Au détour d’une sortie de piste au Morocco Royal Tour de Tétouan, nous avons rencontré Abdelkebir Ouaddar. Véritable star de la discipline dans son pays, le premier cavalier marocain olympique à répondu à nos questions, toujours avec cette gentillesse qui lui est propre.
Equnews : Pouvez-vous nous dresser un bilan de cette première échéance olympique ?
A.O : « C’était une grande fierté pour moi, d’autant plus que j’étais le porte-drapeau de mon pays, ce qui est pour moi le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un sportif. Mon pays m’a remercié d’une façon incroyable. C’était une expérience incroyable, différente des autres championnats car l’on apprend beaucoup de choses qui ne sont pas habituelles, on prend de la maturité. En ce qui concerne mes performances avec Quickly, j’en suis ravi. Le cheval avait déjà fait une finale Coupe du Monde, les Jeux Équestres Mondiaux, il ne manquait plus que les Jeux Olympiques. Il a répondu présent et était extraordinaire lors de ces jeux même si le résultat n'était pas à la hauteur de mes espérances le cheval à été parfait ».
[caption id="attachment_79327" align="alignnone" width="900"] Avec Cher V, le marocain construit l'avenir pour épauler sa star Quickly[/caption]Vous étiez le seul cavalier marocain présent sur ces jeux, l’absence de votre équipe vous a-t-elle manquée lors de ce championnat ?
« Absolument. Lorsque l’on est en équipe, on se soutient mutuellement, on se donne du courage. En fait, partir en individuel est plus difficile. On part déjà en se disant que l’on doit être bon sur toutes les épreuves par équipes pour être qualifié lors de la finale en individuel, c’est un stress en plus. Concourir en équipes nous rassure. D’ailleurs, si l’on se base sur tous les champions olympiques, aucun ne courait en individuel. Après, pouvoir participer à cette échéance reste toujours une fierté. »
Comment avez-vous vécu votre retour au Maroc ou en France ? Est-ce que votre image a-t-elle changé ?
« Pour les personnes qui connaissent le sport, ça n’a rien changé. Nous sommes tous revenus contents, on ne peut pas gagner tous les week-ends. En plus, les Français ont tout raflé, cela m’a vraiment fait plaisir pour eux. Mais mon image n’a pas changé, je pense. L’équitation est un sport où il faut rester humble, faut rester soi-même, et je pense que c’est ce que les gens apprécient. En tout cas, j’essaye de rester dans cette optique-là. »
[caption id="attachment_79325" align="alignnone" width="900"] "Kébir" de son surnom, véritable star au Maroc[/caption]Quelle est la suite du programme pour votre cheval de tête Quickly de Kreisker ?
« Quickly est ici à Tétouan avec ses copains, mais il les regarde sauter de son box et à l’entrainement. Il sera présent à Rabat la semaine prochaine, mais je ne peux pas lui faire sauter les trois étapes sachant qu’il sera ensuite au CSI 5*-W de Lyon. Ensuite, il fera quelques concours mais observera une bonne période de repos. L’avantage, c’est qu’il ne reproduit pas, le roi respecte sa carrière sportive pour l’instant. »
Pouvez-vous nous parler du circuit MRT (Morocco Royal Tour) ?
« Ce concours nous apporte beaucoup de choses. C’est la septième édition de ce circuit et les améliorations ne cessent d’augmenter. Aujourd’hui, le concours est même obligé de refuser certains cavaliers qui souhaitent venir faire la tournée. Je pense que cela est dû à la météo ainsi qu’à l’hospitalité marocaine. De plus, le bouche-à-bouche nous fait venir des cavaliers de renoms comme Jérôme Guery, Pius Schwizer cette année, ou encore Philippe Rozier qui est maintenant un enfant du pays. Les cavaliers sont contents et satisfaits et cela me réchauffe le coeur car cela veut dire que mon pays est apprécié. Cette année, il y aura sur la même étape, une Coupe des Nations à Rabat en plus du Grand Prix Coupe du Monde le dimanche. Il ne faut pas non plus oublier sa Majesté le Roi Mohammed VI ainsi que son cousin, Moulay Abdellah Alaoui - le président de la fédération royale des sports équestres - qui font en sorte que tout soit possible pour avoir un jour, une équipe marocaine qui puisse être présente sur tous les championnats. »
[caption id="attachment_79326" align="alignnone" width="900"] Abdelkebir & Saphir du Talus, son autre monture qui épaule Quickly de Kreisker[/caption]Au détour d’une sortie de piste au Morocco Royal Tour de Tétouan, nous avons rencontré Abdelkebir Ouaddar. Véritable star de la discipline dans son pays, le premier cavalier marocain olympique à répondu à nos questions, toujours avec cette gentillesse qui lui est propre.
Equnews : Pouvez-vous nous dresser un bilan de cette première échéance olympique ?
A.O : « C’était une grande fierté pour moi, d’autant plus que j’étais le porte-drapeau de mon pays, ce qui est pour moi le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un sportif. Mon pays m’a remercié d’une façon incroyable. C’était une expérience incroyable, différente des autres championnats car l’on apprend beaucoup de choses qui ne sont pas habituelles, on prend de la maturité. En ce qui concerne mes performances avec Quickly, j’en suis ravi. Le cheval avait déjà fait une finale Coupe du Monde, les Jeux Équestres Mondiaux, il ne manquait plus que les Jeux Olympiques. Il a répondu présent et était extraordinaire lors de ces jeux même si le résultat n'était pas à la hauteur de mes espérances le cheval à été parfait ».
[caption id="attachment_79327" align="alignnone" width="900"] Avec Cher V, le marocain construit l'avenir pour épauler sa star Quickly[/caption]Vous étiez le seul cavalier marocain présent sur ces jeux, l’absence de votre équipe vous a-t-elle manquée lors de ce championnat ?
« Absolument. Lorsque l’on est en équipe, on se soutient mutuellement, on se donne du courage. En fait, partir en individuel est plus difficile. On part déjà en se disant que l’on doit être bon sur toutes les épreuves par équipes pour être qualifié lors de la finale en individuel, c’est un stress en plus. Concourir en équipes nous rassure. D’ailleurs, si l’on se base sur tous les champions olympiques, aucun ne courait en individuel. Après, pouvoir participer à cette échéance reste toujours une fierté. »
Comment avez-vous vécu votre retour au Maroc ou en France ? Est-ce que votre image a-t-elle changé ?
« Pour les personnes qui connaissent le sport, ça n’a rien changé. Nous sommes tous revenus contents, on ne peut pas gagner tous les week-ends. En plus, les Français ont tout raflé, cela m’a vraiment fait plaisir pour eux. Mais mon image n’a pas changé, je pense. L’équitation est un sport où il faut rester humble, faut rester soi-même, et je pense que c’est ce que les gens apprécient. En tout cas, j’essaye de rester dans cette optique-là. »
[caption id="attachment_79325" align="alignnone" width="900"] "Kébir" de son surnom, véritable star au Maroc[/caption]Quelle est la suite du programme pour votre cheval de tête Quickly de Kreisker ?
« Quickly est ici à Tétouan avec ses copains, mais il les regarde sauter de son box et à l’entrainement. Il sera présent à Rabat la semaine prochaine, mais je ne peux pas lui faire sauter les trois étapes sachant qu’il sera ensuite au CSI 5*-W de Lyon. Ensuite, il fera quelques concours mais observera une bonne période de repos. L’avantage, c’est qu’il ne reproduit pas, le roi respecte sa carrière sportive pour l’instant. »
Pouvez-vous nous parler du circuit MRT (Morocco Royal Tour) ?
« Ce concours nous apporte beaucoup de choses. C’est la septième édition de ce circuit et les améliorations ne cessent d’augmenter. Aujourd’hui, le concours est même obligé de refuser certains cavaliers qui souhaitent venir faire la tournée. Je pense que cela est dû à la météo ainsi qu’à l’hospitalité marocaine. De plus, le bouche-à-bouche nous fait venir des cavaliers de renoms comme Jérôme Guery, Pius Schwizer cette année, ou encore Philippe Rozier qui est maintenant un enfant du pays. Les cavaliers sont contents et satisfaits et cela me réchauffe le coeur car cela veut dire que mon pays est apprécié. Cette année, il y aura sur la même étape, une Coupe des Nations à Rabat en plus du Grand Prix Coupe du Monde le dimanche. Il ne faut pas non plus oublier sa Majesté le Roi Mohammed VI ainsi que son cousin, Moulay Abdellah Alaoui - le président de la fédération royale des sports équestres - qui font en sorte que tout soit possible pour avoir un jour, une équipe marocaine qui puisse être présente sur tous les championnats. »
[caption id="attachment_79326" align="alignnone" width="900"] Abdelkebir & Saphir du Talus, son autre monture qui épaule Quickly de Kreisker[/caption]