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Et si en France les chevaux n'avaient plus leur institut....?

L’institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) est né en 2010 de la fusion de l’établissement public des haras nationaux et de l’école nationale d’équitation (ENE). L’ambition initiale de l’IFCE était principalement d’accompagner économiquement la filière du cheval, développer l’élevage français, garantir la démocratisation de l’équitation et soutenir le sport équestre de haut niveau. Dans son rapport annuel rendu public le 10 février 2016, la Cour des comptes considère que la pertinence de cette fusion n’est pas démontrée. La juridiction financière de l’ordre administratif français déplore que la fusion des deux établissements préexistants pour créer l’IFCE ait été conduite sans avoir recherché une véritable cohérence. Le problème, qui plus est en période de crise budgétaire, est que ce mariage, jugé comme contre nature par la Cour des comptes, a cumulé près de 29 millions de pertes depuis 2010. Le rapport annuel regrette par exemple que les personnels n’aient pas les compétences qui correspondent aux tâches assumées, que le parc immobilier est démesuré et inadapté, et que les missions de service public réellement assurées sont peu nombreuses. En conséquence, la Cour des comptes recommande notamment : - de supprimer purement et simplement l’IFCE et d’affecter ses missions aux ministères des sports et de l’agriculture ; - de vendre en tout ou partie le patrimoine immobilier de l’IFCE.   Copyright : Chloé Razat, Chargée de mission chez KPMG &  Paul Guérin, Elève-avocat, Fiscaliste chez Guyard Nasri Pierret pour EQUNEWS.FR

L’institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) est né en 2010 de la fusion de l’établissement public des haras nationaux et de l’école nationale d’équitation (ENE). L’ambition initiale de l’IFCE était principalement d’accompagner économiquement la filière du cheval, développer l’élevage français, garantir la démocratisation de l’équitation et soutenir le sport équestre de haut niveau. Dans son rapport annuel rendu public le 10 février 2016, la Cour des comptes considère que la pertinence de cette fusion n’est pas démontrée. La juridiction financière de l’ordre administratif français déplore que la fusion des deux établissements préexistants pour créer l’IFCE ait été conduite sans avoir recherché une véritable cohérence. Le problème, qui plus est en période de crise budgétaire, est que ce mariage, jugé comme contre nature par la Cour des comptes, a cumulé près de 29 millions de pertes depuis 2010. Le rapport annuel regrette par exemple que les personnels n’aient pas les compétences qui correspondent aux tâches assumées, que le parc immobilier est démesuré et inadapté, et que les missions de service public réellement assurées sont peu nombreuses. En conséquence, la Cour des comptes recommande notamment : - de supprimer purement et simplement l’IFCE et d’affecter ses missions aux ministères des sports et de l’agriculture ; - de vendre en tout ou partie le patrimoine immobilier de l’IFCE.   Copyright : Chloé Razat, Chargée de mission chez KPMG &  Paul Guérin, Elève-avocat, Fiscaliste chez Guyard Nasri Pierret pour EQUNEWS.FR

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