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CSO JEM 2014 : les réactions des médaillés !

Jeroen Dubbeldam : "Je dois dire que j’étais sous beaucoup de pression et c’est d’ailleurs mon propre cheval qui m’a mis sous cette pression en étant sans faute avec Patrice. Mais j’étais très content de son sans faute, mon cheval m’a tellement apporté cette semaine et il méritait de finir avec un sans faute dans ce stade, je suis très fier de lui. J’ai eu des sentiments géniaux avec les trois autres chevaux, ils sont tous différents mais vous donnent tous le sentiment de vouloir sauter sans faute. Nous n’avons que trois minutes, et ce n’est pas assez long pour essayer de mettre le cheval à votre main. La seule chose à faire c’est trouver ses points forts pour en faire le meilleur usage possible. C’est la seule chose que l’on peut faire en si peu de temps et heureusement j’ai réussi à le faire et ils m’ont donné des magnifiques sans fautes. Je me suis amusé, il faut le dire, j’ai monté trois chevaux fantastiques, j’ai eu des sensations fantastiques et c’est incroyable d’être champion du monde grâce à eux. J’ai d’abord monté Orient Express et il est comme je me l’imaginais, un cheval avec énormément de sang, très fort surtout à gauche, et sur les obstacles il donne des sensations incroyables, il a beaucoup de réflexes et de moyens. Après c’était Cortes, je pensais lorsqu’on le regardait qu’il n’était pas très élastique mais une fois dessus il a beaucoup plus de sang que lorsqu’on le regarde, ce fût une vraie surprise. Finalement Casall, j’avais un peu peur qu’il soit fatigué, et je savais que c’était un étalon qu’il faut pousser et je le montais en dernier donc je me suis dit qu’il n’aurait plus énormément d’énergie. Mais il ne l’étais pas et m’a donné des sensations fantastiques. J’ai trouvé Zenith sur un concours en Allemagne, il faisait les épreuves jeunes chevaux, 7 – 8 ans. Je savais que mon propriétaire cherchait un cheval pour moi, j’ai beaucoup aimé ce cheval et donc peut-être qu’il pouvait me l’acheter. Le cheval est venu à l’essai chez moi une semaine ou deux et j’ai senti que le cheval avait énormément de qualités, mais qu’il était très vert et qu’il y aurait beaucoup de travail à faire. Mais nous n’avions pas peur de travailler et le cheval a montré cette semaine ce que j’ai toujours pensé de lui. J’étais peut-être plus émotif à Sydney mais j’étais plus jeune. Mais j’étais très motivé d’arriver dans les quatre premiers parce qu'à Jerez j’avais un cheval incroyable, et j’étais cinquième avant la finale. J’étais super motivé d’aller à la tournante mais je fais une très grosse faute dans la seconde manche qui m’a coûté cher et je ne me suis jamais pardonné de cela. Aujourd’hui je peux me pardonner cette erreur." Patrice Delaveau :  "C’est vrai que je suis un peu déçu, pas d’avoir rater l’or car il aurait fallu être au barrage, mais d’avoir fait un point de temps dépassé. Deuxième à quelques centièmes de secondes c’est toujours un peu difficile à avaler mais ce qui est bien c’est qu’on a réussi à éviter de leur faire faire un barrage. Jeroen a fait quatre parcours parfaits, bravo à lui, il a été le plus fort aujourd’hui. J’ai perdu un peu de temps devant l’avant dernier obstacle ; je voulais absolument garder le cheval compacté avec moi et puis j’ai fait sept foulées dans la dernière ligne, à la réception je me suis douté que j’étais court dans le temps et j’ai mis une foulée de plus à réagir et au final c’était 40 centièmes en trop. J’étais surpris de Cortes quand il est parti au galop mais en fait il a un très bon rebond et une très bonne frappe pour sauter. Casall était très agréable à monter, un peu froid dans son galop mais beaucoup de concentration et d’application sur l’obstacle. Zenith avait beaucoup de fraicheur encore, il a un saut un petit peu raide qui m’a un peu déséquilibré à la réception mais la qualité de saut était très, très bonne." Beezie Madden : "Je suis très heureuse de cette médaille. J’ai eu une semaine fantastique avec l’équipe américaine, je suis très fière de mon cheval, il a prouvé que c’était un vrai cheval de championnats en qui j’ai toujours cru et je suis très fière de lui. Je savais que j’avais le droit à une barre et un point de temps, une fois que j’ai fait la barre, la pression est montée mais le cheval a été fantastique. Zenith était ce à quoi je m’attendais, très sensible. Mais c’est un super cheval. Casall était un peu froid, mais sur la piste il est génial à monter. J’ai fait une faute dans le triple car après l’avoir vu faire cette faute avec Rolf, je l’ai un peu trop poussé dans le triple. Orient Express, j’ai adoré, des sensations incroyables au dessus de l’obstacle, il est très aérien, et il veut vraiment faire le travail correctement." Photo : Jeroen Dubbeldam et Zenith SFN dans la tournante. Copyright : equnews - Maria Guinamant.

A.T

Jeroen Dubbeldam : "Je dois dire que j’étais sous beaucoup de pression et c’est d’ailleurs mon propre cheval qui m’a mis sous cette pression en étant sans faute avec Patrice. Mais j’étais très content de son sans faute, mon cheval m’a tellement apporté cette semaine et il méritait de finir avec un sans faute dans ce stade, je suis très fier de lui. J’ai eu des sentiments géniaux avec les trois autres chevaux, ils sont tous différents mais vous donnent tous le sentiment de vouloir sauter sans faute. Nous n’avons que trois minutes, et ce n’est pas assez long pour essayer de mettre le cheval à votre main. La seule chose à faire c’est trouver ses points forts pour en faire le meilleur usage possible. C’est la seule chose que l’on peut faire en si peu de temps et heureusement j’ai réussi à le faire et ils m’ont donné des magnifiques sans fautes. Je me suis amusé, il faut le dire, j’ai monté trois chevaux fantastiques, j’ai eu des sensations fantastiques et c’est incroyable d’être champion du monde grâce à eux. J’ai d’abord monté Orient Express et il est comme je me l’imaginais, un cheval avec énormément de sang, très fort surtout à gauche, et sur les obstacles il donne des sensations incroyables, il a beaucoup de réflexes et de moyens. Après c’était Cortes, je pensais lorsqu’on le regardait qu’il n’était pas très élastique mais une fois dessus il a beaucoup plus de sang que lorsqu’on le regarde, ce fût une vraie surprise. Finalement Casall, j’avais un peu peur qu’il soit fatigué, et je savais que c’était un étalon qu’il faut pousser et je le montais en dernier donc je me suis dit qu’il n’aurait plus énormément d’énergie. Mais il ne l’étais pas et m’a donné des sensations fantastiques. J’ai trouvé Zenith sur un concours en Allemagne, il faisait les épreuves jeunes chevaux, 7 – 8 ans. Je savais que mon propriétaire cherchait un cheval pour moi, j’ai beaucoup aimé ce cheval et donc peut-être qu’il pouvait me l’acheter. Le cheval est venu à l’essai chez moi une semaine ou deux et j’ai senti que le cheval avait énormément de qualités, mais qu’il était très vert et qu’il y aurait beaucoup de travail à faire. Mais nous n’avions pas peur de travailler et le cheval a montré cette semaine ce que j’ai toujours pensé de lui. J’étais peut-être plus émotif à Sydney mais j’étais plus jeune. Mais j’étais très motivé d’arriver dans les quatre premiers parce qu'à Jerez j’avais un cheval incroyable, et j’étais cinquième avant la finale. J’étais super motivé d’aller à la tournante mais je fais une très grosse faute dans la seconde manche qui m’a coûté cher et je ne me suis jamais pardonné de cela. Aujourd’hui je peux me pardonner cette erreur." Patrice Delaveau :  "C’est vrai que je suis un peu déçu, pas d’avoir rater l’or car il aurait fallu être au barrage, mais d’avoir fait un point de temps dépassé. Deuxième à quelques centièmes de secondes c’est toujours un peu difficile à avaler mais ce qui est bien c’est qu’on a réussi à éviter de leur faire faire un barrage. Jeroen a fait quatre parcours parfaits, bravo à lui, il a été le plus fort aujourd’hui. J’ai perdu un peu de temps devant l’avant dernier obstacle ; je voulais absolument garder le cheval compacté avec moi et puis j’ai fait sept foulées dans la dernière ligne, à la réception je me suis douté que j’étais court dans le temps et j’ai mis une foulée de plus à réagir et au final c’était 40 centièmes en trop. J’étais surpris de Cortes quand il est parti au galop mais en fait il a un très bon rebond et une très bonne frappe pour sauter. Casall était très agréable à monter, un peu froid dans son galop mais beaucoup de concentration et d’application sur l’obstacle. Zenith avait beaucoup de fraicheur encore, il a un saut un petit peu raide qui m’a un peu déséquilibré à la réception mais la qualité de saut était très, très bonne." Beezie Madden : "Je suis très heureuse de cette médaille. J’ai eu une semaine fantastique avec l’équipe américaine, je suis très fière de mon cheval, il a prouvé que c’était un vrai cheval de championnats en qui j’ai toujours cru et je suis très fière de lui. Je savais que j’avais le droit à une barre et un point de temps, une fois que j’ai fait la barre, la pression est montée mais le cheval a été fantastique. Zenith était ce à quoi je m’attendais, très sensible. Mais c’est un super cheval. Casall était un peu froid, mais sur la piste il est génial à monter. J’ai fait une faute dans le triple car après l’avoir vu faire cette faute avec Rolf, je l’ai un peu trop poussé dans le triple. Orient Express, j’ai adoré, des sensations incroyables au dessus de l’obstacle, il est très aérien, et il veut vraiment faire le travail correctement." Photo : Jeroen Dubbeldam et Zenith SFN dans la tournante. Copyright : equnews - Maria Guinamant.

A.T

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