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Gregory Wathelet : “L’incertitude est difficile”.

Dans un premier article de notre série “Nos meilleurs athlètes en temps de Corona”, nous sommes allés – virtuellement bien sûr – rendre visite à Gregory Wathelet, l’un de nos meilleurs athlètes de saut d’obstacles, et nous avons recueilli son point de vue sur cette période exceptionnelle. Gregory Wathelet semblait avoir retrouvé le bon rythme après une blessure à l’épaule, mais maintenant ce come-back est brutalement interrompu par le coronavirus.

“Il faut s’habituer à la situation”, dit Wathelet. “Normalement, nous sommes loin de chez nous quatre ou cinq jours par semaine, très souvent à l’étranger, pour participer à des concours. Maintenant je doit garder mes chevaux à la maison. C’est un sentiment complètement différent. Les meilleurs chevaux ont vraiment besoin de compétition pour rester en bonne forme. Il reste donc à voir combien de temps cela prendra. Supposons que nous puissions sauter à nouveau dans un mois, il n’y aura pas trop de problèmes, mais si la crise prend beaucoup plus de temps, cela aura son influence, également sur le plan financier”.

Gregory pense que l’arrêt des compétitions sportives est tout à fait logique. “La santé est tellement plus importante que le sport. C’est seulement maintenant qu’on se réalise que la vie est belle et que trop souvent nous prenons tout pour acquis. C’est une tragédie, mais restons positifs : nous avons maintenant plus de temps pour nos proches. Mais c’est aussi relatif, car nous sommes limités dans notre liberté de mouvement. Mon grand-père, par exemple, vit à proximité et je peux faire quelques courses pour lui, mais je ne peux pas lui rendre visite. C’est difficile, mais c’est comme ça. J’espère vraiment que cette situation de crise prendra fin le plus rapidement possible. Chacun devra faire un effort”.

Enfin, qu’en est-il des Jeux olympiques ? “Ce n’est pas à moi de commenter cela. J’ai lu quelque part qu’à la fin du mois de mai, une décision serait prise. Eh bien, attendons cette décision. Une chose est sûre : ce serait pire s’il n’y avait toujours pas de compétition dans trois mois. Les Jeux sont le but ultime pour un athlète de haut niveau, mais la compétition hebdomadaire reste notre activité la plus importante”.

source: FRBSE

“Il faut s’habituer à la situation”, dit Wathelet. “Normalement, nous sommes loin de chez nous quatre ou cinq jours par semaine, très souvent à l’étranger, pour participer à des concours. Maintenant je doit garder mes chevaux à la maison. C’est un sentiment complètement différent. Les meilleurs chevaux ont vraiment besoin de compétition pour rester en bonne forme. Il reste donc à voir combien de temps cela prendra. Supposons que nous puissions sauter à nouveau dans un mois, il n’y aura pas trop de problèmes, mais si la crise prend beaucoup plus de temps, cela aura son influence, également sur le plan financier”.

Gregory pense que l’arrêt des compétitions sportives est tout à fait logique. “La santé est tellement plus importante que le sport. C’est seulement maintenant qu’on se réalise que la vie est belle et que trop souvent nous prenons tout pour acquis. C’est une tragédie, mais restons positifs : nous avons maintenant plus de temps pour nos proches. Mais c’est aussi relatif, car nous sommes limités dans notre liberté de mouvement. Mon grand-père, par exemple, vit à proximité et je peux faire quelques courses pour lui, mais je ne peux pas lui rendre visite. C’est difficile, mais c’est comme ça. J’espère vraiment que cette situation de crise prendra fin le plus rapidement possible. Chacun devra faire un effort”.

Enfin, qu’en est-il des Jeux olympiques ? “Ce n’est pas à moi de commenter cela. J’ai lu quelque part qu’à la fin du mois de mai, une décision serait prise. Eh bien, attendons cette décision. Une chose est sûre : ce serait pire s’il n’y avait toujours pas de compétition dans trois mois. Les Jeux sont le but ultime pour un athlète de haut niveau, mais la compétition hebdomadaire reste notre activité la plus importante”.

source: FRBSE

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