Au CSIO de Lummen, Equnews est parti à la rencontre d'un ancien numéro 1 mondial, champion d'Europe en 2009 et notamment vainqueur du Grand Prix CSI5* de Paris en décembre 2013. En effet Kevin Staut, intègre en 2007 avec son étalon Kraque Boom, l'équipe de France, et est devenu depuis lors le pilier et leader de cette équipe. Aujourd'hui huitième du classement mondial, le tricolore de 34ans vise les Jeux Equestres Mondiaux qui se dérouleront en Septembre sur ces terres mais aussi les Jeux Olympiques de Rio en 2016 afin de prendre une revanche sur ceux de Londres.
Quels sont vos objectifs cette saison ?
Rêveur de Hurtebise*HDC sera plus sur le système Coupe des Nations pour envisager une potentielle participation aux Jeux Equestres Mondiaux. For Joy van't Zorgvliet sera dans le même créneau et fera un ou deux CSIO avant de faire le point. Sur le Global Champions Tour je prendrai plutôt des chevaux comme Quismy des Vaux*HDC et Estoy Aqui de Muze*HDC, surtout avec les destinations un peu exotiques. Il faut prendre l’avion, il faut choisir les chevaux qui ont déjà un peu l’expérience de cela. Silvana*HDC va faire quelques étapes sur sable comme Cannes.
Comment analysez vous votre Finale Coupe du Monde ; si vous pouviez la refaire que changeriez vous ?
Je n’aurais rien changé, stratégiquement j’aurai pris Silvana quoi qu’il arrive. Ensuite pendant l’événement, le premier jour s'est mal goupillé, je fais une faute ce qui me place déjà loin dans le classement. On a vu qu'à la fin les cinq premiers avaient des scores très serrés donc la chasse avait vraiment toute son importance. Ensuite le deuxième jour pour rattraper un peu la distance j’ai pris un peu de risque au barrage et ça s’est vraiment mal passé et puis le dernier jour j’ai essayé de monter commesi c'était une épreuve complètement indépendante avec la pression en moins mais la jument a eu un petit doute la veille ce qui explique le mauvais résultat.
Au vu de l’amélioration continue des cavaliers, comment pensez vous que le sport va évoluer ?
Il y aura de plus en plus de monde au barrage, et des barrages de plus en plus rapides. Avant, faire sans faute au premier tour assurait un classement alors que maintenant il faut être double sans faute et vite pour être dans les huit premiers. De toute façon on est quand même au maximum de la technicité, il faut que cela se renouvelle, avec pas toujours les mêmes parcours, des chefs de pistes différents... Au niveau hauteur on est au maximum, c’est juste la concurrence qui est de plus en plus relevée et ce seront des épreuves de plus en plus rapides. Il faudra s’assurer d’avoir un cheval qui est rapide pour ne pas justement être dépendant d’un double sans faute lent qui nous met loin dans le classement.
Après plus d’un an avec Philippe Guerdat à la tête des bleus, quel changement avez vous pu observé par rapport à Henk Nooren ?
Henk était vraiment axé sur l’aspect purement technique, il était la pour ça au départ. Philippe a une très grosse expérience en tant que cavalier et entraîneur. Il mélange la technicité, l’esprit d’équipe et l’aspect humain. Il mélange des cavaliers, des propriétaires, des grooms et essaye d’intégrer tout le monde pour faire vraiment ce groupe le plus large et le plus motivé possible.
Si vous pouviez monter un autre cheval du circuit, lequel serait-ce ?
Nino des Buissonnets, c’est un cheval difficile mais le sentiment doit être intéressant.
Enfin, quel est votre meilleur souvenir en compétition ?
Je dirais le Championnat du Monde de Lexington : la médaille d’argent par équipe et le double sans faute de Silvana dans la Coupe des Nations.
L'équipe Equnews.fr remercie Kevin Staut pour sa disponibilité et lui souhaite le plus de succès possible !
Info : equnews.fr - Auriane Tournay, Alexandre Lourenço.
Photo : copyright equnews.fr - L.Maskens, M. Guinamant, C. Laurent, A. Tournay
Au CSIO de Lummen, Equnews est parti à la rencontre d'un ancien numéro 1 mondial, champion d'Europe en 2009 et notamment vainqueur du Grand Prix CSI5* de Paris en décembre 2013. En effet Kevin Staut, intègre en 2007 avec son étalon Kraque Boom, l'équipe de France, et est devenu depuis lors le pilier et leader de cette équipe. Aujourd'hui huitième du classement mondial, le tricolore de 34ans vise les Jeux Equestres Mondiaux qui se dérouleront en Septembre sur ces terres mais aussi les Jeux Olympiques de Rio en 2016 afin de prendre une revanche sur ceux de Londres.
Quels sont vos objectifs cette saison ?
Rêveur de Hurtebise*HDC sera plus sur le système Coupe des Nations pour envisager une potentielle participation aux Jeux Equestres Mondiaux. For Joy van't Zorgvliet sera dans le même créneau et fera un ou deux CSIO avant de faire le point. Sur le Global Champions Tour je prendrai plutôt des chevaux comme Quismy des Vaux*HDC et Estoy Aqui de Muze*HDC, surtout avec les destinations un peu exotiques. Il faut prendre l’avion, il faut choisir les chevaux qui ont déjà un peu l’expérience de cela. Silvana*HDC va faire quelques étapes sur sable comme Cannes.
Comment analysez vous votre Finale Coupe du Monde ; si vous pouviez la refaire que changeriez vous ?
Je n’aurais rien changé, stratégiquement j’aurai pris Silvana quoi qu’il arrive. Ensuite pendant l’événement, le premier jour s'est mal goupillé, je fais une faute ce qui me place déjà loin dans le classement. On a vu qu'à la fin les cinq premiers avaient des scores très serrés donc la chasse avait vraiment toute son importance. Ensuite le deuxième jour pour rattraper un peu la distance j’ai pris un peu de risque au barrage et ça s’est vraiment mal passé et puis le dernier jour j’ai essayé de monter commesi c'était une épreuve complètement indépendante avec la pression en moins mais la jument a eu un petit doute la veille ce qui explique le mauvais résultat.
Au vu de l’amélioration continue des cavaliers, comment pensez vous que le sport va évoluer ?
Il y aura de plus en plus de monde au barrage, et des barrages de plus en plus rapides. Avant, faire sans faute au premier tour assurait un classement alors que maintenant il faut être double sans faute et vite pour être dans les huit premiers. De toute façon on est quand même au maximum de la technicité, il faut que cela se renouvelle, avec pas toujours les mêmes parcours, des chefs de pistes différents... Au niveau hauteur on est au maximum, c’est juste la concurrence qui est de plus en plus relevée et ce seront des épreuves de plus en plus rapides. Il faudra s’assurer d’avoir un cheval qui est rapide pour ne pas justement être dépendant d’un double sans faute lent qui nous met loin dans le classement.
Après plus d’un an avec Philippe Guerdat à la tête des bleus, quel changement avez vous pu observé par rapport à Henk Nooren ?
Henk était vraiment axé sur l’aspect purement technique, il était la pour ça au départ. Philippe a une très grosse expérience en tant que cavalier et entraîneur. Il mélange la technicité, l’esprit d’équipe et l’aspect humain. Il mélange des cavaliers, des propriétaires, des grooms et essaye d’intégrer tout le monde pour faire vraiment ce groupe le plus large et le plus motivé possible.
Si vous pouviez monter un autre cheval du circuit, lequel serait-ce ?
Nino des Buissonnets, c’est un cheval difficile mais le sentiment doit être intéressant.
Enfin, quel est votre meilleur souvenir en compétition ?
Je dirais le Championnat du Monde de Lexington : la médaille d’argent par équipe et le double sans faute de Silvana dans la Coupe des Nations.
L'équipe Equnews.fr remercie Kevin Staut pour sa disponibilité et lui souhaite le plus de succès possible !
Info : equnews.fr - Auriane Tournay, Alexandre Lourenço.
Photo : copyright equnews.fr - L.Maskens, M. Guinamant, C. Laurent, A. Tournay