La Ligue Équestre Wallonie Bruxelles, Paardensport Vlaanderen et la Fédération Royale Belge des Sports Equestres s'étonnent de la décision du Conseil National de Sécurité d’annuler toutes les compétitions sportives jusqu'à fin juillet. Les disciplines sportives sont toutes différentes. Mettre tous les sports dans le même panier est une mauvaise stratégie et doit être corrigé.
Avec des sports comme le golf, le tennis… les sports équestres représentent une parfaite opportunité de recommencer les compétitions de manière sûre et responsable - si toutes les mesures de sécurité sont prises. Nos concours se déroulent sur des terrains dont la superficie couvre plusieurs hectares. Dans les catégories amateures, l’équitation se vit dans un contexte familial. Au niveau du circuit professionnel, notre sport est organisé comme dans le secteur des entreprises avec des employés fixes. L'interdiction en question jusqu'à fin juillet est par ailleurs une atteinte au bien-être moral de ces familles ainsi qu'un coup dur supplémentaire aux revenus de nombreux cavaliers, marchands de chevaux et installations sportives professionnelles. De plus, nous tenons à souligner que la majorité des infrastructures équestres sont des propriétés privées, et nos clubs ne peuvent qu’à peine compter sur le soutien structurel des autorités. Les compétitions sont donc de la plus haute importance pour la continuité du sport.
Nous souhaitons également attirer l’attention sur le fait que notre sport relève intrinsèquement à la fois de l’agriculture et du secteur des loisirs et que nous avons des droits et des devoirs dans les deux secteurs. Malheureusement, nous sommes à nouveau les parents pauvres du secteur agricole vu que nous ne pouvons malheureusement pas continuer à développer nos produits (les meilleurs chevaux au monde). Dans l’éducation de nos amis à quatre jambes, chaque âge est important et chaque étape du développement du cheval est primordiale pour mener à bien ce processus d’apprentissage. Malheureusement, en interdisant explicitement toutes les compétitions sportives, le secteur équestre est la seule branche agricole qui ne peut pas reprendre ses activités entièrement.
Nous lançons également un appel au Conseil National de Sécurité et à tous les responsables politiques concernés, afin de revoir les différents arguments qui ont mené à la prise de cette décision, d’y réfléchir à nouveau, et surtout, de faire une différence entre les sports en plein air, les sports de contact, les sports techniques, les sports pratiqués en salles.
Une énorme déception…
En outre, le Conseil National de Sécurité ne donne actuellement aucune précision sur les cours particuliers et les activités autorisées ou non dans nos clubs équestres. Une nouvelle déception pour notre secteur. Par ailleurs, les cours particuliers ne sont pas uniquement une simple activité commerciale, mais sont d'une grande importance pour le bien-être de nos chevaux et l'encadrement des cavaliers sur la bonne manière de traiter et d’interagir avec leurs précieux compagnons.
Bref, la seule perspective que le gouvernement propose actuellement est située (trop) loin dans le futur pour prendre une décision maintenant. En attendant les détails précis de cette communication de la Première Ministre et des publications officielles à ce sujet, nous mettrons tout en œuvre pour défendre au mieux notre sport et notre secteur. Il y a donc du pain sur la planche.
Nous attendons actuellement la publication des textes officiels et entreprendront ensuite les actions nécessaires pour faire entendre notre voix.
Source: Communique de presse
Avec des sports comme le golf, le tennis… les sports équestres représentent une parfaite opportunité de recommencer les compétitions de manière sûre et responsable - si toutes les mesures de sécurité sont prises. Nos concours se déroulent sur des terrains dont la superficie couvre plusieurs hectares. Dans les catégories amateures, l’équitation se vit dans un contexte familial. Au niveau du circuit professionnel, notre sport est organisé comme dans le secteur des entreprises avec des employés fixes. L'interdiction en question jusqu'à fin juillet est par ailleurs une atteinte au bien-être moral de ces familles ainsi qu'un coup dur supplémentaire aux revenus de nombreux cavaliers, marchands de chevaux et installations sportives professionnelles. De plus, nous tenons à souligner que la majorité des infrastructures équestres sont des propriétés privées, et nos clubs ne peuvent qu’à peine compter sur le soutien structurel des autorités. Les compétitions sont donc de la plus haute importance pour la continuité du sport.
Nous souhaitons également attirer l’attention sur le fait que notre sport relève intrinsèquement à la fois de l’agriculture et du secteur des loisirs et que nous avons des droits et des devoirs dans les deux secteurs. Malheureusement, nous sommes à nouveau les parents pauvres du secteur agricole vu que nous ne pouvons malheureusement pas continuer à développer nos produits (les meilleurs chevaux au monde). Dans l’éducation de nos amis à quatre jambes, chaque âge est important et chaque étape du développement du cheval est primordiale pour mener à bien ce processus d’apprentissage. Malheureusement, en interdisant explicitement toutes les compétitions sportives, le secteur équestre est la seule branche agricole qui ne peut pas reprendre ses activités entièrement.
Nous lançons également un appel au Conseil National de Sécurité et à tous les responsables politiques concernés, afin de revoir les différents arguments qui ont mené à la prise de cette décision, d’y réfléchir à nouveau, et surtout, de faire une différence entre les sports en plein air, les sports de contact, les sports techniques, les sports pratiqués en salles.
Une énorme déception…
En outre, le Conseil National de Sécurité ne donne actuellement aucune précision sur les cours particuliers et les activités autorisées ou non dans nos clubs équestres. Une nouvelle déception pour notre secteur. Par ailleurs, les cours particuliers ne sont pas uniquement une simple activité commerciale, mais sont d'une grande importance pour le bien-être de nos chevaux et l'encadrement des cavaliers sur la bonne manière de traiter et d’interagir avec leurs précieux compagnons.
Bref, la seule perspective que le gouvernement propose actuellement est située (trop) loin dans le futur pour prendre une décision maintenant. En attendant les détails précis de cette communication de la Première Ministre et des publications officielles à ce sujet, nous mettrons tout en œuvre pour défendre au mieux notre sport et notre secteur. Il y a donc du pain sur la planche.
Nous attendons actuellement la publication des textes officiels et entreprendront ensuite les actions nécessaires pour faire entendre notre voix.
Source: Communique de presse