Sous le soleil valentinois, le Haras des Grillons accueillait cet après-midi pour la première fois le Grand Prix du CSI3*. Quarante-sept cravaches se sont élancées pour tenter d'emporter l'importante dotation. Dessiné par Uliano Vezzani, le parcours comprenait un triple, un délicat double mais de nombreuses autres subtilités à l'image d'une palanque très fautive en numéro sept. Sur un tracé digne d'un concours 5*, c'est au final une victoire française, de quoi régaler le public venu en masse.
Parti en numéro trois, Timothée Anciaume laissait une barre à terre sur son très bon Paddock du Plessis. Le numéro neuf mondial Rolf-Göran Bengtsson obtenait un score identique avec Unita Ask, tout comme Abdelkebir Ouaddar sur Quickly de Kreisker qui laissait la deuxième barre de la sortie du double à terre. Le récent médaillé européen, Simon Delestre, fautait à une reprise avec Chesall, tout comme son compatriote Roger-Yves Bost, juché sur Sangria du Coty. Les noms de quelques-uns à avoir abandonné donnent un aperçu de la difficulté du parcours. Thibault Pigeon, Marie Etter-Pellegrin, Philippe Rozier ou encore Carlos Lopez préféraient arrêter leur parcours prématurément. Le premier sans faute est à mettre au compte de Maelle Martin qui déroulait une très belle partition sur son bon fils de Schindler de Muze, Giovanni de la Pomme. Avec sa toute petite (un mètre cinquante-trois seulement !) mais bondissante Quolita Z, Harold Boisset se qualifiait lui aussi pour le barrage. Déjà remarquable à Dinard, Emeric Georges réalisait également un parcours parfait avec Rocker d'Ysieux, tout comme Olivier Robert et sa fille de Trésor du Renom, Quenelle du Py. Gilles Dunon permettait à la Belgique de se qualifier pour le barrage après un parcours sans pénalité.
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Olivier Robert a été quelque peu malmené par ses concurrents sur le podium du Grand Prix 3* de Valence. Crédit : Lucas Tracol - Equnews[/caption]
Cinq cavaliers se sont donc qualifiés pour le test de vitesse. Parmi eux, quatre français et un représentant belge. Partie en numéro un, la jeune amazone Maelle Martin connaissait une incompréhension avec son étalon à l'abord du double. Un refus brutal qui aurait pu engendrer des blessures pour Giovanni de la Pomme. Soucieuse de préserver l'intégrité physique de son complice, elle préférait sagement abandonner et termine donc cinquième. Harold Boisset tentait alors sa chance sur son énergique jument : ils obtenaient un très bon chronomètre de 43,57 secondes. Rapides, mais pas assez pour Olivier Robert et Quenelle du Py. Formé depuis 2007, le couple aquitain abaissait le chronomètre à 42,87 grâce à un bon tracé. Emeric George et Gilles Dunon ne pouvaient rien faire face à une telle performance, ils terminent respectivement quatrième et troisième. Olivier Robert l'emporte donc et devance Harold Boisset. Une performance qui a absolument ravi le cavalier bordelais, très démonstratif lors du tour d'honneur. Il remporte non seulement le Grand Prix 3* mais grâce à son excellent week-end (lire ici), il repart avec une très belle voiture ! Largement apprécié par les cavaliers, le concours valentinois semble donc parti sur une bonne voie, peut-être celle du niveau 5*...
J'ai vécu le meilleur week-end de ma vie à cheval ! Olivier RobertPhoto : Olivier Robert exulte après son barrage : il sait qu'il a réalisé une excellente performance ! Crédit : Lucas Tracol - Equnews
Sous le soleil valentinois, le Haras des Grillons accueillait cet après-midi pour la première fois le Grand Prix du CSI3*. Quarante-sept cravaches se sont élancées pour tenter d'emporter l'importante dotation. Dessiné par Uliano Vezzani, le parcours comprenait un triple, un délicat double mais de nombreuses autres subtilités à l'image d'une palanque très fautive en numéro sept. Sur un tracé digne d'un concours 5*, c'est au final une victoire française, de quoi régaler le public venu en masse.
Parti en numéro trois, Timothée Anciaume laissait une barre à terre sur son très bon Paddock du Plessis. Le numéro neuf mondial Rolf-Göran Bengtsson obtenait un score identique avec Unita Ask, tout comme Abdelkebir Ouaddar sur Quickly de Kreisker qui laissait la deuxième barre de la sortie du double à terre. Le récent médaillé européen, Simon Delestre, fautait à une reprise avec Chesall, tout comme son compatriote Roger-Yves Bost, juché sur Sangria du Coty. Les noms de quelques-uns à avoir abandonné donnent un aperçu de la difficulté du parcours. Thibault Pigeon, Marie Etter-Pellegrin, Philippe Rozier ou encore Carlos Lopez préféraient arrêter leur parcours prématurément. Le premier sans faute est à mettre au compte de Maelle Martin qui déroulait une très belle partition sur son bon fils de Schindler de Muze, Giovanni de la Pomme. Avec sa toute petite (un mètre cinquante-trois seulement !) mais bondissante Quolita Z, Harold Boisset se qualifiait lui aussi pour le barrage. Déjà remarquable à Dinard, Emeric Georges réalisait également un parcours parfait avec Rocker d'Ysieux, tout comme Olivier Robert et sa fille de Trésor du Renom, Quenelle du Py. Gilles Dunon permettait à la Belgique de se qualifier pour le barrage après un parcours sans pénalité.
[caption id="attachment_73557" align="aligncenter" width="801"] Olivier Robert a été quelque peu malmené par ses concurrents sur le podium du Grand Prix 3* de Valence. Crédit : Lucas Tracol - Equnews[/caption]
Cinq cavaliers se sont donc qualifiés pour le test de vitesse. Parmi eux, quatre français et un représentant belge. Partie en numéro un, la jeune amazone Maelle Martin connaissait une incompréhension avec son étalon à l'abord du double. Un refus brutal qui aurait pu engendrer des blessures pour Giovanni de la Pomme. Soucieuse de préserver l'intégrité physique de son complice, elle préférait sagement abandonner et termine donc cinquième. Harold Boisset tentait alors sa chance sur son énergique jument : ils obtenaient un très bon chronomètre de 43,57 secondes. Rapides, mais pas assez pour Olivier Robert et Quenelle du Py. Formé depuis 2007, le couple aquitain abaissait le chronomètre à 42,87 grâce à un bon tracé. Emeric George et Gilles Dunon ne pouvaient rien faire face à une telle performance, ils terminent respectivement quatrième et troisième. Olivier Robert l'emporte donc et devance Harold Boisset. Une performance qui a absolument ravi le cavalier bordelais, très démonstratif lors du tour d'honneur. Il remporte non seulement le Grand Prix 3* mais grâce à son excellent week-end (lire ici), il repart avec une très belle voiture ! Largement apprécié par les cavaliers, le concours valentinois semble donc parti sur une bonne voie, peut-être celle du niveau 5*...
J'ai vécu le meilleur week-end de ma vie à cheval ! Olivier RobertPhoto : Olivier Robert exulte après son barrage : il sait qu'il a réalisé une excellente performance ! Crédit : Lucas Tracol - Equnews