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"Armitages Boy est un cheval de championnat", Aymeric de Ponnat

Lui et son incroyable étalon fils d'Armitages ont souvent fait briller les couleurs de la France. En Coupe des Nations notamment, mais aussi jusqu'aux Championnats d'Europe de Herning en 2013 où le couple prenait une belle onzième place. Aymeric de Ponnat et Armitages Boy sont de retour au plus haut niveau depuis quelques semaines et ne semblent pas prêts d'arrêter leur belle progression. Le magnifique bai, un temps sujet de l'intérêt de Marcus Ehning, sera présent à Rotterdam du 18 au 21 juin. Une occasion de démontrer qu'ils ont leur place pour la grande échéance Aixoise de l'année. Le cavalier de Montvilliers peut également compter sur Ricoré Courcelle (Quaprice Bois Margot) cinquième dans le difficile Grand Prix de Bourg-en-Bresse. La réapparition de son meilleur cheval sur la scène internationale, sa vente potentielle, sa relève, les Championnats d'Europe etc... Aymeric de Ponnat s'est confié à Equnews.

  • Comment sentez-vous Armitages Boy depuis qu'il est revenu à la compétition ? 
On a suivi le programme qui avait été décidé pour le remettre en route progressivement. Il a été arrêté six mois tout de même. Le but était de le remettre en route pour La Baule donc j'ai fait un programme jusqu'à cette échéance. Là-bas, il était comme on se l'était imaginé, super ! Il a fait deux parcours vraiment formidables. Je l'ai amené à Bourg-en-Bresse avant Saint Gall car j'avais peur qu'il y soit trop frais.
  • Vous ne montez plus Armitages Boy en hackamore comme vous le faisiez jusqu'à présent, pouvez-vous nous l'expliquer ? 
À vrai dire cela me trottait dans la tête avant. Je l'ai remis en route avec ce mors brisé en caoutchouc et, en fin de compte, je n'ai jamais mis le hackamore pour un problème de contrôle mais pour un problème de tension. C'est un cheval qui est très sensible et j'avais trouvé cette solution. Il a sauté le Grand Prix de Sancourt de manière formidable. À Cluny, j'ai essayé de remettre le hackamore le premier jour. Au final, je ne le gérais pas du tout dans les coups de cul. J'en ai parlé avec Gilles de Balanda qui a conforté mon sentiment de mettre le filet avec le mors en caoutchouc. Depuis, je trouve que le code est parfait.  
  • Faites-vous des Championnats d'Europe d'Aix-la-Chapelle un objectif majeur cette saison ? 
Oui, bien sûr ! Armitages Boy est un cheval de championnat, un cheval qui peut sauter de très gros parcours dans n'importe quel environnement. Je trouve vraiment que maintenant il a une maturité qu'il n'avait pas avant. Il a commencé sa carrière très tard mais a fait des concours 5* très rapidement. Avec un cheval comme lui, tous les ans l'objectif est le championnat de l'année, ça c'est sûr !  
  • Ricoré Courcelle, l'étalon propriété de l'Écurie de Montchevreuil, semble être la relève d'Armitages Boy...
Oui, il est très prometteur ! C'est un cheval avec lequel j'ai eu beaucoup de mal au départ. Il a de plus été opéré de coliques et a mis beaucoup de temps à s'en remettre, c'est pourquoi il n'a pas trop concouru l'an passé. Je trouvais également qu'il n'était pas techniquement au point. Il a sauté quelques épreuves à un mètre-cinquante, pas de Grand Prix. Je trouve que cette année il est beaucoup plus au point et il saute vraiment très bien. Aujourd'hui, il peut lui arriver de faire une petite faute qui s'explique. Mais je trouve qu'il saute avec du brillant et beaucoup de facilité. Ce qu'il lui manque maintenant c'est du métier puisque c'est la première année qu'il saute des grosses épreuves régulièrement. Je n'arrivais pas vraiment à le juger avant mais là le ciel s'éclaircit ! Il est très différent d'Armitages mais il peut vraiment tout sauter. Sa plus grosse qualité est surtout son mental.
  • Il y a quelques temps, une potentielle vente d'Armitages Boy n'était pas exclue. Est-ce toujours d'actualité ? 
Oui, complètement. Armiatges Boy appartient à sept personnes différentes. L'idée était jusque-là de le remettre en route, qu'il soit bien physiquement. Il est évident que je fais mon maximum pour conserver le cheval et que je ne suis pas à l'abris d'avoir une proposition que les actionnaires pourraient valider. Aujourd'hui il n'y a absolument rien de fait. J'ai bien sûr des demandes mais rien de concret.  
  • Vous travaillez quotidiennement avec votre fille, Amy de Ponnat. Comment fonctionnez-vous ensemble ? 
Quand je suis à la maison, on travaille constamment ensemble et elle m'appelle après chacun de ses parcours. Ce qui est important pour moi, dans la mesure où elle fait son métier, c'est qu'elle apprenne à former des chevaux. Elle n'a absolument aucun impératif de résultats. J'essaie de lui conserver quand même quelques chevaux, elle a beaucoup de jeunes confiés aussi par des propriétaires. L'an dernier elle a mis un cheval en valeur, il a été vendu parce qu'il faut aussi faire tourner l'entreprise et de temps en temps on n'a pas le choix. On s'entend vraiment très bien elle et moi, elle travaille énormément, est très à l'écoute et motivée.  
  • Pouvez-vous nous parler de l'Écurie de Montchevreuil, l'un de vos principaux partenaires ?
Cécile et Antoine Bourgeois sont arrivés à la maison il y a deux ans. Ce sont des gens passionnés. Amateurs, puisqu'ils ont des chevaux depuis seulement trois ou quatre ans je crois. Pour moi, leur soutien est très confortable puisqu'ils sont vraiment à l'écoute. J'ai totalement carte blanche dans la gestion des chevaux, le planning de concours, les éventuelles ventes de chevaux. Leur ambition est de faire du haut niveau de manière régulière donc c'est un projet qui s'inscrit dans la durée. Ce sont des propriétaires idéaux.
  • Quel est le programme pour la suite ? 
L'idée dans l'optique des Championnats d'Europe est qu'Armitages saute environ un week-end sur deux sur des concours 5*. J'aimerais le préparer à Paris, Chantilly et Dinard, qui serait le dernier concours avant les Championnats d'Aix-la-Chapelle.

Lui et son incroyable étalon fils d'Armitages ont souvent fait briller les couleurs de la France. En Coupe des Nations notamment, mais aussi jusqu'aux Championnats d'Europe de Herning en 2013 où le couple prenait une belle onzième place. Aymeric de Ponnat et Armitages Boy sont de retour au plus haut niveau depuis quelques semaines et ne semblent pas prêts d'arrêter leur belle progression. Le magnifique bai, un temps sujet de l'intérêt de Marcus Ehning, sera présent à Rotterdam du 18 au 21 juin. Une occasion de démontrer qu'ils ont leur place pour la grande échéance Aixoise de l'année. Le cavalier de Montvilliers peut également compter sur Ricoré Courcelle (Quaprice Bois Margot) cinquième dans le difficile Grand Prix de Bourg-en-Bresse. La réapparition de son meilleur cheval sur la scène internationale, sa vente potentielle, sa relève, les Championnats d'Europe etc... Aymeric de Ponnat s'est confié à Equnews.

  • Comment sentez-vous Armitages Boy depuis qu'il est revenu à la compétition ? 
On a suivi le programme qui avait été décidé pour le remettre en route progressivement. Il a été arrêté six mois tout de même. Le but était de le remettre en route pour La Baule donc j'ai fait un programme jusqu'à cette échéance. Là-bas, il était comme on se l'était imaginé, super ! Il a fait deux parcours vraiment formidables. Je l'ai amené à Bourg-en-Bresse avant Saint Gall car j'avais peur qu'il y soit trop frais.
  • Vous ne montez plus Armitages Boy en hackamore comme vous le faisiez jusqu'à présent, pouvez-vous nous l'expliquer ? 
À vrai dire cela me trottait dans la tête avant. Je l'ai remis en route avec ce mors brisé en caoutchouc et, en fin de compte, je n'ai jamais mis le hackamore pour un problème de contrôle mais pour un problème de tension. C'est un cheval qui est très sensible et j'avais trouvé cette solution. Il a sauté le Grand Prix de Sancourt de manière formidable. À Cluny, j'ai essayé de remettre le hackamore le premier jour. Au final, je ne le gérais pas du tout dans les coups de cul. J'en ai parlé avec Gilles de Balanda qui a conforté mon sentiment de mettre le filet avec le mors en caoutchouc. Depuis, je trouve que le code est parfait.  
  • Faites-vous des Championnats d'Europe d'Aix-la-Chapelle un objectif majeur cette saison ? 
Oui, bien sûr ! Armitages Boy est un cheval de championnat, un cheval qui peut sauter de très gros parcours dans n'importe quel environnement. Je trouve vraiment que maintenant il a une maturité qu'il n'avait pas avant. Il a commencé sa carrière très tard mais a fait des concours 5* très rapidement. Avec un cheval comme lui, tous les ans l'objectif est le championnat de l'année, ça c'est sûr !  
  • Ricoré Courcelle, l'étalon propriété de l'Écurie de Montchevreuil, semble être la relève d'Armitages Boy...
Oui, il est très prometteur ! C'est un cheval avec lequel j'ai eu beaucoup de mal au départ. Il a de plus été opéré de coliques et a mis beaucoup de temps à s'en remettre, c'est pourquoi il n'a pas trop concouru l'an passé. Je trouvais également qu'il n'était pas techniquement au point. Il a sauté quelques épreuves à un mètre-cinquante, pas de Grand Prix. Je trouve que cette année il est beaucoup plus au point et il saute vraiment très bien. Aujourd'hui, il peut lui arriver de faire une petite faute qui s'explique. Mais je trouve qu'il saute avec du brillant et beaucoup de facilité. Ce qu'il lui manque maintenant c'est du métier puisque c'est la première année qu'il saute des grosses épreuves régulièrement. Je n'arrivais pas vraiment à le juger avant mais là le ciel s'éclaircit ! Il est très différent d'Armitages mais il peut vraiment tout sauter. Sa plus grosse qualité est surtout son mental.
  • Il y a quelques temps, une potentielle vente d'Armitages Boy n'était pas exclue. Est-ce toujours d'actualité ? 
Oui, complètement. Armiatges Boy appartient à sept personnes différentes. L'idée était jusque-là de le remettre en route, qu'il soit bien physiquement. Il est évident que je fais mon maximum pour conserver le cheval et que je ne suis pas à l'abris d'avoir une proposition que les actionnaires pourraient valider. Aujourd'hui il n'y a absolument rien de fait. J'ai bien sûr des demandes mais rien de concret.  
  • Vous travaillez quotidiennement avec votre fille, Amy de Ponnat. Comment fonctionnez-vous ensemble ? 
Quand je suis à la maison, on travaille constamment ensemble et elle m'appelle après chacun de ses parcours. Ce qui est important pour moi, dans la mesure où elle fait son métier, c'est qu'elle apprenne à former des chevaux. Elle n'a absolument aucun impératif de résultats. J'essaie de lui conserver quand même quelques chevaux, elle a beaucoup de jeunes confiés aussi par des propriétaires. L'an dernier elle a mis un cheval en valeur, il a été vendu parce qu'il faut aussi faire tourner l'entreprise et de temps en temps on n'a pas le choix. On s'entend vraiment très bien elle et moi, elle travaille énormément, est très à l'écoute et motivée.  
  • Pouvez-vous nous parler de l'Écurie de Montchevreuil, l'un de vos principaux partenaires ?
Cécile et Antoine Bourgeois sont arrivés à la maison il y a deux ans. Ce sont des gens passionnés. Amateurs, puisqu'ils ont des chevaux depuis seulement trois ou quatre ans je crois. Pour moi, leur soutien est très confortable puisqu'ils sont vraiment à l'écoute. J'ai totalement carte blanche dans la gestion des chevaux, le planning de concours, les éventuelles ventes de chevaux. Leur ambition est de faire du haut niveau de manière régulière donc c'est un projet qui s'inscrit dans la durée. Ce sont des propriétaires idéaux.
  • Quel est le programme pour la suite ? 
L'idée dans l'optique des Championnats d'Europe est qu'Armitages saute environ un week-end sur deux sur des concours 5*. J'aimerais le préparer à Paris, Chantilly et Dinard, qui serait le dernier concours avant les Championnats d'Aix-la-Chapelle.
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