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" J'avais envie de voir autre chose ", MARGAUX ROCUET

À l'aube d'un tournant décisif dans sa carrière de cavalière, Margaux Rocuet semble sereine et aborder une volonté de fer. Cette jeune femme représente la génération montante du saut d'obstacles et compte parmi les meilleurs talents de sa génération. Alors que nous apprenions il y a peu son départ des écuries de son père Bruno Rocuet, cette dernière est tournée vers l'avenir. L'avenir, il se trouve en Allemagne, dans les écuries d'Edouard de Rothschild. La jeune amazone espère pouvoir y prendre de l'expérience avec l'appui de Luciana Diniz. Celle qui fut sacrée meilleure cavalière de France en 2013 s'est confiée avec naturel et gentillesse sur les raisons de son départ, ses projets, ses chevaux.  

  • Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre départ en Allemagne et nous parler de votre nouveau projet ?
Margaux Rocuet : Cela fait déjà deux ans que je suis chez mon père, j’avais envie de voir quelque chose d’autre. Comme je suis jeune, je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant je ne le ferai jamais. J’ai commencé à collaborer avec Monsieur de Rothschild au mois de juin. Je lui ai fait part de mes projets de vouloir partir, cela s’est finalement fait assez naturellement.  
  • Comment s’est déroulé votre week-end Viennois et notamment votre récente association à Upper Star ?
M.R : Vienne n’était pas vraiment prévu au programme, je devais normalement aller au CSIO d’Arezzo en deuxième ligue avec l’équipe de France mais il se trouve que ce concours a été annulé. Edouard de Rothschild m’a proposé d’aller avec eux à Vienne pour faire une sorte de « concours test ». Tout s’est très bien passé, c’était mon premier Global Champions Tour. Il y avait une très bonne ambiance, très familiale et nous avons réussi à mettre plein de choses au point. Je faisais là-bas mes deuxième et troisième parcours avec Upper Star. Ça s’est relativement bien passé puisqu’il est cinquième le premier jour et il fait un petit quatre points dans le Grand Prix. C’est Luciana (Diniz, ndlr) qui m’a envoyé un message un jour en me demandant si à tout hasard je voudrais bien monter Upper Star en tant que deuxième cheval pour aller à Arezzo. Comme Arezzo n’a pas eu lieu, ça a été Vienne donc je m’y suis trouvée avec ce cheval en plus, c’était assez sympa.  
  • Comment allez-vous travailler en Allemagne, allez-vous vous entraîner avec Luciana Diniz ?
M.R : Il est prévu que je travaille avec Luciana mais nous allons également travailler avec des intervenants extérieurs pour avoir différents points de vue. Luciana a fait la reconnaissance avec moi pour le Grand Prix de Vienne, elle m’a donné des petits conseils sur le cheval étant donné que c’est le sien et c’est quand même elle qui le montait. Donc c’est une collaboration qui, je pense, va se faire petit à petit.   Margaux Rocuer - Qualifying de Hus
  • Savez-vous sur quelles montures vous pourrez compter prochainement ?
M.R : Les trois que j’ai actuellement sont Lewin 5, Ak’s Clowney et Upper Star. Je n’ai pas encore de précisions véritables sur les chevaux que je vais monter. Il est prévu que je monte peut-être Lacontino lors du concours à Oliva en Espagne. Pour le moment ce ne sont que des suppositions mais tout se fera avec le temps et puis surtout sur des opportunités.  
  • Quelles sont vos ambitions pour la suite ?
M.R : J’ai vraiment envie de profiter de l’expérience de Luciana pour essayer d’évoluer à plus haut niveau. Comme elle me le dit, en étant quelqu’un d’assez patient et persévérant on gravit les échelons petit à petit. Rien ne se fera du jour au lendemain. Mais mon but, dans un futur proche ou lointain, je ne sais pas, est quand même de participer à des concours 5*, pourquoi pas participer une fois de temps en temps à un CSIO avec l’équipe de France. C’est un truc qui me botte particulièrement !   Merci beaucoup à Margaux Rocuet d'avoir répondu à nos questions, nous lui souhaitons beaucoup de succès pour la suite de sa carrière !   Photos : Margaux Rocuet et Qualifying de Hus lors du Jumping d'Erquy Plage en 2013. Droits d'auteur : Equnews - Maria Guinamant  

Lucas Tracol

À l'aube d'un tournant décisif dans sa carrière de cavalière, Margaux Rocuet semble sereine et aborder une volonté de fer. Cette jeune femme représente la génération montante du saut d'obstacles et compte parmi les meilleurs talents de sa génération. Alors que nous apprenions il y a peu son départ des écuries de son père Bruno Rocuet, cette dernière est tournée vers l'avenir. L'avenir, il se trouve en Allemagne, dans les écuries d'Edouard de Rothschild. La jeune amazone espère pouvoir y prendre de l'expérience avec l'appui de Luciana Diniz. Celle qui fut sacrée meilleure cavalière de France en 2013 s'est confiée avec naturel et gentillesse sur les raisons de son départ, ses projets, ses chevaux.  

  • Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre départ en Allemagne et nous parler de votre nouveau projet ?
Margaux Rocuet : Cela fait déjà deux ans que je suis chez mon père, j’avais envie de voir quelque chose d’autre. Comme je suis jeune, je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant je ne le ferai jamais. J’ai commencé à collaborer avec Monsieur de Rothschild au mois de juin. Je lui ai fait part de mes projets de vouloir partir, cela s’est finalement fait assez naturellement.  
  • Comment s’est déroulé votre week-end Viennois et notamment votre récente association à Upper Star ?
M.R : Vienne n’était pas vraiment prévu au programme, je devais normalement aller au CSIO d’Arezzo en deuxième ligue avec l’équipe de France mais il se trouve que ce concours a été annulé. Edouard de Rothschild m’a proposé d’aller avec eux à Vienne pour faire une sorte de « concours test ». Tout s’est très bien passé, c’était mon premier Global Champions Tour. Il y avait une très bonne ambiance, très familiale et nous avons réussi à mettre plein de choses au point. Je faisais là-bas mes deuxième et troisième parcours avec Upper Star. Ça s’est relativement bien passé puisqu’il est cinquième le premier jour et il fait un petit quatre points dans le Grand Prix. C’est Luciana (Diniz, ndlr) qui m’a envoyé un message un jour en me demandant si à tout hasard je voudrais bien monter Upper Star en tant que deuxième cheval pour aller à Arezzo. Comme Arezzo n’a pas eu lieu, ça a été Vienne donc je m’y suis trouvée avec ce cheval en plus, c’était assez sympa.  
  • Comment allez-vous travailler en Allemagne, allez-vous vous entraîner avec Luciana Diniz ?
M.R : Il est prévu que je travaille avec Luciana mais nous allons également travailler avec des intervenants extérieurs pour avoir différents points de vue. Luciana a fait la reconnaissance avec moi pour le Grand Prix de Vienne, elle m’a donné des petits conseils sur le cheval étant donné que c’est le sien et c’est quand même elle qui le montait. Donc c’est une collaboration qui, je pense, va se faire petit à petit.   Margaux Rocuer - Qualifying de Hus
  • Savez-vous sur quelles montures vous pourrez compter prochainement ?
M.R : Les trois que j’ai actuellement sont Lewin 5, Ak’s Clowney et Upper Star. Je n’ai pas encore de précisions véritables sur les chevaux que je vais monter. Il est prévu que je monte peut-être Lacontino lors du concours à Oliva en Espagne. Pour le moment ce ne sont que des suppositions mais tout se fera avec le temps et puis surtout sur des opportunités.  
  • Quelles sont vos ambitions pour la suite ?
M.R : J’ai vraiment envie de profiter de l’expérience de Luciana pour essayer d’évoluer à plus haut niveau. Comme elle me le dit, en étant quelqu’un d’assez patient et persévérant on gravit les échelons petit à petit. Rien ne se fera du jour au lendemain. Mais mon but, dans un futur proche ou lointain, je ne sais pas, est quand même de participer à des concours 5*, pourquoi pas participer une fois de temps en temps à un CSIO avec l’équipe de France. C’est un truc qui me botte particulièrement !   Merci beaucoup à Margaux Rocuet d'avoir répondu à nos questions, nous lui souhaitons beaucoup de succès pour la suite de sa carrière !   Photos : Margaux Rocuet et Qualifying de Hus lors du Jumping d'Erquy Plage en 2013. Droits d'auteur : Equnews - Maria Guinamant  

Lucas Tracol

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