Point d'orgue du week-end londonien, la piste de l'Olympia accueillait cet après-midi la septième étape du circuit Coupe du Monde. Support de qualification pour la finale de Göteborg, cette épreuve a donné lieu à une lutte acharnée entre les meilleurs cavaliers du monde. Déjà vainqueur de la première épreuve du week-end, Emanuele Gaudiano l'a emporté cet après-midi sur son formidable Admara. Même si le parcours semblait difficile avec des enchainements très rapprochés et techniques, la première manche a réussi à un bon nombre de couples. Dix-sept déjouaient les pièges et se qualifiaient ainsi pour le barrage. Le premier partant, Olivier Robert, montrait le chemin en effectuant un parcours mené de main de maitre sur sa fidèle Quenelle du Py. Il fut rapidement imité par le britannique Guy Williams sur Titus ou encore Peder Fredricson et H&M All In. Cian O'Connor sortait également de piste sans la moindre pénalité grâce à son bondissant Super Sox. Philippe Leoni, l'un des quatre représentants français, avait décidé d'engager Carriere, la jument qui prenait la seconde place de cette épreuve l'an dernier sous la selle de Daniel Deusser. Le tricolore et sa fille de Catoki laissaient la palanque numéro quatre et le vertical numéro dix à terre. Même score de huit points pour le numéro quatre mondial Simon Delestre et Chesall. Les britanniques, en très grande forme ce week-end, étaient assurés d'avoir de bonnes chance au barrage grâce aux sans faute de Ben Maher et Diva, de Scott Brash et Hello M'Lady ou encore de Laura Renwick et Bintang II pour ne citer qu'eux. Pour l'Allemagne, Hans-Dieter Dreher et Cool and Easy, Marco Kutscher sur Chaccorina et Marcus Ehning sur Comme il Faut impressionnaient par leur aisance et obtenaient leur ticket pour le second test. L'italien Emanuele Gaudiano se qualifiait lui aussi grâce à son bon Admara. Dernière chance tricolore dans ce Grand Prix, Kévin Staut s'essayait avec Rêveur de Hurtebise*HDC. Les rêves de victoires se sont rapidement envolés lorsque le premier obstacle tombait. C'est au final quatre points pour le couple. [caption id="attachment_74996" align="aligncenter" width="599"] C'est avec son style bien à lui qu'Emanuele Gaudiano a galopé jusqu'à la victoire sur la piste de l'Olympia. © Lucas Tracol - Equnews[/caption] Comme en première manche, l'aquitain Olivier Robert ouvrait la marche dans le barrage. Sur son Anglo-Arabe, fille de Trésor du Renom, il faisait tomber les numéros quatre et sept. C'est une quatorzième place finale et meilleure performance française pour le couple vainqueur du Grand Prix 3* de Valence en août dernier. Guy Williams imposait le chronomètre de référence de 37,74 secondes avec Titus. Il fallut attendre que son compatriote Ben Maher s'élance pour voir le meilleur temps provisoire s'abaisser. Avec Diva II, le britannique prenait la tête avec 37,15 secondes, pour le plus grand bonheur du public londonien. Même le numéro un mondial Scott Brash ne parvenait pas à faire mieux sur la bouillonnante Hello M'Lady. Le couple vainqueur du Grand Prix de Monaco se classe à la quatrième position. En entrant en piste, Emanuele Gaudiano comptait bien mettre son grain de sable dans la hiérarchie provisoire. Avec son audace légendaire, l'italien lançait son bai à toute vitesse et tentait le tout pour le tout, tournant par exemple très court pour aborder le délicat double oxer - vertical. Après une vraie accélération jusqu'à l'oxer final, le compteur affichait 36,20, près d'une seconde devant Ben Maher. Aucun de ses poursuivants n'a pu le détrôner : Marco Kutscher préférait être sage avec la jeune et talentueuse Chaccorina, Hans-Dieter Dreher laissait le vertical numéro trois à terre tandis que le récent vainqueur du Grand Prix de Genève, Steve Guerdat, faisait tomber le chandelier de l'avant dernier obstacle suite à un saut trop à gauche de Corbinian. En manque de réussite ces dernières semaines, Bertram Allen fautait à deux reprises avec son hongre de onze ans Quiet Easy. Dernier à pouvoir battre l'italien, Michael Whitaker tentait le tout pour le tout avec l'impétueux combattant Viking. Cela n'a pas suffit, il laisse échapper la victoire à l'Italie pour une seconde et huit centièmes. Le très acclamé représentant de l'Union Jack peut se consoler avec un troisième rang, juste derrière son compatriote Ben Maher.
Étant donné qu'il y avait dix-sept barragistes, nous devions aller très vite. Mon cheval est très respectueux, on l'a déjà vu vendredi dans le triple. Je l'aime beaucoup ! Emanuele Gaudiano[caption id="attachment_75000" align="aligncenter" width="340"] Michael Whitaker est au final troisième sur son fidèle Viking. © Lucas Tracol - Equnews[/caption]
Point d'orgue du week-end londonien, la piste de l'Olympia accueillait cet après-midi la septième étape du circuit Coupe du Monde. Support de qualification pour la finale de Göteborg, cette épreuve a donné lieu à une lutte acharnée entre les meilleurs cavaliers du monde. Déjà vainqueur de la première épreuve du week-end, Emanuele Gaudiano l'a emporté cet après-midi sur son formidable Admara. Même si le parcours semblait difficile avec des enchainements très rapprochés et techniques, la première manche a réussi à un bon nombre de couples. Dix-sept déjouaient les pièges et se qualifiaient ainsi pour le barrage. Le premier partant, Olivier Robert, montrait le chemin en effectuant un parcours mené de main de maitre sur sa fidèle Quenelle du Py. Il fut rapidement imité par le britannique Guy Williams sur Titus ou encore Peder Fredricson et H&M All In. Cian O'Connor sortait également de piste sans la moindre pénalité grâce à son bondissant Super Sox. Philippe Leoni, l'un des quatre représentants français, avait décidé d'engager Carriere, la jument qui prenait la seconde place de cette épreuve l'an dernier sous la selle de Daniel Deusser. Le tricolore et sa fille de Catoki laissaient la palanque numéro quatre et le vertical numéro dix à terre. Même score de huit points pour le numéro quatre mondial Simon Delestre et Chesall. Les britanniques, en très grande forme ce week-end, étaient assurés d'avoir de bonnes chance au barrage grâce aux sans faute de Ben Maher et Diva, de Scott Brash et Hello M'Lady ou encore de Laura Renwick et Bintang II pour ne citer qu'eux. Pour l'Allemagne, Hans-Dieter Dreher et Cool and Easy, Marco Kutscher sur Chaccorina et Marcus Ehning sur Comme il Faut impressionnaient par leur aisance et obtenaient leur ticket pour le second test. L'italien Emanuele Gaudiano se qualifiait lui aussi grâce à son bon Admara. Dernière chance tricolore dans ce Grand Prix, Kévin Staut s'essayait avec Rêveur de Hurtebise*HDC. Les rêves de victoires se sont rapidement envolés lorsque le premier obstacle tombait. C'est au final quatre points pour le couple. [caption id="attachment_74996" align="aligncenter" width="599"] C'est avec son style bien à lui qu'Emanuele Gaudiano a galopé jusqu'à la victoire sur la piste de l'Olympia. © Lucas Tracol - Equnews[/caption] Comme en première manche, l'aquitain Olivier Robert ouvrait la marche dans le barrage. Sur son Anglo-Arabe, fille de Trésor du Renom, il faisait tomber les numéros quatre et sept. C'est une quatorzième place finale et meilleure performance française pour le couple vainqueur du Grand Prix 3* de Valence en août dernier. Guy Williams imposait le chronomètre de référence de 37,74 secondes avec Titus. Il fallut attendre que son compatriote Ben Maher s'élance pour voir le meilleur temps provisoire s'abaisser. Avec Diva II, le britannique prenait la tête avec 37,15 secondes, pour le plus grand bonheur du public londonien. Même le numéro un mondial Scott Brash ne parvenait pas à faire mieux sur la bouillonnante Hello M'Lady. Le couple vainqueur du Grand Prix de Monaco se classe à la quatrième position. En entrant en piste, Emanuele Gaudiano comptait bien mettre son grain de sable dans la hiérarchie provisoire. Avec son audace légendaire, l'italien lançait son bai à toute vitesse et tentait le tout pour le tout, tournant par exemple très court pour aborder le délicat double oxer - vertical. Après une vraie accélération jusqu'à l'oxer final, le compteur affichait 36,20, près d'une seconde devant Ben Maher. Aucun de ses poursuivants n'a pu le détrôner : Marco Kutscher préférait être sage avec la jeune et talentueuse Chaccorina, Hans-Dieter Dreher laissait le vertical numéro trois à terre tandis que le récent vainqueur du Grand Prix de Genève, Steve Guerdat, faisait tomber le chandelier de l'avant dernier obstacle suite à un saut trop à gauche de Corbinian. En manque de réussite ces dernières semaines, Bertram Allen fautait à deux reprises avec son hongre de onze ans Quiet Easy. Dernier à pouvoir battre l'italien, Michael Whitaker tentait le tout pour le tout avec l'impétueux combattant Viking. Cela n'a pas suffit, il laisse échapper la victoire à l'Italie pour une seconde et huit centièmes. Le très acclamé représentant de l'Union Jack peut se consoler avec un troisième rang, juste derrière son compatriote Ben Maher.
Étant donné qu'il y avait dix-sept barragistes, nous devions aller très vite. Mon cheval est très respectueux, on l'a déjà vu vendredi dans le triple. Je l'aime beaucoup ! Emanuele Gaudiano[caption id="attachment_75000" align="aligncenter" width="340"] Michael Whitaker est au final troisième sur son fidèle Viking. © Lucas Tracol - Equnews[/caption]