Un CSI5* tel que le LGCT-LPEJ, c’est un mélange entre une organisation sans faille, les meilleurs cavaliers et chevaux du monde, mais aussi des parcours savamment dosés. Pour ce dernier point, c’est le chef de piste français Grégory Bodo qui sera en charge de la création des tracés. Véritable architecte du concours, le français Grégory Bodo est pour la première fois chef de piste du LGCT-LPEJ. Professeur de marketing la semaine, il retrouve les pistes de compétition le week-end. A dix-huit ans, il montait son premier parcours officiel, il est désormais sollicité pour des compétitions de haut niveau. Son expérience de cavalier en compétition sur des épreuves à 1.30m, lui a apporté beaucoup de connaissances, telles que la maîtrise du mécanisme du cheval, de son comportement, ou encore la relation avec l’animal. Pour Grégory, être un bon chef de piste est avant tout de respecter l’intégrité du cheval et de préserver son bien-être. Son travail consiste à concevoir des parcours en fonction de différents critères tels que le niveau de l’épreuve, des cavaliers et des chevaux, du terrain, du barème et du règlement. Il doit trouver un équilibre en proposant des difficultés afin de départager les meilleurs. Cinq questions à Gregory Bodo Vous êtes reconnu dans votre profession et vous êtes le chef de piste de nombreux concours internationaux… que signifie pour vous de monter la piste du Longines Global Champions Tour - Longines Paris Eiffel Jumping ? Effectivement, ce sera une première pour moi de monter la piste de ce concours. Cependant, ce sera la deuxième compétition du Longines Global Champions Tour où j’ai la chance d’être chef de piste, après Cannes la semaine dernière. Intervenir sur un concours comme le LGCT-LPEJ, c’est quelque chose de très important pour moi, j’en suis vraiment honoré. De plus, l’organisation du concours me donne toute sa confiance, c’est donc une immense satisfaction. Enfin, participer à un événement de cette importance est pour moi une opportunité pour atteindre, encore d’un peu plus près, la scène internationale de haut niveau. Vous êtes connu pour monter des parcours véritablement respectueux de l’intégrité du cheval, comment arrivez-vous à rester dans cette optique tout en mettant des difficultés techniques pour des épreuves cinq étoiles, le plus haut niveau mondial ? Il n’y a pas de secret, il faut s’adapter. En effet, le niveau de progression des chevaux et des cavaliers ne fait que de s’améliorer ces dernières années, il faut donc se creuser la tête pour proposer des parcours qui peuvent créer de la faute et trouver le juste milieu. C’est une des choses les plus compliquée, de trouver le bon dosage de difficulté sans mettre les chevaux à l’effort. Pour y parvenir, j’analyse beaucoup, je regarde comment les chevaux fonctionnent. Mon principe premier est de proposer des parcours dans le mouvement en avant, je fais donc en sorte de l’appliquer sur tous les concours auquel je me rends. En somme, j’essaye d’obliger les cavaliers à rentrer dans leur parcours en avançant dès la ligne de départ, en imposant un certain rythme à leur monture. Ce mouvement en avant va en partie générer de la faute dite « naturelle », et c’est celle-ci que je recherche. Je vais donner de la difficulté dans l’aspect technique, au niveau des distances, de la configuration des obstacles ou encore la légèreté. J’aime beaucoup faire des parcours qui nécessitent une certaine réflexion de la part du cavalier, mais sans jamais mettre les chevaux à l’effort. Avez-vous déjà des idées de parcours pour le LGCT-LPEJ ? J’ai déjà des idées de débuts de parcours qui se dessinent, mais rien de concret pour le moment. J’ai quelques bases qui sont liées notamment au premier jour de la Global Champions League et j’ai également commencé à avancer sur le parcours du Grand Prix. Mais à ce jour, rien est finalisé. Pour des grosses échéances comme celle-ci, y a-t-il des éléments auxquels faut-il impérativement penser ? Ces échéances-là ne se préparent pas comme d’autres concours, comme les nationaux. Il y a vraiment de nombreux éléments à prendre en compte : des paramètres comme les sponsors, le timing, les médias, la télévision sont à anticiper en amont. Les organisateurs doivent avoir les plans avec la répartition des obstacles, les côtes et les dimensions quelques jours avant le début de la compétition. Je dois également respecter des contraintes liées au Longines Global Champions Tour, par exemple au niveau du nombre d’obstacles Longines sur la piste. Il y a également des spectacles entre les épreuves, je dois donc aussi en tenir compte pour ne pas les gêner avec les changements de parcours. Ce sont beaucoup de détails auxquels il faut penser pour que tout se passe pour le mieux. D’après-vous quelles sont les particularités de cette piste ? J’ai été invité il y a trois ans sur la piste du LGCT-LPEJ en tant qu’assistant mais je n’y suis pas retourné depuis. Je sais que c’est une piste qui est particulière, car c’est l’une des plus exiguë du circuit, comme celle de Cannes par exemple. C’est-à-dire que pour un concours en extérieur, c’est une piste assez confinée. De ce fait, les parcours ne sont pas évidents à tracer. J’aime qu’il y ait de la galopade sur les tours que je monte et sur une petite piste ce n’est pas toujours facile. Je dois donc aussi travailler cet aspect-là, qui est celui de proposer les parcours les plus adaptés sur une piste extérieure de ce format.
Un CSI5* tel que le LGCT-LPEJ, c’est un mélange entre une organisation sans faille, les meilleurs cavaliers et chevaux du monde, mais aussi des parcours savamment dosés. Pour ce dernier point, c’est le chef de piste français Grégory Bodo qui sera en charge de la création des tracés. Véritable architecte du concours, le français Grégory Bodo est pour la première fois chef de piste du LGCT-LPEJ. Professeur de marketing la semaine, il retrouve les pistes de compétition le week-end. A dix-huit ans, il montait son premier parcours officiel, il est désormais sollicité pour des compétitions de haut niveau. Son expérience de cavalier en compétition sur des épreuves à 1.30m, lui a apporté beaucoup de connaissances, telles que la maîtrise du mécanisme du cheval, de son comportement, ou encore la relation avec l’animal. Pour Grégory, être un bon chef de piste est avant tout de respecter l’intégrité du cheval et de préserver son bien-être. Son travail consiste à concevoir des parcours en fonction de différents critères tels que le niveau de l’épreuve, des cavaliers et des chevaux, du terrain, du barème et du règlement. Il doit trouver un équilibre en proposant des difficultés afin de départager les meilleurs. Cinq questions à Gregory Bodo Vous êtes reconnu dans votre profession et vous êtes le chef de piste de nombreux concours internationaux… que signifie pour vous de monter la piste du Longines Global Champions Tour - Longines Paris Eiffel Jumping ? Effectivement, ce sera une première pour moi de monter la piste de ce concours. Cependant, ce sera la deuxième compétition du Longines Global Champions Tour où j’ai la chance d’être chef de piste, après Cannes la semaine dernière. Intervenir sur un concours comme le LGCT-LPEJ, c’est quelque chose de très important pour moi, j’en suis vraiment honoré. De plus, l’organisation du concours me donne toute sa confiance, c’est donc une immense satisfaction. Enfin, participer à un événement de cette importance est pour moi une opportunité pour atteindre, encore d’un peu plus près, la scène internationale de haut niveau. Vous êtes connu pour monter des parcours véritablement respectueux de l’intégrité du cheval, comment arrivez-vous à rester dans cette optique tout en mettant des difficultés techniques pour des épreuves cinq étoiles, le plus haut niveau mondial ? Il n’y a pas de secret, il faut s’adapter. En effet, le niveau de progression des chevaux et des cavaliers ne fait que de s’améliorer ces dernières années, il faut donc se creuser la tête pour proposer des parcours qui peuvent créer de la faute et trouver le juste milieu. C’est une des choses les plus compliquée, de trouver le bon dosage de difficulté sans mettre les chevaux à l’effort. Pour y parvenir, j’analyse beaucoup, je regarde comment les chevaux fonctionnent. Mon principe premier est de proposer des parcours dans le mouvement en avant, je fais donc en sorte de l’appliquer sur tous les concours auquel je me rends. En somme, j’essaye d’obliger les cavaliers à rentrer dans leur parcours en avançant dès la ligne de départ, en imposant un certain rythme à leur monture. Ce mouvement en avant va en partie générer de la faute dite « naturelle », et c’est celle-ci que je recherche. Je vais donner de la difficulté dans l’aspect technique, au niveau des distances, de la configuration des obstacles ou encore la légèreté. J’aime beaucoup faire des parcours qui nécessitent une certaine réflexion de la part du cavalier, mais sans jamais mettre les chevaux à l’effort. Avez-vous déjà des idées de parcours pour le LGCT-LPEJ ? J’ai déjà des idées de débuts de parcours qui se dessinent, mais rien de concret pour le moment. J’ai quelques bases qui sont liées notamment au premier jour de la Global Champions League et j’ai également commencé à avancer sur le parcours du Grand Prix. Mais à ce jour, rien est finalisé. Pour des grosses échéances comme celle-ci, y a-t-il des éléments auxquels faut-il impérativement penser ? Ces échéances-là ne se préparent pas comme d’autres concours, comme les nationaux. Il y a vraiment de nombreux éléments à prendre en compte : des paramètres comme les sponsors, le timing, les médias, la télévision sont à anticiper en amont. Les organisateurs doivent avoir les plans avec la répartition des obstacles, les côtes et les dimensions quelques jours avant le début de la compétition. Je dois également respecter des contraintes liées au Longines Global Champions Tour, par exemple au niveau du nombre d’obstacles Longines sur la piste. Il y a également des spectacles entre les épreuves, je dois donc aussi en tenir compte pour ne pas les gêner avec les changements de parcours. Ce sont beaucoup de détails auxquels il faut penser pour que tout se passe pour le mieux. D’après-vous quelles sont les particularités de cette piste ? J’ai été invité il y a trois ans sur la piste du LGCT-LPEJ en tant qu’assistant mais je n’y suis pas retourné depuis. Je sais que c’est une piste qui est particulière, car c’est l’une des plus exiguë du circuit, comme celle de Cannes par exemple. C’est-à-dire que pour un concours en extérieur, c’est une piste assez confinée. De ce fait, les parcours ne sont pas évidents à tracer. J’aime qu’il y ait de la galopade sur les tours que je monte et sur une petite piste ce n’est pas toujours facile. Je dois donc aussi travailler cet aspect-là, qui est celui de proposer les parcours les plus adaptés sur une piste extérieure de ce format.