Il n'est jamais facile de partir en ouvreur sur un Grand Prix, d'autant plus devant cinquante mille personnes sur un terrain qui dépasse plusieurs terrains de football. Aix-la-Chapelle est le rendez-vous mythique annuel que tous les cavaliers mais également spectateurs attendent avec impatience. Et pour ce millésime 2016, le sport et le suspens ont été une fois de plus au rendez-vous, puisque aucun cavalier n'est parvenu à signer le parcours vierge de toute pénalité en première manche. Retour sur ce très difficile Grand Prix.
Quarante cravaches se présentaient en ce début d'après-midi sur la grande piste en herbe allemande. Premier à s'élancer, Philipp Weishaupt se confrontait donc aux difficultés proposées par le chef de piste allemand Frank Rothenburger. Ce dernier, en plus d'un chronomètre très serré, proposait comme habituellement le fameux double d'oxers sur bidet à côté du lac, ainsi qu'un triple de l'autre côté, très fautif également. Le premier cavalier Allemand se heurtait d'ailleurs face au chronomètre en selle sur le jeune étalon de neuf ans, LB Convall avec deux points de temps dépassés. Toutefois, ces pénalités lui offraient le luxe de repartir en seconde manche en antépénultième position. Avec un parcours parfait en seconde manche, et une faute pour Gerco Schröder (1+4) associé à Glock's Cognac Champblanc ainsi que deux erreurs pour Martin Fuchs (1+8) en selle sur Clooney 51, le cavalier de Ludger Beertbaum qui venait de se fiancer, remportait avec brio ce Grand Prix si difficile à gagner.
Derrière lui se classaient deux autres pointures de la discipline. Vainqueur du Grand Chelem ll'an passé avec Hello Sanctos, Scott Brash se présentait cette année avec Ursula XII. La jument qui avait été arrêté pendant presque deux ans suite à des blessures à répétition, s'est donc jouée des difficultés proposées par le chef de piste, ou presque. Après une faute en première manche, elle sortait de piste sans avoir commis d'erreur sur son second tour. Une bonne nouvelle pour son cavalier écossais qui pourra donc compter de nouveau sur cette monture d'exception. Enfin, l'Espagnol Sergio Alvarez Moya complétait le podium avec l'expérimenté Carlo 273. L'un des favoris de cette épreuve, McLain Ward, réalisait lui aussi une performance à quatre points de pénalités en première manche avec un sans-faute en seconde, sur son extraordinaire HH Azur.
[caption id="attachment_78175" align="alignnone" width="960"] Copyright : Equnews[/caption]Coté Français, la déception fut lourde pour Philippe Rozier et Simon Delestre. Alors que le premier sortait de piste avec dix-sept points au compteur sur un Rahotep de Toscane qui semblait accuser le coup en fin de parcours des efforts fournis dans cette épreuve plus ceux fournis dans la Coupe des Nations, le second réalisait avec Qlassic Bois Margot, un parcours à deux barres tombées avec un point de temps dépassé. Seul Roger-Yves Bost - qui malgré une faute sur le deuxième obstacle - se qualifiait alors pour la seconde manche avec Qoud'coeur de la Loge. Toutefois, le couple écopait de deux fautes au second tour et accrochait alors une dix-septième place finale.
Cette année encore, Aix-la-Chapelle réservait donc du grand sport avec un Grand Prix final très délicat voire même trop difficile pour certains chevaux. En plus d'un chronomètre très serré, certaines montures à l'instar de Cabrio van de Heffink (Olivier Philippaerts) ou Citizenguard Taalex (Gregory Wathelet) pourtant expérimentés à ce niveau-là, se sont même retrouvés piégés dans des combinaisons. Les résultats parlent d'ailleurs d'eux-même puisque aucun cavalier de l'élite présente sur le concours n'est parvenu à réaliser un score parfait en première manche.
Il n'est jamais facile de partir en ouvreur sur un Grand Prix, d'autant plus devant cinquante mille personnes sur un terrain qui dépasse plusieurs terrains de football. Aix-la-Chapelle est le rendez-vous mythique annuel que tous les cavaliers mais également spectateurs attendent avec impatience. Et pour ce millésime 2016, le sport et le suspens ont été une fois de plus au rendez-vous, puisque aucun cavalier n'est parvenu à signer le parcours vierge de toute pénalité en première manche. Retour sur ce très difficile Grand Prix.
Quarante cravaches se présentaient en ce début d'après-midi sur la grande piste en herbe allemande. Premier à s'élancer, Philipp Weishaupt se confrontait donc aux difficultés proposées par le chef de piste allemand Frank Rothenburger. Ce dernier, en plus d'un chronomètre très serré, proposait comme habituellement le fameux double d'oxers sur bidet à côté du lac, ainsi qu'un triple de l'autre côté, très fautif également. Le premier cavalier Allemand se heurtait d'ailleurs face au chronomètre en selle sur le jeune étalon de neuf ans, LB Convall avec deux points de temps dépassés. Toutefois, ces pénalités lui offraient le luxe de repartir en seconde manche en antépénultième position. Avec un parcours parfait en seconde manche, et une faute pour Gerco Schröder (1+4) associé à Glock's Cognac Champblanc ainsi que deux erreurs pour Martin Fuchs (1+8) en selle sur Clooney 51, le cavalier de Ludger Beertbaum qui venait de se fiancer, remportait avec brio ce Grand Prix si difficile à gagner.
Derrière lui se classaient deux autres pointures de la discipline. Vainqueur du Grand Chelem ll'an passé avec Hello Sanctos, Scott Brash se présentait cette année avec Ursula XII. La jument qui avait été arrêté pendant presque deux ans suite à des blessures à répétition, s'est donc jouée des difficultés proposées par le chef de piste, ou presque. Après une faute en première manche, elle sortait de piste sans avoir commis d'erreur sur son second tour. Une bonne nouvelle pour son cavalier écossais qui pourra donc compter de nouveau sur cette monture d'exception. Enfin, l'Espagnol Sergio Alvarez Moya complétait le podium avec l'expérimenté Carlo 273. L'un des favoris de cette épreuve, McLain Ward, réalisait lui aussi une performance à quatre points de pénalités en première manche avec un sans-faute en seconde, sur son extraordinaire HH Azur.
[caption id="attachment_78175" align="alignnone" width="960"] Copyright : Equnews[/caption]Coté Français, la déception fut lourde pour Philippe Rozier et Simon Delestre. Alors que le premier sortait de piste avec dix-sept points au compteur sur un Rahotep de Toscane qui semblait accuser le coup en fin de parcours des efforts fournis dans cette épreuve plus ceux fournis dans la Coupe des Nations, le second réalisait avec Qlassic Bois Margot, un parcours à deux barres tombées avec un point de temps dépassé. Seul Roger-Yves Bost - qui malgré une faute sur le deuxième obstacle - se qualifiait alors pour la seconde manche avec Qoud'coeur de la Loge. Toutefois, le couple écopait de deux fautes au second tour et accrochait alors une dix-septième place finale.
Cette année encore, Aix-la-Chapelle réservait donc du grand sport avec un Grand Prix final très délicat voire même trop difficile pour certains chevaux. En plus d'un chronomètre très serré, certaines montures à l'instar de Cabrio van de Heffink (Olivier Philippaerts) ou Citizenguard Taalex (Gregory Wathelet) pourtant expérimentés à ce niveau-là, se sont même retrouvés piégés dans des combinaisons. Les résultats parlent d'ailleurs d'eux-même puisque aucun cavalier de l'élite présente sur le concours n'est parvenu à réaliser un score parfait en première manche.