Le Brésil, une terre de cavaliers tels qu'en témoignent Rodrigo Pessoa, Doda de Miranda, Pedro Veniss ou encore Marlon Modolo Zanotelli. Mais bientôt pourra surement se rajouter à cette liste le nom de Joao Victor Lima. A tout juste 17 ans, le jeune cavalier a déjà un beau palmarès à son actif avec des victoires dans des épreuves 2 et 3*. Equnews est parti à la rencontre de ce prodige qui pourrait bientôt rejoindre les très jeunes cavaliers du plus haut niveau comme Jos Verlooy, Spencer Roe ou encore Bertram Allen. Comment avez-vous commencé l’équitation ? Je faisais un autre sport au brésil avec des chevaux, qui n’est pas connu en Europe, mais c’était assez dangereux et j’étais très jeune. Alors mes parents ont décidé de m'emmener faire de l’équitation plus classique. Je ne suis pas passé par l'étape poney ; au Brésil ce n'est pas quelque chose de commun, on monte directement des chevaux. Vous êtes installé en Belgique, quand êtes-vous arrivé en Europe ? Je suis arrivé il y a deux ans dans les écuries de Ludo Philippaerts et puis je suis parti chez Nelson Pessoa pour m’entrainer avec lui. J’aime beaucoup l’Europe, et la Belgique, c’est un pays où l’on se sent beaucoup plus en sécurité comparé au Brésil. Je vis avec ma grand-mère et mes deux sœurs, mes parents ne sont pas là. Mais ils viennent très souvent nous voir. Avec qui travaillez-vous, qui est votre mentor ? Nelson Pessoa est mon mentor, je peux rester une journée entière à regarder des vidéos de lui sur youtube. Il est incroyable. On peut apprendre énormément comme cela et c’est vraiment bien de l’avoir comme entraineur. Quels sont vos objectifs principaux pour cette année ? Pour cette année j’aimerais acheter un autre cheval qui me permettrait de faire les Grand Prix 3*. J’ai seulement 17 ans donc en 2014 je ne pouvais pas sauter plus que 1m45 donc cette année j’aimerais faire plus et m’améliorer encore. Quel serait votre rêve en tant que cavalier ? J’aimerais faire partie des meilleurs, être un cavalier reconnu, et aller aux Jeux Olympiques ou aux Championnats du Monde. Qu’est-ce que cela fait de représenter le Brésil qui est une grande nation équestre à un si jeune âge ? Je n’ai pas vraiment de pression vis à vis de cela quand je rentre en piste. J’essaye juste d’apprécier le moment, je fais ce que j’aime c’est le principal. Pouvez-vous nous parler de vos différents chevaux ? J’ai une jument noire, Wamira, je l’ai depuis un an et elle est incroyable. Et j’en ai une autre appelée Quarlelie de la Louvet que je monte dans les épreuves de vitesse. C’est une super jument. Mes chevaux sont parfaits que ce soit à la maison ou en piste. Quel est le moment de votre jeune carrière qui vous a le plus marqué jusqu’à présent ? Ma victoire dans le Grand Prix 2* à Beervelde en Belgique avec Wamira. C’était la première fois que je gagnais un Grand Prix donc c’était incroyable pour moi. Comment faites-vous pour réussir à mêler sport et éducation ? Avant j’allais dans une école scandinave en Belgique mais c’était très compliqué donc maintenant je fais l’école par internet aux Etats Unis. Comme ça j’ai plus de temps pour faire ce que j’aime. C’est dur de faire les deux en même temps car si vous allez à l’école vous pouvez seulement monter un cheval en rentrant, voir deux maximum. En plus quand j’allais à l’école je ne pouvais pas être entrainé par Neco tous les jours parce qu’il ne va aux écuries que de 9h à 15h. Moi je venais beaucoup plus tard donc ce n’était pas pratique. Enfin si vous pouviez monter un autre cheval de haut niveau, lequel serait-ce ? J’aime beaucoup le cheval du cavalier marocain Abdelkebir Ouaddar, Quickly de Kreisker. Il a l’air d’avoir un caractère spécial mais il saute incroyablement bien. Il est vraiment le style de chevaux que j’aime bien. Photo : ©Equnews - Coraline Laurent.
A.T
Le Brésil, une terre de cavaliers tels qu'en témoignent Rodrigo Pessoa, Doda de Miranda, Pedro Veniss ou encore Marlon Modolo Zanotelli. Mais bientôt pourra surement se rajouter à cette liste le nom de Joao Victor Lima. A tout juste 17 ans, le jeune cavalier a déjà un beau palmarès à son actif avec des victoires dans des épreuves 2 et 3*. Equnews est parti à la rencontre de ce prodige qui pourrait bientôt rejoindre les très jeunes cavaliers du plus haut niveau comme Jos Verlooy, Spencer Roe ou encore Bertram Allen. Comment avez-vous commencé l’équitation ? Je faisais un autre sport au brésil avec des chevaux, qui n’est pas connu en Europe, mais c’était assez dangereux et j’étais très jeune. Alors mes parents ont décidé de m'emmener faire de l’équitation plus classique. Je ne suis pas passé par l'étape poney ; au Brésil ce n'est pas quelque chose de commun, on monte directement des chevaux. Vous êtes installé en Belgique, quand êtes-vous arrivé en Europe ? Je suis arrivé il y a deux ans dans les écuries de Ludo Philippaerts et puis je suis parti chez Nelson Pessoa pour m’entrainer avec lui. J’aime beaucoup l’Europe, et la Belgique, c’est un pays où l’on se sent beaucoup plus en sécurité comparé au Brésil. Je vis avec ma grand-mère et mes deux sœurs, mes parents ne sont pas là. Mais ils viennent très souvent nous voir. Avec qui travaillez-vous, qui est votre mentor ? Nelson Pessoa est mon mentor, je peux rester une journée entière à regarder des vidéos de lui sur youtube. Il est incroyable. On peut apprendre énormément comme cela et c’est vraiment bien de l’avoir comme entraineur. Quels sont vos objectifs principaux pour cette année ? Pour cette année j’aimerais acheter un autre cheval qui me permettrait de faire les Grand Prix 3*. J’ai seulement 17 ans donc en 2014 je ne pouvais pas sauter plus que 1m45 donc cette année j’aimerais faire plus et m’améliorer encore. Quel serait votre rêve en tant que cavalier ? J’aimerais faire partie des meilleurs, être un cavalier reconnu, et aller aux Jeux Olympiques ou aux Championnats du Monde. Qu’est-ce que cela fait de représenter le Brésil qui est une grande nation équestre à un si jeune âge ? Je n’ai pas vraiment de pression vis à vis de cela quand je rentre en piste. J’essaye juste d’apprécier le moment, je fais ce que j’aime c’est le principal. Pouvez-vous nous parler de vos différents chevaux ? J’ai une jument noire, Wamira, je l’ai depuis un an et elle est incroyable. Et j’en ai une autre appelée Quarlelie de la Louvet que je monte dans les épreuves de vitesse. C’est une super jument. Mes chevaux sont parfaits que ce soit à la maison ou en piste. Quel est le moment de votre jeune carrière qui vous a le plus marqué jusqu’à présent ? Ma victoire dans le Grand Prix 2* à Beervelde en Belgique avec Wamira. C’était la première fois que je gagnais un Grand Prix donc c’était incroyable pour moi. Comment faites-vous pour réussir à mêler sport et éducation ? Avant j’allais dans une école scandinave en Belgique mais c’était très compliqué donc maintenant je fais l’école par internet aux Etats Unis. Comme ça j’ai plus de temps pour faire ce que j’aime. C’est dur de faire les deux en même temps car si vous allez à l’école vous pouvez seulement monter un cheval en rentrant, voir deux maximum. En plus quand j’allais à l’école je ne pouvais pas être entrainé par Neco tous les jours parce qu’il ne va aux écuries que de 9h à 15h. Moi je venais beaucoup plus tard donc ce n’était pas pratique. Enfin si vous pouviez monter un autre cheval de haut niveau, lequel serait-ce ? J’aime beaucoup le cheval du cavalier marocain Abdelkebir Ouaddar, Quickly de Kreisker. Il a l’air d’avoir un caractère spécial mais il saute incroyablement bien. Il est vraiment le style de chevaux que j’aime bien. Photo : ©Equnews - Coraline Laurent.
A.T