A dix-sept ans seulement, Jos Verlooy faisait son apparition au plus haut niveau en terminant meilleur cavalier belge des Championnats d'Europe d'Herning. Deux ans plus tard, le jeune belge continue son chemin en allant de succès en succès comme à Los Angeles où il remportait son premier Grand Prix 5* ou encore à Las Vegas où il finissait cinquième de sa première Finale Coupe du Monde. Tous ses succès il les partage avec son acolyte de longue date, Domino. Nous sommes alors allés à la rencontre de ce cavalier modeste, discret, ambitieux et drôle lors du Longines Global Champions Tour d'Anvers :
Las Vegas était votre première Finale Coupe du Monde, comment vous sentiez-vous en allant là-bas ?
Je me sentais très bien, j'était très confiant en allant là-bas. Je savais depuis longtemps que j'allais sauter là-bas, donc deux mois avant j'ai pu vraiment préparer Domino pour cet événement. Il était en très bonne forme et j'espérais me classer dans les dix meilleurs. Je l'avais bien préparé pour le mettre en condition et lui faire comprendre que ça allait être une semaine très importante. Il l'a bien senti tellement il est intelligent.
Finalement vous terminez cinquième, ce qui est un très bon résultat, mais si vous n'aviez pas fait tomber la dernière barre du dernier parcours vous auriez gagné. Comment vous sentez-vous à froid à propos de cette barre ?
Je pense que je vais être énervé par cette barre pour le reste de ma carrière. Parce que comme je l'ai dit, au début je voulais faire un bon top dix, mais quand vous êtes si près, vous voulez en tirer le meilleur. Et je pense que j'aurais pu gagner, mon cheval aurait pu gagner. Mais j'étais juste trop loin du dernier. C'est sûr, cette barre m'agacera encore pendant longtemps, mais c'est le sport. Tout le monde me dit "félicitations, félicitations", et évidemment je devrais être content. Je n'ai que dix-neuf ans et je suis cinquième de la finale Coupe du Monde c'est génial. Donc après coup, je suis content mais je reste un sportif, je suis un compétiteur donc je veux toujours plus, et c'est difficile.
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Belle complicité entre Jos et Domino.[/caption]
A Las Vegas vous montiez Domino, vous avez une longue histoire tous les deux, pouvez-vous nous parler de lui ?
Je montais dans les épreuves Children, mais je voulais faire plus. Donc j'ai changé pour les épreuves Juniors, mais j'avais besoin d'un cheval pour cela. Des éleveurs sont venus nous montrer Domino, et je me suis dit qu'il avait de bons moyens. Et puis mon père m'a dit "maintenant tu peux faire les juniors, tu as un cheval de juniors, c'est Domino". A cette époque j'avais treize ou quatorze ans et Domino en avait sept. Donc on a grandi ensemble, il m'a rendu ce que je suis, et je l'ai rendu ce qu'il est.
C'est un cheval très intelligent. A la maison, il sort deux fois par jour, d'abord il est sorti en forêt puis je le monte. Il a un très bon caractère. Si c'était un humain, ce serait une personne très sympa, nous serions meilleurs amis. A la maison il est vraiment super, on ne pourrait pas en demander plus de la part d'un cheval. Il a toutes les qualités. Sa principale est le fait qu'il veuille bien faire, il a tous les moyens et tout le respect. Il veut juste sauter les obstacles sans faute et se battre pour vous. Je ne pense pas qu'il ait de défaut.
Vous avez aussi une très bonne jument qui arrive au meilleur niveau, Farfelu de la Pomme, pouvez-vous nous parler d'elle ?
J'ai eu Farfelu quand elle était jeune, elle avait six ans. Donc je l'ai façonnée. Elle s'améliore vraiment avec les années. Je dois dire, j'ai fait des 5* avec elle et elle sautait bien mais elle avait souvent une barre ou deux. Mais plus elle saute, meilleure elle est. Je pense qu'elle arrive à son meilleur niveau cette année. Hier dans la grosse épreuve (à Anvers, ndlr), j'ai eu un point de temps mais elle sautait super bien et aujourd'hui nous terminons sixième, elle était encore géniale. Je pense que c'est vraiment une très bonne jument pour le futur. Pour moi, elle sera capable d'être une jument de Grands Prix, pour les championnats, c'est plus difficile à dire mais j'ai un très bon sentiment. Elle doit juste devenir régulière et je pense qu'elle commence à le devenir. J'essaye vraiment de la construire au mieux, avant c'était souvent deux barres puis un sans faute, maintenant elle est de plus en plus souvent sans faute. Et le fait d'être constant est pour moi le plus important. Mais je crois énormément en elle, je crois en elle depuis qu'elle a six ans, mais maintenant elle devient de mieux en mieux.
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Jos et Domino dans leurs écuries.[/caption]
Vous avez eu Domino quand il était jeune, Farfelu aussi, avez-vous d'autres jeunes chevaux dans vos écuries ?
J'ai aussi Hello Sunshine. Je l'ai acheté il y a quatre mois à peu près. Mais lui a été formé par Scott Brash. Je pense qu'il peut tout sauter. Il peut faire les championnats, les Grands Prix, tout. Il a seulement neuf ans, mais il a tous les moyens du monde. Et puis quand j'ai un problème ou que j'ai un certain sentiment je peux demander à Scott ce qu'il en pense. Et il me dit ce que je dois faire donc c'est vraiment sympa.
Ce n'était pas il y a si longtemps que vous étiez sacré champion de Belgique Junior, et maintenant vous êtes au plus niveau, comment en êtes-vous arrivé là aussi vite ?
Tout est allé très vite. L'année où j'ai gagné les juniors à Pottes j'avais quinze ans. Quand j'ai eu seize ans j'ai dit à mon père que je voulais faire le grand sport. Mais il m'a dit que c'était trop tôt, alors je lui ai dit "non, je pense que je peux le faire et mon cheval est prêt", il était temps pour moi. Donc mon père a décidé que je pouvais aller monter à Calgary pendant cinq semaines. Et puis ça s'est très bien passé, dans les cinq grosses épreuves, j'étais trois fois sans faute. Puis je suis rentré à la maison et je pouvais aller aux Championnats d'Europe Senior à Herning. Donc tout est allé vraiment très vite pour moi.
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Jos et Hello Sunshine à Anvers[/caption]
Vous avez seulement dix-neuf ans, vous êtes l'un des plus jeunes cavaliers à ce niveau, quel sentiment cela donne de représenter cette jeune génération ?
Je pense être très chanceux d'être de cette génération. En Belgique nous avons tellement de bons jeunes cavaliers. Quand vous allez sur les concours 2 ou 3* ou même les concours nationaux vous voyez tous les jeunes cavaliers et ils ont tous des qualités. Je pense qu'il y a un bel avenir pour les jeunes. Et puis avec les jeunes cavaliers qui sont à ce niveau comme Bertram Allen, nous sommes amis, on parle beaucoup. Comme lorsque l'on fait les reconnaissances de piste on se dit "qu'est-ce que tu penses de cette ligne" ou des choses comme ça. On essaye vraiment de s'aider les uns les autres.
Vous vous entraînez avec Harrie Smolders, qui travaille pour votre père, pouvez-vous nous parler de ce partenariat ?
Je suis né avec Harrie. J'avais trois ans quand il est arrivé chez nous je pense, il m'a mis sur un cheval en fait. Et puis il m'a aidé à partir du premier jour, je suis très chanceux de l'avoir. Il a toute l'expérience. Si je n'avais pas Harrie, je pense que je ne serais jamais arrivé là ou je suis. Il m'a vraiment aidé à grandir. Je le vois tous les jours s’entraîner, c'est incroyable de pouvoir voir tous les jours un cavalier 5* s’entraîner à côté de vous. Vous pouvez voir comment il fait les choses, comment il travaille et ça m'a énormément aidé.
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Farfelu de la Pomme à Anvers[/caption]
Votre père est le PDG d'Eurohorse, voudriez-vous un jour travailler avec lui ? Et comment est votre relation ?
Oui, je pense qu'après un certain temps, dans le futur, je voudrai faire la partie business avec mon père. Pour l'instant je me concentre sur mon équitation, mais pourquoi pas un jour faire les deux. Mais c'est sûr, un jour j'aimerai aussi m'occuper de la partie plus business.
Mon père m'aide beaucoup, mais pas autant qu'Harrie, parce qu'il se concentre essentiellement sur l’aspect business. Donc si j'ai un problème je vais voir Harrie et il trouve une solution. Mais mon père est évidemment un soutien incroyable.
Quels sont vos objectifs pour l'année à venir ?
Mon objectif principal cette année était la Finale de la Coupe du Monde. Quand je me suis réveillé le 1er janvier je me suis dit "Je veux aller à Las Vegas" et j'y suis allé. Donc maintenant je dois me trouver de nouveaux objectifs, parce que je n'y ai pas encore pensé. Cette semaine je suis ici à Anvers, mais c'est un sentiment différent. J'étais vraiment très motivé par la finale, et maintenant c'est passé donc j'ai un peu moins cette motivation. Mais je vais bien y réfléchir et je pense que mon prochain objectif sera les Championnats d'Europe. Parce que maintenant, je pense qu'avec l'expérience que j'ai en plus, je peux vraiment avoir un bon résultat à Aix-La-Chapelle.
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Jos et Domino sont désormais des piliers de l'équipe belge[/caption]
Dirk Demeersman est le nouveau chef d'équipe belge, comment est-il ?
Dirk est un super chef d'équipe, je l'appelle tout le temps. Las Vegas était en fait sa première fois réellement en tant que chef d'équipe, je l'appelais souvent et il me motivait tout le temps. Il croyait beaucoup en moi et mon cheval. Avant las Vegas, j'ai fait quelques concours et à chaque fois il m'appelait et me disait "est-ce qu'il saute bien ? N'en fais pas trop". Il était toujours là pour moi et me donnait énormément de motivation et de confiance en moi. C'est un chef d'équipe qui donne beaucoup de confiance. Et puis il connait très bien le sport, le sentiment que l'on a et ce dont on a besoin quand on va en championnat.
Finalement, si vous pouviez monter un autre cheval du circuit, lequel serait-ce ?
Je suis très content avec Domino. Si je devais choisir je choisirais Domino. Mais si je dois en choisir un qui n'est pas à moi ce serait très difficile. Il y a tellement de bons chevaux en ce moment comme Hello Sanctos ou Cornado. Je dirais Sanctos, il est incroyable.
A dix-sept ans seulement, Jos Verlooy faisait son apparition au plus haut niveau en terminant meilleur cavalier belge des Championnats d'Europe d'Herning. Deux ans plus tard, le jeune belge continue son chemin en allant de succès en succès comme à Los Angeles où il remportait son premier Grand Prix 5* ou encore à Las Vegas où il finissait cinquième de sa première Finale Coupe du Monde. Tous ses succès il les partage avec son acolyte de longue date, Domino. Nous sommes alors allés à la rencontre de ce cavalier modeste, discret, ambitieux et drôle lors du Longines Global Champions Tour d'Anvers :
Las Vegas était votre première Finale Coupe du Monde, comment vous sentiez-vous en allant là-bas ?
Je me sentais très bien, j'était très confiant en allant là-bas. Je savais depuis longtemps que j'allais sauter là-bas, donc deux mois avant j'ai pu vraiment préparer Domino pour cet événement. Il était en très bonne forme et j'espérais me classer dans les dix meilleurs. Je l'avais bien préparé pour le mettre en condition et lui faire comprendre que ça allait être une semaine très importante. Il l'a bien senti tellement il est intelligent.
Finalement vous terminez cinquième, ce qui est un très bon résultat, mais si vous n'aviez pas fait tomber la dernière barre du dernier parcours vous auriez gagné. Comment vous sentez-vous à froid à propos de cette barre ?
Je pense que je vais être énervé par cette barre pour le reste de ma carrière. Parce que comme je l'ai dit, au début je voulais faire un bon top dix, mais quand vous êtes si près, vous voulez en tirer le meilleur. Et je pense que j'aurais pu gagner, mon cheval aurait pu gagner. Mais j'étais juste trop loin du dernier. C'est sûr, cette barre m'agacera encore pendant longtemps, mais c'est le sport. Tout le monde me dit "félicitations, félicitations", et évidemment je devrais être content. Je n'ai que dix-neuf ans et je suis cinquième de la finale Coupe du Monde c'est génial. Donc après coup, je suis content mais je reste un sportif, je suis un compétiteur donc je veux toujours plus, et c'est difficile.
[caption id="attachment_71941" align="aligncenter" width="1024"] Belle complicité entre Jos et Domino.[/caption]
A Las Vegas vous montiez Domino, vous avez une longue histoire tous les deux, pouvez-vous nous parler de lui ?
Je montais dans les épreuves Children, mais je voulais faire plus. Donc j'ai changé pour les épreuves Juniors, mais j'avais besoin d'un cheval pour cela. Des éleveurs sont venus nous montrer Domino, et je me suis dit qu'il avait de bons moyens. Et puis mon père m'a dit "maintenant tu peux faire les juniors, tu as un cheval de juniors, c'est Domino". A cette époque j'avais treize ou quatorze ans et Domino en avait sept. Donc on a grandi ensemble, il m'a rendu ce que je suis, et je l'ai rendu ce qu'il est.
C'est un cheval très intelligent. A la maison, il sort deux fois par jour, d'abord il est sorti en forêt puis je le monte. Il a un très bon caractère. Si c'était un humain, ce serait une personne très sympa, nous serions meilleurs amis. A la maison il est vraiment super, on ne pourrait pas en demander plus de la part d'un cheval. Il a toutes les qualités. Sa principale est le fait qu'il veuille bien faire, il a tous les moyens et tout le respect. Il veut juste sauter les obstacles sans faute et se battre pour vous. Je ne pense pas qu'il ait de défaut.
Vous avez aussi une très bonne jument qui arrive au meilleur niveau, Farfelu de la Pomme, pouvez-vous nous parler d'elle ?
J'ai eu Farfelu quand elle était jeune, elle avait six ans. Donc je l'ai façonnée. Elle s'améliore vraiment avec les années. Je dois dire, j'ai fait des 5* avec elle et elle sautait bien mais elle avait souvent une barre ou deux. Mais plus elle saute, meilleure elle est. Je pense qu'elle arrive à son meilleur niveau cette année. Hier dans la grosse épreuve (à Anvers, ndlr), j'ai eu un point de temps mais elle sautait super bien et aujourd'hui nous terminons sixième, elle était encore géniale. Je pense que c'est vraiment une très bonne jument pour le futur. Pour moi, elle sera capable d'être une jument de Grands Prix, pour les championnats, c'est plus difficile à dire mais j'ai un très bon sentiment. Elle doit juste devenir régulière et je pense qu'elle commence à le devenir. J'essaye vraiment de la construire au mieux, avant c'était souvent deux barres puis un sans faute, maintenant elle est de plus en plus souvent sans faute. Et le fait d'être constant est pour moi le plus important. Mais je crois énormément en elle, je crois en elle depuis qu'elle a six ans, mais maintenant elle devient de mieux en mieux.
[caption id="attachment_71942" align="aligncenter" width="960"] Jos et Domino dans leurs écuries.[/caption]
Vous avez eu Domino quand il était jeune, Farfelu aussi, avez-vous d'autres jeunes chevaux dans vos écuries ?
J'ai aussi Hello Sunshine. Je l'ai acheté il y a quatre mois à peu près. Mais lui a été formé par Scott Brash. Je pense qu'il peut tout sauter. Il peut faire les championnats, les Grands Prix, tout. Il a seulement neuf ans, mais il a tous les moyens du monde. Et puis quand j'ai un problème ou que j'ai un certain sentiment je peux demander à Scott ce qu'il en pense. Et il me dit ce que je dois faire donc c'est vraiment sympa.
Ce n'était pas il y a si longtemps que vous étiez sacré champion de Belgique Junior, et maintenant vous êtes au plus niveau, comment en êtes-vous arrivé là aussi vite ?
Tout est allé très vite. L'année où j'ai gagné les juniors à Pottes j'avais quinze ans. Quand j'ai eu seize ans j'ai dit à mon père que je voulais faire le grand sport. Mais il m'a dit que c'était trop tôt, alors je lui ai dit "non, je pense que je peux le faire et mon cheval est prêt", il était temps pour moi. Donc mon père a décidé que je pouvais aller monter à Calgary pendant cinq semaines. Et puis ça s'est très bien passé, dans les cinq grosses épreuves, j'étais trois fois sans faute. Puis je suis rentré à la maison et je pouvais aller aux Championnats d'Europe Senior à Herning. Donc tout est allé vraiment très vite pour moi.
[caption id="attachment_71944" align="aligncenter" width="1024"] Jos et Hello Sunshine à Anvers[/caption]
Vous avez seulement dix-neuf ans, vous êtes l'un des plus jeunes cavaliers à ce niveau, quel sentiment cela donne de représenter cette jeune génération ?
Je pense être très chanceux d'être de cette génération. En Belgique nous avons tellement de bons jeunes cavaliers. Quand vous allez sur les concours 2 ou 3* ou même les concours nationaux vous voyez tous les jeunes cavaliers et ils ont tous des qualités. Je pense qu'il y a un bel avenir pour les jeunes. Et puis avec les jeunes cavaliers qui sont à ce niveau comme Bertram Allen, nous sommes amis, on parle beaucoup. Comme lorsque l'on fait les reconnaissances de piste on se dit "qu'est-ce que tu penses de cette ligne" ou des choses comme ça. On essaye vraiment de s'aider les uns les autres.
Vous vous entraînez avec Harrie Smolders, qui travaille pour votre père, pouvez-vous nous parler de ce partenariat ?
Je suis né avec Harrie. J'avais trois ans quand il est arrivé chez nous je pense, il m'a mis sur un cheval en fait. Et puis il m'a aidé à partir du premier jour, je suis très chanceux de l'avoir. Il a toute l'expérience. Si je n'avais pas Harrie, je pense que je ne serais jamais arrivé là ou je suis. Il m'a vraiment aidé à grandir. Je le vois tous les jours s’entraîner, c'est incroyable de pouvoir voir tous les jours un cavalier 5* s’entraîner à côté de vous. Vous pouvez voir comment il fait les choses, comment il travaille et ça m'a énormément aidé.
[caption id="attachment_71945" align="aligncenter" width="1024"] Farfelu de la Pomme à Anvers[/caption]
Votre père est le PDG d'Eurohorse, voudriez-vous un jour travailler avec lui ? Et comment est votre relation ?
Oui, je pense qu'après un certain temps, dans le futur, je voudrai faire la partie business avec mon père. Pour l'instant je me concentre sur mon équitation, mais pourquoi pas un jour faire les deux. Mais c'est sûr, un jour j'aimerai aussi m'occuper de la partie plus business.
Mon père m'aide beaucoup, mais pas autant qu'Harrie, parce qu'il se concentre essentiellement sur l’aspect business. Donc si j'ai un problème je vais voir Harrie et il trouve une solution. Mais mon père est évidemment un soutien incroyable.
Quels sont vos objectifs pour l'année à venir ?
Mon objectif principal cette année était la Finale de la Coupe du Monde. Quand je me suis réveillé le 1er janvier je me suis dit "Je veux aller à Las Vegas" et j'y suis allé. Donc maintenant je dois me trouver de nouveaux objectifs, parce que je n'y ai pas encore pensé. Cette semaine je suis ici à Anvers, mais c'est un sentiment différent. J'étais vraiment très motivé par la finale, et maintenant c'est passé donc j'ai un peu moins cette motivation. Mais je vais bien y réfléchir et je pense que mon prochain objectif sera les Championnats d'Europe. Parce que maintenant, je pense qu'avec l'expérience que j'ai en plus, je peux vraiment avoir un bon résultat à Aix-La-Chapelle.
[caption id="attachment_71951" align="aligncenter" width="1024"] Jos et Domino sont désormais des piliers de l'équipe belge[/caption]
Dirk Demeersman est le nouveau chef d'équipe belge, comment est-il ?
Dirk est un super chef d'équipe, je l'appelle tout le temps. Las Vegas était en fait sa première fois réellement en tant que chef d'équipe, je l'appelais souvent et il me motivait tout le temps. Il croyait beaucoup en moi et mon cheval. Avant las Vegas, j'ai fait quelques concours et à chaque fois il m'appelait et me disait "est-ce qu'il saute bien ? N'en fais pas trop". Il était toujours là pour moi et me donnait énormément de motivation et de confiance en moi. C'est un chef d'équipe qui donne beaucoup de confiance. Et puis il connait très bien le sport, le sentiment que l'on a et ce dont on a besoin quand on va en championnat.
Finalement, si vous pouviez monter un autre cheval du circuit, lequel serait-ce ?
Je suis très content avec Domino. Si je devais choisir je choisirais Domino. Mais si je dois en choisir un qui n'est pas à moi ce serait très difficile. Il y a tellement de bons chevaux en ce moment comme Hello Sanctos ou Cornado. Je dirais Sanctos, il est incroyable.