Charles Trolliet est président de la Fédération Suisse des Sports Équestre depuis 2009. Un homme heureux somme toute puisque sous son mandat, la Suisse a accumulé huit titres ou médailles dans les quatre grands championnats internationaux. Même si cinq, dont quatre en or, sont dues au seul Steve Guerdat à titre individuel ! Mais cet ancien vétérinaire équin et sa fédération ne sont pas du genre à se reposer sur ces lauriers : détecter et promouvoir les jeunes talents est un souci permanent à la FSSE. Cela tombe bien, EEM et notamment son Riders Lab vont offrir l’opportunité aux jeunes talents suisses de se mettre en avant dans le prodigieux cadre du Longines Masters de Lausanne à partir de jeudi
Un nouveau concours s’installe à Lausanne, une étape de la prestigieuse série des Longines Masters : que signifie l’arrivée d’un tel événement dans le calendrier international suisse pour votre Fédération ?
Charles Trolliet : Nous sommes très heureux d’avoir de très grands événements sportifs, notamment de saut d’obstacles, en Suisse. Certains font partie de notre patrimoine équestre ; nous avons malheureusement perdu Zurich après trente ans d’existence, mais nous avons quand même Genève et Bâle côté indoor, et en extérieur Saint-Gall, Ascona, Crans Montana… Comme je suis un enfant de Lausanne, je suis content à double-titre de voir un nouveau concours de cette importance dans ma ville.
Le concept des Longines Masters propose beaucoup d’originalités, parmi celles-ci, ouvrir sa piste aux jeunes talents : avez-vous déjà repéré, parmi les jeunes cavaliers suisses, les futurs successeurs de Steve Guerdat et Pius Schwizer ? Les verrons-nous à Lausanne ?
Charles Trolliet : EEM encourage les jeunes cavaliers et nous a ouvert ses portes et nous allons saisir cette opportunité. Cependant, nous n’avons pas envie de mettre ni Steve, ni Pius à la retraite pour l’instant ! Mais effectivement, nous avons une très belle jeune génération avec des cavaliers comme Bryan Balsinger, qui fait déjà partie de notre élite (qui participera aux Masters One dans le cadre du Riders Lab - ndlr), Yannick Jorand ou Mathilde Cruchet que l’on verra également, entre autres, à Lausanne cette semaine.
Comment expliquez-vous les immenses et réguliers succès du saut d’obstacles suisse, rarement en dehors des podiums, quel que soit le championnat – J.O., JEM, Championnat d’Europe ou Coupe du monde - la Suisse étant une petite nation sur le plan géographique et démographique et n’étant pas non plus un grand pays d’élevage, comparé à la France, l’Irlande et l’Europe du nord ?
Charles Trolliet : C’est un peu gênant de répondre à ce beau constat, mais je suis évidemment heureux de prendre acte ces succès. Nous avons une belle tradition équestre en Suisse. Longtemps, notre dressage a été sur le devant de la scène et actuellement nous œuvrons à recoller au peloton de tête, mais c’est un long travail. Et depuis un certain temps maintenant, nous accumulons effectivement de très bons résultats en saut d’obstacles, sans doute aussi parce que nous avons la chance d’avoir bon nombre de propriétaires enclins à laisser leurs très bons chevaux à la disposition de nos cavaliers. Et même si nous ne sommes pas un grand pays d’élevage, il y a une forte tradition équestre dans notre pays, il y a beaucoup d’événements sportifs, tous niveaux confondus, qui sont organisés de façon pérenne en Suisse. Il y a un fort attrait pour le l’équitation et le saut d’obstacles en particulier. Si, au point de vue population cavalière et d’activité équestre, par rapport à la France, nous avons un ratio d’environ un à dix, nous sommes plus proche d’un ratio de un à un en terme de résultats en saut d’obstacles. Nous en sommes très satisfaits, mais cela ne doit pas empêcher que nous devons rester très actifs et vigilants en matière de détection de jeunes talents, de les faire évoluer : un travail que gère parfaitement le chef d'équipe élite Andy Kistler qui essaye toujours d’intégrer autant que possible des cavaliers de relève dans des équipes de Coupes des Nations pour renforcer leur expérience. L’exemple le plus récent et assez emblématique est la sélection du U25 Bryan Balsinger dans l’équipe suisse qui sera envoyée au CHIO d’Aix-la-Chapelle, trois semaines après Lausanne.
Source:equnews/communique de presse R&B Presse
Un nouveau concours s’installe à Lausanne, une étape de la prestigieuse série des Longines Masters : que signifie l’arrivée d’un tel événement dans le calendrier international suisse pour votre Fédération ?
Charles Trolliet : Nous sommes très heureux d’avoir de très grands événements sportifs, notamment de saut d’obstacles, en Suisse. Certains font partie de notre patrimoine équestre ; nous avons malheureusement perdu Zurich après trente ans d’existence, mais nous avons quand même Genève et Bâle côté indoor, et en extérieur Saint-Gall, Ascona, Crans Montana… Comme je suis un enfant de Lausanne, je suis content à double-titre de voir un nouveau concours de cette importance dans ma ville.
Le concept des Longines Masters propose beaucoup d’originalités, parmi celles-ci, ouvrir sa piste aux jeunes talents : avez-vous déjà repéré, parmi les jeunes cavaliers suisses, les futurs successeurs de Steve Guerdat et Pius Schwizer ? Les verrons-nous à Lausanne ?
Charles Trolliet : EEM encourage les jeunes cavaliers et nous a ouvert ses portes et nous allons saisir cette opportunité. Cependant, nous n’avons pas envie de mettre ni Steve, ni Pius à la retraite pour l’instant ! Mais effectivement, nous avons une très belle jeune génération avec des cavaliers comme Bryan Balsinger, qui fait déjà partie de notre élite (qui participera aux Masters One dans le cadre du Riders Lab - ndlr), Yannick Jorand ou Mathilde Cruchet que l’on verra également, entre autres, à Lausanne cette semaine.
Comment expliquez-vous les immenses et réguliers succès du saut d’obstacles suisse, rarement en dehors des podiums, quel que soit le championnat – J.O., JEM, Championnat d’Europe ou Coupe du monde - la Suisse étant une petite nation sur le plan géographique et démographique et n’étant pas non plus un grand pays d’élevage, comparé à la France, l’Irlande et l’Europe du nord ?
Charles Trolliet : C’est un peu gênant de répondre à ce beau constat, mais je suis évidemment heureux de prendre acte ces succès. Nous avons une belle tradition équestre en Suisse. Longtemps, notre dressage a été sur le devant de la scène et actuellement nous œuvrons à recoller au peloton de tête, mais c’est un long travail. Et depuis un certain temps maintenant, nous accumulons effectivement de très bons résultats en saut d’obstacles, sans doute aussi parce que nous avons la chance d’avoir bon nombre de propriétaires enclins à laisser leurs très bons chevaux à la disposition de nos cavaliers. Et même si nous ne sommes pas un grand pays d’élevage, il y a une forte tradition équestre dans notre pays, il y a beaucoup d’événements sportifs, tous niveaux confondus, qui sont organisés de façon pérenne en Suisse. Il y a un fort attrait pour le l’équitation et le saut d’obstacles en particulier. Si, au point de vue population cavalière et d’activité équestre, par rapport à la France, nous avons un ratio d’environ un à dix, nous sommes plus proche d’un ratio de un à un en terme de résultats en saut d’obstacles. Nous en sommes très satisfaits, mais cela ne doit pas empêcher que nous devons rester très actifs et vigilants en matière de détection de jeunes talents, de les faire évoluer : un travail que gère parfaitement le chef d'équipe élite Andy Kistler qui essaye toujours d’intégrer autant que possible des cavaliers de relève dans des équipes de Coupes des Nations pour renforcer leur expérience. L’exemple le plus récent et assez emblématique est la sélection du U25 Bryan Balsinger dans l’équipe suisse qui sera envoyée au CHIO d’Aix-la-Chapelle, trois semaines après Lausanne.
Source:equnews/communique de presse R&B Presse