petit cours », plaisantait le Suisse après son parcours de feu. L'humour n'est pas la moindre de ses qualités ! Plus sérieusement, Pius Schwizer avouait s'être bien amusé avec Léonard de la Ferme, son hongre suisse de 11 ans, complice de cette bonne partie de plaisir : « Ce cheval est capable des tout faire ; il est toujours rapide, mais de temps en temps je peux le remettre sur de gros tours et quand je l'engage sur des épreuves moins imposantes comme ce soir, il gagne très souvent. Ce n'est pas un super crack, mais c'est un cheval sur qui je peux toujours compter et quand tu sais le solliciter comme il faut, il peut tout te donner ». Pour le Suisse, la compétition est loin d'être terminée : son objectif est de réaliser le doublé dans le Grand Prix de Rabat, un an après sa première victoire dans la même épreuve : l'épreuve reine de ce week-end, avec des obstacles qui peuvent culminer jusqu'à 1m60 se disputera à partir de 15H45 sur cette belle arène de la Fédération Royale Marocaine des Sports Equestres de Dar Es Salam que les cavaliers semblent bien apprécier. Surtout les Suisses !
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