Elle n'a pas encore vingt ans, et pourtant. La jeune femme qui a répondu à nos questions cache derrière son sourire presque angélique une détermination trempée dans l'acier. Laetitia du Couëdic sait sans conteste où elle va. À bientôt vingt printemps, la suissesse caresse le rêve d'atteindre le niveau 5*, et c'est en s'entourant des meilleurs qu'elle compte y arriver. Après un stage d'un an au Haras de la Forge dans les installations de Kevin Staut, la jeune amazone a passé l'hiver dans les écuries du colombien Daniel Bluman. En Floride, elle participait notamment à sa toute première épreuve de la Coupe du Monde avec sa désormais fidèle Cheyenne 111 Z. C'est sous la verrière du Grand Palais que nous avons rencontré cette représentante de la Maison Hermès. Avec une grande modestie, elle s'est confiée sur son expérience aux États-Unis, nous a parlé de ses chevaux, de Kevin Staut, mais également de son avenir et de ses projets.
Vous êtes revenue de Floride il y a quelques semaines maintenant, comment se passe le retour à la réalité ?
Ça se passe bien parce que j’avoue que même si j’ai adoré la Floride, le beau temps et la chaleur, j’avais quand même envie de rentrer. Même si c’est un endroit absolument incroyable, je n’avais emmené que Cheyenne pour sauter là-bas. Donc au final les journées étaient parfois un peu longues et j’avais envie de pouvoir remonter mes chevaux à la maison, revoir ma famille également. Finalement je suis assez contente d’être rentrée même si j’ai adoré la Floride.
Vous avez participé à votre première Coupe du Monde là-bas, quel souvenir en gardez-vous ?
C’est un des parcours qui m’a le plus plu à monter. C’était un endroit vraiment magnifique, très bien organisé, et puis ça s’est très bien passé malgré mes quatre points dans le Grand Prix, c’était plutôt bien. C’est motivant car c’est quand même une bonne performance et ça montre que l’on est aussi capable de le faire.
[caption id="attachment_76707" align="aligncenter" width="200"] Auparavant sous la selle de Kevin Staut, la petite baie brune Cheyenne 111 Z a conquis le coeur de Laetitia du Couëdic grâce à sa personnalité si particulière. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]Comment va Cheyenne, et comment l’avez-vous préparée jusqu’ici ?
Cheyenne est en très bonne forme. Elle travaille normalement, ce n’est pas une jument qui saute beaucoup, au contraire elle fait pas mal de cavalettis et beaucoup de dressage pour travailler son galop. Elle saute très peu car à treize ans maintenant elle connait quand même son job par cœur. Il faut un peu la ménager mais elle sait très bien ce qu’elle fait, aujourd'hui son travail se compose donc principalement de dressage et d'entretien.
Quand vous l’avez achetée au Haras des Coudrettes, qu’est-ce qui vous a séduit chez elle ?
Ce que j’ai adoré, c’est son attitude vers l’obstacle. Elle est très volontaire, très appliquée. J’ai toujours monté des chevaux qui ont pas mal de sang et de galop comme elle donc j’ai beaucoup aimé. Je me suis tout de suite sentie très bien dessus, j’ai aimé le contact, son attitude vers les obstacles, elle m’a vraiment faite craquer.
Aux Etats-Unis, vous n’aviez pas vos autres chevaux, dont Elisa, allez-vous la récupérer maintenant que vous êtes de retour en Europe ?
Oui, j’ai recommencé à travailler Elisa. Malheureusement, elle a été victime d’une blessure l’année dernière que l’on a mis pas mal de temps à soigner parce qu’on voulait vraiment qu’elle se remette bien. Là, elle retravaille, elle saute un petit peu mais c’est du boulot car elle est très très excitée et je ne veux pas risquer qu'elle se reblesse donc on y va vraiment petit à petit. J’espère qu’elle ressautera prochainement les épreuves à un mètre quarante ou quarante-cinq aussi bien qu’elle a pu le faire auparavant. (La jument a fait son retour à la compétition il y a quelques jours à Arezzo, ndlr).
[caption id="attachment_76648" align="aligncenter" width="660"] En 2014, Laetitia du Couëdic était déjà présente au Saut Hermès, avec Elisa cette fois. © Maria Guinamant[/caption]Vous êtes restée plusieurs mois chez Kevin Staut, que retenez-vous de cette expérience, qu’avez-vous appris ?
J’ai adoré mon expérience chez Kevin Staut parce que c’est un homme de cheval comme on en voit pas beaucoup. C’est quelqu’un qui se lève tôt et qui se couche tard parce qu’il aime passer du temps avec les chevaux. Il a un respect pour l’animal qui est vraiment incroyable donc ça m’a vraiment conquise. J’aime également son esprit de remise en question, de ne jamais rejeter la faute sur le cheval. C’est vraiment quelqu’un qui est dans le doute et ça peut lui coûter parfois parce qu’il pense tellement que c’est de sa faute, alors que c’est quand même un des meilleurs cavaliers du monde. Donc j’ai vraiment beaucoup aimé son approche du cheval et du sport.
En Floride, vous étiez chez Daniel Bluman, pour quelles raisons avez-vous voulu rejoindre son écurie ?
J’ai toujours connu Daniel Bluman via Hermès (Laetitia du Couëdic et Daniel Bluman sont tous deux sponsorisés par la marque Hermès, ndlr.). On s’est toujours très bien entendu. Je l’ai appelé en fin d’année parce que mon stage chez Kevin Staut se terminait et je ne savais pas trop quoi faire, où aller. Il m’a alors dit que si je pouvais, il avait volontiers de la place pour moi avec également la possibilité de le rejoindre en Floride pour travailler les chevaux. Et c’est vrai que pour moi la Floride c’était un rêve d’enfant ! Depuis toujours je rêve d’y aller et là c’était vraiment une opportunité qui s’est présentée. Tout s’est très bien passé, j’ai beaucoup apprécié m’entraîner avec Daniel cet hiver, on s’est très bien entendu. Je suis en plus partie en Floride avec quelqu’un qui y va chaque année et qui connaît tout le programme donc c’était très rassurant pour moi.
Cette année, vous représentez la Suisse dans les Talents Hermès, cela veut tout de même dire que vous êtes une étoile montante de votre pays, comment vivez- vous ce statut ?
Je ne sais pas si c’est un statut d’étoile montante, même si c’est assez agréable à entendre car c’est vrai que j’ai décidé de ne faire que de l’équitation donc je n’ai plus grand chose à côté qui me permet d’être quelqu’un, dans le sens où c’est l’équitation qui va faire ce que je suis, ou ce que je vais être. C’est vrai que je passe beaucoup de temps à travailler, j’ai beaucoup de défauts encore à améliorer et j’ai la chance d’avoir Cheyenne qui peut m’accompagner donc c’est agréable quand on est à fond là-dedans. Quand on peut faire des concours comme ça, ça nous rappelle qu’on n’a pas travaillé pour rien, qu’on est là au milieu de tous les grands cavaliers et qu’un jour ce sera peut-être à nous si on travaille assez. C’est quelque chose que j’apprécie et qui me motive.
[caption id="attachment_76734" align="aligncenter" width="660"] Laetitia du Couëdic était présente à Paris avec sa meilleure jument, Cheyenne 111 Z. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]Est-ce que vous avez un modèle dans le saut d’obstacles ?
Je pense que je serai toujours la plus grande fan de Kevin Staut, je trouve que c’est vraiment un cavalier qui est hors norme. J’ai aussi pu passer du temps avec lui donc je l’apprécie également en tant que personne. Et si je devais citer une cavalière, ce serait Beezie Madden qui est absolument hors norme aussi et que j’ai un peu plus découverte en Floride. J’en ai évidemment toujours entendu parler, mais plus on la voit et plus on la trouve incroyable. Donc Kevin Staut et Beezie Madden sont vraiment mes deux idoles.
Si vous pouviez piquer un cheval pour le mettre dans vos écuries, lequel serait-ce ?
Sans hésiter je prendrais Barron, le cheval de Lucy Davis que j’adore. Après je pense que je suis aussi la plus heureuse avec les chevaux que j’ai chez moi aujourd’hui donc ce n’est pas du tout une plainte !
Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Bonne question ! Déjà une chose est sûre, j'aurai plus de 25 ans (âge limite pour participer aux épreuves des "Talents Hermès", ndlr.) donc j’espère que je serai dans le 5* ici. J’aimerais bien avoir un piquet de chevaux pour m’accompagner régulièrement dans les grosses épreuves. Je pense que je serai toujours basée en Suisse, dans mes écuries car je me sens bien chez moi. Je me suis juste inscrite à la Young Riders Academy parce que je trouvais le principe vraiment intéressant. Mais dix ans, c’est encore loin… Donc je pense qu’il y aura surement quelqu’un à mes côtés mais ce n’est vraiment pas mon premier soucis aujourd’hui. Tant que j’ai mes chevaux avec moi et ma famille qui me soutient, je peux être un peu n’importe où. Mais oui j’aimerais bien rester chez moi car j’ai déjà pris pas mal d’expérience ici. Si je suis prise dans la Young Riders Academy, j’aimerais bien aussi partir dans un autre pays si possible, mais du coup pour une courte durée. J’ai déjà découvert la France, qui est incroyable pour les chevaux, j’ai fait la Belgique qui est l’étoile montante du monde du cheval aussi, j’ai fait la Floride qui est encore un monde à part, donc peut-être qu’il me manquerait encore l’Allemagne !
Comptez-vous participer au Winter Equestrian Festival de Wellington tous les ans ?
Si je peux y aller j’aimerais bien car je déteste le froid ! Je suis vraiment quelqu’un qui supporte mal les températures de l’hiver, donc si possible j’aimerais bien y retourner, peut-être en mettant en place un système qui me permet d’emmener plus de chevaux et que je puisse aussi monter d’autres chevaux en concours en plus de Cheyenne.
[caption id="attachment_76735" align="aligncenter" width="660"] L'amazone suisse félicite Cheyenne 111 Z après un sans faute lors des Talents Hermès. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]Elle n'a pas encore vingt ans, et pourtant. La jeune femme qui a répondu à nos questions cache derrière son sourire presque angélique une détermination trempée dans l'acier. Laetitia du Couëdic sait sans conteste où elle va. À bientôt vingt printemps, la suissesse caresse le rêve d'atteindre le niveau 5*, et c'est en s'entourant des meilleurs qu'elle compte y arriver. Après un stage d'un an au Haras de la Forge dans les installations de Kevin Staut, la jeune amazone a passé l'hiver dans les écuries du colombien Daniel Bluman. En Floride, elle participait notamment à sa toute première épreuve de la Coupe du Monde avec sa désormais fidèle Cheyenne 111 Z. C'est sous la verrière du Grand Palais que nous avons rencontré cette représentante de la Maison Hermès. Avec une grande modestie, elle s'est confiée sur son expérience aux États-Unis, nous a parlé de ses chevaux, de Kevin Staut, mais également de son avenir et de ses projets.
Vous êtes revenue de Floride il y a quelques semaines maintenant, comment se passe le retour à la réalité ?
Ça se passe bien parce que j’avoue que même si j’ai adoré la Floride, le beau temps et la chaleur, j’avais quand même envie de rentrer. Même si c’est un endroit absolument incroyable, je n’avais emmené que Cheyenne pour sauter là-bas. Donc au final les journées étaient parfois un peu longues et j’avais envie de pouvoir remonter mes chevaux à la maison, revoir ma famille également. Finalement je suis assez contente d’être rentrée même si j’ai adoré la Floride.
Vous avez participé à votre première Coupe du Monde là-bas, quel souvenir en gardez-vous ?
C’est un des parcours qui m’a le plus plu à monter. C’était un endroit vraiment magnifique, très bien organisé, et puis ça s’est très bien passé malgré mes quatre points dans le Grand Prix, c’était plutôt bien. C’est motivant car c’est quand même une bonne performance et ça montre que l’on est aussi capable de le faire.
[caption id="attachment_76707" align="aligncenter" width="200"] Auparavant sous la selle de Kevin Staut, la petite baie brune Cheyenne 111 Z a conquis le coeur de Laetitia du Couëdic grâce à sa personnalité si particulière. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]Comment va Cheyenne, et comment l’avez-vous préparée jusqu’ici ?
Cheyenne est en très bonne forme. Elle travaille normalement, ce n’est pas une jument qui saute beaucoup, au contraire elle fait pas mal de cavalettis et beaucoup de dressage pour travailler son galop. Elle saute très peu car à treize ans maintenant elle connait quand même son job par cœur. Il faut un peu la ménager mais elle sait très bien ce qu’elle fait, aujourd'hui son travail se compose donc principalement de dressage et d'entretien.
Quand vous l’avez achetée au Haras des Coudrettes, qu’est-ce qui vous a séduit chez elle ?
Ce que j’ai adoré, c’est son attitude vers l’obstacle. Elle est très volontaire, très appliquée. J’ai toujours monté des chevaux qui ont pas mal de sang et de galop comme elle donc j’ai beaucoup aimé. Je me suis tout de suite sentie très bien dessus, j’ai aimé le contact, son attitude vers les obstacles, elle m’a vraiment faite craquer.
Aux Etats-Unis, vous n’aviez pas vos autres chevaux, dont Elisa, allez-vous la récupérer maintenant que vous êtes de retour en Europe ?
Oui, j’ai recommencé à travailler Elisa. Malheureusement, elle a été victime d’une blessure l’année dernière que l’on a mis pas mal de temps à soigner parce qu’on voulait vraiment qu’elle se remette bien. Là, elle retravaille, elle saute un petit peu mais c’est du boulot car elle est très très excitée et je ne veux pas risquer qu'elle se reblesse donc on y va vraiment petit à petit. J’espère qu’elle ressautera prochainement les épreuves à un mètre quarante ou quarante-cinq aussi bien qu’elle a pu le faire auparavant. (La jument a fait son retour à la compétition il y a quelques jours à Arezzo, ndlr).
[caption id="attachment_76648" align="aligncenter" width="660"] En 2014, Laetitia du Couëdic était déjà présente au Saut Hermès, avec Elisa cette fois. © Maria Guinamant[/caption]Vous êtes restée plusieurs mois chez Kevin Staut, que retenez-vous de cette expérience, qu’avez-vous appris ?
J’ai adoré mon expérience chez Kevin Staut parce que c’est un homme de cheval comme on en voit pas beaucoup. C’est quelqu’un qui se lève tôt et qui se couche tard parce qu’il aime passer du temps avec les chevaux. Il a un respect pour l’animal qui est vraiment incroyable donc ça m’a vraiment conquise. J’aime également son esprit de remise en question, de ne jamais rejeter la faute sur le cheval. C’est vraiment quelqu’un qui est dans le doute et ça peut lui coûter parfois parce qu’il pense tellement que c’est de sa faute, alors que c’est quand même un des meilleurs cavaliers du monde. Donc j’ai vraiment beaucoup aimé son approche du cheval et du sport.
En Floride, vous étiez chez Daniel Bluman, pour quelles raisons avez-vous voulu rejoindre son écurie ?
J’ai toujours connu Daniel Bluman via Hermès (Laetitia du Couëdic et Daniel Bluman sont tous deux sponsorisés par la marque Hermès, ndlr.). On s’est toujours très bien entendu. Je l’ai appelé en fin d’année parce que mon stage chez Kevin Staut se terminait et je ne savais pas trop quoi faire, où aller. Il m’a alors dit que si je pouvais, il avait volontiers de la place pour moi avec également la possibilité de le rejoindre en Floride pour travailler les chevaux. Et c’est vrai que pour moi la Floride c’était un rêve d’enfant ! Depuis toujours je rêve d’y aller et là c’était vraiment une opportunité qui s’est présentée. Tout s’est très bien passé, j’ai beaucoup apprécié m’entraîner avec Daniel cet hiver, on s’est très bien entendu. Je suis en plus partie en Floride avec quelqu’un qui y va chaque année et qui connaît tout le programme donc c’était très rassurant pour moi.
Cette année, vous représentez la Suisse dans les Talents Hermès, cela veut tout de même dire que vous êtes une étoile montante de votre pays, comment vivez- vous ce statut ?
Je ne sais pas si c’est un statut d’étoile montante, même si c’est assez agréable à entendre car c’est vrai que j’ai décidé de ne faire que de l’équitation donc je n’ai plus grand chose à côté qui me permet d’être quelqu’un, dans le sens où c’est l’équitation qui va faire ce que je suis, ou ce que je vais être. C’est vrai que je passe beaucoup de temps à travailler, j’ai beaucoup de défauts encore à améliorer et j’ai la chance d’avoir Cheyenne qui peut m’accompagner donc c’est agréable quand on est à fond là-dedans. Quand on peut faire des concours comme ça, ça nous rappelle qu’on n’a pas travaillé pour rien, qu’on est là au milieu de tous les grands cavaliers et qu’un jour ce sera peut-être à nous si on travaille assez. C’est quelque chose que j’apprécie et qui me motive.
[caption id="attachment_76734" align="aligncenter" width="660"] Laetitia du Couëdic était présente à Paris avec sa meilleure jument, Cheyenne 111 Z. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]Est-ce que vous avez un modèle dans le saut d’obstacles ?
Je pense que je serai toujours la plus grande fan de Kevin Staut, je trouve que c’est vraiment un cavalier qui est hors norme. J’ai aussi pu passer du temps avec lui donc je l’apprécie également en tant que personne. Et si je devais citer une cavalière, ce serait Beezie Madden qui est absolument hors norme aussi et que j’ai un peu plus découverte en Floride. J’en ai évidemment toujours entendu parler, mais plus on la voit et plus on la trouve incroyable. Donc Kevin Staut et Beezie Madden sont vraiment mes deux idoles.
Si vous pouviez piquer un cheval pour le mettre dans vos écuries, lequel serait-ce ?
Sans hésiter je prendrais Barron, le cheval de Lucy Davis que j’adore. Après je pense que je suis aussi la plus heureuse avec les chevaux que j’ai chez moi aujourd’hui donc ce n’est pas du tout une plainte !
Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Bonne question ! Déjà une chose est sûre, j'aurai plus de 25 ans (âge limite pour participer aux épreuves des "Talents Hermès", ndlr.) donc j’espère que je serai dans le 5* ici. J’aimerais bien avoir un piquet de chevaux pour m’accompagner régulièrement dans les grosses épreuves. Je pense que je serai toujours basée en Suisse, dans mes écuries car je me sens bien chez moi. Je me suis juste inscrite à la Young Riders Academy parce que je trouvais le principe vraiment intéressant. Mais dix ans, c’est encore loin… Donc je pense qu’il y aura surement quelqu’un à mes côtés mais ce n’est vraiment pas mon premier soucis aujourd’hui. Tant que j’ai mes chevaux avec moi et ma famille qui me soutient, je peux être un peu n’importe où. Mais oui j’aimerais bien rester chez moi car j’ai déjà pris pas mal d’expérience ici. Si je suis prise dans la Young Riders Academy, j’aimerais bien aussi partir dans un autre pays si possible, mais du coup pour une courte durée. J’ai déjà découvert la France, qui est incroyable pour les chevaux, j’ai fait la Belgique qui est l’étoile montante du monde du cheval aussi, j’ai fait la Floride qui est encore un monde à part, donc peut-être qu’il me manquerait encore l’Allemagne !
Comptez-vous participer au Winter Equestrian Festival de Wellington tous les ans ?
Si je peux y aller j’aimerais bien car je déteste le froid ! Je suis vraiment quelqu’un qui supporte mal les températures de l’hiver, donc si possible j’aimerais bien y retourner, peut-être en mettant en place un système qui me permet d’emmener plus de chevaux et que je puisse aussi monter d’autres chevaux en concours en plus de Cheyenne.
[caption id="attachment_76735" align="aligncenter" width="660"] L'amazone suisse félicite Cheyenne 111 Z après un sans faute lors des Talents Hermès. © Maria Guinamant - Equnews[/caption]