Pour la seconde année consécutive, Barcelone accueille la finale du circuit Coupe des Nations. Avec quatorze équipes au départ et une équipe quelque peu perturbée suite à de récents changements de monture, la France avait la délicate mission de reconquérir le titre qu'elle avait brillamment remporté l'an passé. Aujourd'hui se déroulait donc la première manche de cette grande échéance où seules les huit meilleures équipes seront reprises en seconde manche (samedi) pour tenter de l'emporter. Pour l'occasion, le chef de piste Espagnol avait concocté un parcours très fautif avec un dernier enchainement fatal pour la majorité des couples.
Avec la lourde tâche d'ouvrir le parcours, Luca Maria Moneta associé à son acolyte Neptune Brécourt sortait de piste sans avoir été victime d'un sursis. On aurait pu alors s'attendre à un parcours relativement accessible mais les plus grandes têtes d'affiches comme McLain Ward, Kent Farrigton ou encore le récent double champion du monde Jeroen Dubbeldam se heurtaient alors aux difficultés proposées.
La France a quant à elle manqué le rendez-vous en terminant cette journée avec un score de vingt quatre points, à la onzième place. En effet le premier tricolore à ouvrir le bal n'était autre que Simon Delestre associé de nouveau à Qlassic Bois Margot. Très en forme lors du CSI 5* de Vienne où il finissait deuxième du Grand Prix, le Lorrain rencontrait ici quelques problèmes de contrôle en fin de parcours et sortait de piste avec douze points de pénalité au compteur. À sa suite Pénélope Leprévost rectifiait de peu la contre-performance de son compatriote en signant un parcours à cinq points avec Nayana. Alors que tous les espoirs étaient en Jérôme Hurel et Quartz Rouge pour applaudir un premier sans-faute, le couple qui réalisait une démonstration d'équitation s’effondrait en fin de parcours avec une faute puis un refus sur le dernier obstacle. Enfin Kévin Staut écopait quant à lui de huit points de pénalités sur les deux derniers obstacles, après avoir parfaitement déroulé le début de sa partition.
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Photo : Daniel Deusser & Cornet d'Amour[/caption]
Il faut croire que les États-Unis n'apprécient pas cette piste espagnole puisqu'ils ne parvenaient pas à se qualifier pour la grande finale de demain, malgré les bonnes performances de Lauren Hough (Ohlala) et de Beezie Madden (Cortes C).
Coté Belge, ce fut des performances en demi-teinte. Si Olivier Philippaerts signait l'un des premiers parcours vierges de toutes pénalités, le sélectionneur adjoint Dirk Demeersman concluait son tour avec cinq fautes au compteur. À noter la bonne prestation de Niels Bruynseels et Pommeau du Heup qui n'écopaient que de quatre points pour leur seconde compétition dans le format Coupe des Nations.
La nation forte du jour n'était autre que l'équipe championne du monde à Caen cet été puisqu'elle était composée de la même cavalerie. Si Jeroen Dubbeldam essuyait huit points de Zenith SFN, ses coéquipiers Jur Vrieling, Maikel Van Der Vleuten et Gerco Schröder rectifiaient le tir avec trois parcours parfaits.
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Photo : Olivier Philippaerts & Cabrio van de Heffinck.[/caption]
Après être passé à côté de ses jeux mondiaux, le Canada se ressaisissait également grâce aux sans fautes de Yann Candele en selle sur Showgirl et au très beau parcours de Tiffany Foster malheureusement pénalisé de quatre points sur le dernier obstacle avec Tripple X III.
Enfin, le Brésil et l'Allemagne confirmaient leur rôle de nation forte en n’excédant pas une fois un score supérieur à quatre points, excepté le centaure Marcus Ehning avec Plot Blue. Ainsi l'Allemagne se classe troisième au provisoire grâce à la démonstration de Daniel Deusser et Cornet d'Amour et le Brésil sixième. Grand moment de stupéfaction pour le passage d'Edwina Tops Alexander qui quittait quant à elle la piste avec vingt points de pénalités aux rênes d'Ego van Orti.
Ainsi demain se déroulera la finale dite "consolante" pour les équipes non qualifiées pour la grande finale de samedi avec cependant de grandes nations telles que les États-Unis ou la France qui tenteront de se rattraper au maximum.
Maxence Magnin