Hello M’Lady (ex Picobello Gwindoline), Zeta de Hus, Check of Picobello Z, Oak Grove’s Heartfelt (ex Verybelle du Seigneur) ou encore Izzy by Picobello, tous évoluent (ou ont évolué) chez des cavaliers internationaux de renom tels qu’Eric Lamaze, Kevin Staut ou encore Rolf Göran Bengtsson. Ces stars du saut d’obstacles possèdent tous un point commun : leur élevage. Picobello Horses est une histoire entre un père, Luc Ruant, et ses enfants Guillaume et Julie Pascale. « J’ai commencé en vendant des lapins le samedi matin au supermarché, de mes 16 à mes 18 ans pour pouvoir m’acheter un cheval. Puis j’ai revendu ce cheval et en ai acheté d’autres derrière. Ensuite, j’ai voulu offrir à mes enfants ce que je n’ai pas eu ».
[caption id="attachment_70311" align="aligncenter" width="400"] Luc Ruant et son fils, Guillaume, observent d'un oeil attentif le travail de leurs chevaux.[/caption]
[caption id="attachment_70331" align="aligncenter" width="400"] Dundee de Litrange, cheval avec lequel Guillaume connu beaucoup de succès en compétitions internationale.[/caption]
Guillaume et sa sœur ont notamment eu de nombreux succès en tant que juniors et jeunes cavaliers. « Le meilleur cheval que je n’ai jamais eu c’est mon poney, Extie » explique Guillaume, tandis que son père le décrit comme une balle de ping-pong. Mais aujourd’hui l’objectif de Guillaume et Julie-Pascale n’est pas de faire les plus gros Grands Prix. En effet, tous deux travaillent dans l’entreprise principale de Picobello, une entreprise d’événementiel qui rend parfois leur travail aux écuries plus complexe par manque de temps. « Sept personnes travaillent ici, on a deux cavalières maisons qui montent les chevaux et puis ma sœur et moi les amenons au concours le weekend ». À savoir également que chez Picobello, l’objectif est d’amener les jeunes chevaux jusqu’aux épreuves 140 - 145cm avant de les vendre. « Je préfère toujours vendre aux professionnels, c’est plus simple. Ou c’est oui, ou c’est non » nous dira Luc Ruant.
[caption id="attachment_70312" align="aligncenter" width="532"] Extie et Guillaume.[/caption]
Et il est indiscutable qu’aujourd’hui les chevaux de l’élevage sont reconnus par les meilleurs cavaliers. En effet, le numéro un mondial depuis une quinzaine de mois, Scott Brash, a pu acquérir la prodigieuse Hello M’Lady (ex Picobello Gwindoline) grâce à ses propriétaires. La fille d’Indoctro terminait cinquième des Hong Kong Masters, déroulant un superbe double sans faute pour son second Grand Prix 5*. Elle s’offrait de plus une victoire avec le cavalier écossais dans une épreuve à L’Olympia en décembre dernier. « C’est une jument extraordinaire en laquelle je crois énormément » a répété à maintes reprises son cavalier. Mais ce n’est pas la seule jument de chez Picobello en laquelle le britannique a choisi d’investir. En effet il a investi pour moitié dans Kiss Gwindeline’s Picobello, 1 an, et Mabella, 3 ans. Pour l’instant les juments restent chez la famille Ruant, qui en prend le plus grand soin. Toutes les infrastructures sont faites pour offrir le plus grand confort à leurs chevaux car leur préoccupation principale reste le bien-être de leurs protégés. Pareillement, l’attention destinée aux clients est remarquable. En effet, les Ruant ont tout prévu et offrent même des logements pour des potentiels clients venus de loin mais aussi un encadrement plus étroit comprenant le coaching si nécessaire.
[caption id="attachment_70313" align="aligncenter" width="567"] Mabella, soeur de Hello M'Lady montée par Scott Brash, appartient pour moitié au numéro un mondial.[/caption]
Être visionnaire, tel est le secret de Picobello pour réussir. « J’étais le premier en Belgique à faire du transfert d’embryon. C’était il y a 19 ans. Les gens étaient très réticents aux embryons, comme aujourd’hui aux clones. Maintenant je ne fais presque que du transfert. Cela me permet de regarder les atouts de la jument et de savoir exactement quel type d’étalon lui convient. Je ne prends pas de jeunes étalons, je préfère toujours quand ils ont de l’expérience. J’essaye de trouver le bon match ». C’est ce juste mélange que cherche à mettre au point Luc Ruant, mais l’élevage n’est pas tous les jours facile. « Aujourd’hui Kannan est numéro un sur les listes d’étalons, alors tout le monde va vouloir le prendre. Mais ça ne sert à rien, quand on veut mettre Kannan, il faut des juments qui ont un très bon geste postérieur car lui est très bien devant, et il faut une jument avec du sang. Ceux qui ne s’y connaissent pas pensent que Kannan c’est le Sylvester Stallone équin, que ça donnera forcément un beau poulain ».
[caption id="attachment_70316" align="aligncenter" width="530"] Guillaume montre les poulains de l'élevage à notre journaliste.[/caption]
Amener un jeune cheval au plus haut niveau n’est pas toujours une tâche facile et chez Picobello, il s’agit de mettre en place le meilleur système possible pour cela. « A partir du moment où un cheval montre de la qualité et une bonne santé, c’est avec de la patience que l’on arrive à en tirer le meilleur. D’après moi, les chevaux ce sont des cycles de 7 ans et ce n’est qu’à la fin de ce cycle qu’il est possible d’en tirer de l’argent. Mais le début n’est pas toujours facile avec les jeunes, il faut aller au concours, prendre le camion, leur faire découvrir des pistes, tout en restant très consciencieux ». Cette tâche revient à Guillaume et Julie-Pascale qui, tous les weekend, amènent les jeunes aux concours. Avec plusieurs participations aux championnats d’Europe juniors et jeunes cavaliers, des médailles aux championnats de Belgique et Coupe de Belgique, les chevaux de Picobello peuvent compter sur l’expérience des deux cavaliers pour les former au mieux.
[caption id="attachment_70317" align="aligncenter" width="555"] King Kong of Picobello, jeune espoir de l'élevage.[/caption]
[caption id="attachment_70318" align="aligncenter" width="424"] Julie-Pascale, cavalière émérite, compte huit participations aux Championnats d'Europe.[/caption]
La « marque de fabrique » Picobello s’est désormais imposée dans le monde de l’élevage international grâce à la dénomination « Picobello », inscrite dans la majorité des produits. « Quand je choisis des noms, j’essaye toujours d’y insérer « Picobello ». C’est pour nous une publicité très importante. On essaye d’avoir un site internet très actif aussi en y ajoutant toutes les semaines des nouvelles, sinon les gens ne regardent pas ».
Cette technique de communication semble donc plutôt bien fonctionner selon la famille Ruant qui espère acquérir rapidement une grande notoriété. « D’ici 5 ans je pense que Picobello sera quelque chose de très important. On commence à avoir plusieurs générations de très bons chevaux qui ont été vendus partout dans le monde ».
Par exemple, la jeune jument Selle Français Diamond of Picobello vendue à une américaine est l’un des grands espoirs de Picobello. Des espoirs escomptés qui s’avèrent confirmés puisque cette fille de Diamant de Semilly se classait à trois reprises sur le podium des jeunes chevaux de 7 ans l’an passé à Wellington.
[caption id="attachment_70319" align="aligncenter" width="552"] Oak Grove's Heartfelt (ex Verybelle du Seigneur), ici à Mons avec Guillaume a été vendue au suédois Rolf-Göran Bengtsson.[/caption]
« Les chevaux sont tellement chers aujourd’hui que pour des gens aux moyens raisonnables, acheter n’est plus quelque chose de normal. Le grand problème aujourd’hui ce n’est pas de les vendre, mais de les trouver. Il faut de l’œil pour distinguer ceux qui sortent du lot, mais je pense qu’il y a plus de bons chevaux qu’on ne le croit. Néanmoins, ils sont brûlés trop vite. »
Avec l’essor économique actuel des nouveaux pays émergents tel que le Qatar, l’Arabie saoudite ou encore l’Ukraine (grâce au milliardaire Oleksander Onyschenko notamment) ajouté à la qualité des chevaux qui augmente au fil des années, les prix de ces derniers ne cessent d’augmenter pour atteindre des sommes records (rappelons que Palloubet d’Halong avait quitté Janika Sprunger pour 12 millions d’euros). De ce fait, les personnes au budget plus modeste s’abasourdissent devant tant de déraison.
« Aujourd’hui l’élevage en Belgique est le plus important au monde. Alors que les acheteurs viennent des quatre coins du monde puisque les belges aux revenus modestes ne peuvent plus acquérir de tels chevaux, l’élevage belge reste l’un des meilleurs. À la différence des élevages limitrophes comme ceux de France (le Selle Français qui produit des chevaux plus petits, nerveux voir un peu sauvages) ou d’Allemagne (qui produit des chevaux plus grands et lourds), la Belgique concilie ces deux caractéristiques pour donner les produits que nous connaissons actuellement et qui ont excellente réputation, quel que soit le stud-book choisit (BWP ou SBS) », expliquera Luc Ruant. En outre, Picobello a récemment vu l’un de ses étalons approuvé au stud-book Zangersheide, Champion of Picobello Z. A 6 ans, le fils de Contact vd Heffinck et petit fils d’Orlando s’illustrait cette année entre autres à Opglabeek en terminant sixième d’une épreuve réservée aux jeunes chevaux.
[caption id="attachment_70324" align="aligncenter" width="523"] Champion of Picobello Z.[/caption]
[caption id="attachment_70325" align="aligncenter" width="418"] Seulement 1 an mais déjà vif et curieux.[/caption]
Pourtant, l’ambition de Picobello ne s’arrête pas là. En effet l’objectif est de s’étendre un maximum avec de nouveaux grands projets d’aménagements, notamment pour les jeunes chevaux en devenir. Toujours à la recherche du meilleur, Picobello ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et continue son expansion tout en restant simple et axé sur le confort des chevaux. Leur savoir-faire convainc de plus en plus puisque Bertram Allen ou encore Spencer Roe ont fait l’acquisition de jeunes chevaux de l’élevage tel Winner of Picobello Z, 7ans, qui performe en ce moment sous la selle du jeune britannique au Portugal.
[caption id="attachment_70326" align="aligncenter" width="398"] Picobello Jasmine, fille de Hello M'Lady et Arezzo, 6 ans, montre déjà de grandes qualités pour le plus haut niveau.[/caption]
Photos : Equnews - Coraline Laurent / Picobellohorses.com.
A.T
Hello M’Lady (ex Picobello Gwindoline), Zeta de Hus, Check of Picobello Z, Oak Grove’s Heartfelt (ex Verybelle du Seigneur) ou encore Izzy by Picobello, tous évoluent (ou ont évolué) chez des cavaliers internationaux de renom tels qu’Eric Lamaze, Kevin Staut ou encore Rolf Göran Bengtsson. Ces stars du saut d’obstacles possèdent tous un point commun : leur élevage. Picobello Horses est une histoire entre un père, Luc Ruant, et ses enfants Guillaume et Julie Pascale. « J’ai commencé en vendant des lapins le samedi matin au supermarché, de mes 16 à mes 18 ans pour pouvoir m’acheter un cheval. Puis j’ai revendu ce cheval et en ai acheté d’autres derrière. Ensuite, j’ai voulu offrir à mes enfants ce que je n’ai pas eu ».
[caption id="attachment_70311" align="aligncenter" width="400"] Luc Ruant et son fils, Guillaume, observent d'un oeil attentif le travail de leurs chevaux.[/caption]
[caption id="attachment_70331" align="aligncenter" width="400"] Dundee de Litrange, cheval avec lequel Guillaume connu beaucoup de succès en compétitions internationale.[/caption]
Guillaume et sa sœur ont notamment eu de nombreux succès en tant que juniors et jeunes cavaliers. « Le meilleur cheval que je n’ai jamais eu c’est mon poney, Extie » explique Guillaume, tandis que son père le décrit comme une balle de ping-pong. Mais aujourd’hui l’objectif de Guillaume et Julie-Pascale n’est pas de faire les plus gros Grands Prix. En effet, tous deux travaillent dans l’entreprise principale de Picobello, une entreprise d’événementiel qui rend parfois leur travail aux écuries plus complexe par manque de temps. « Sept personnes travaillent ici, on a deux cavalières maisons qui montent les chevaux et puis ma sœur et moi les amenons au concours le weekend ». À savoir également que chez Picobello, l’objectif est d’amener les jeunes chevaux jusqu’aux épreuves 140 - 145cm avant de les vendre. « Je préfère toujours vendre aux professionnels, c’est plus simple. Ou c’est oui, ou c’est non » nous dira Luc Ruant.
[caption id="attachment_70312" align="aligncenter" width="532"] Extie et Guillaume.[/caption]
Et il est indiscutable qu’aujourd’hui les chevaux de l’élevage sont reconnus par les meilleurs cavaliers. En effet, le numéro un mondial depuis une quinzaine de mois, Scott Brash, a pu acquérir la prodigieuse Hello M’Lady (ex Picobello Gwindoline) grâce à ses propriétaires. La fille d’Indoctro terminait cinquième des Hong Kong Masters, déroulant un superbe double sans faute pour son second Grand Prix 5*. Elle s’offrait de plus une victoire avec le cavalier écossais dans une épreuve à L’Olympia en décembre dernier. « C’est une jument extraordinaire en laquelle je crois énormément » a répété à maintes reprises son cavalier. Mais ce n’est pas la seule jument de chez Picobello en laquelle le britannique a choisi d’investir. En effet il a investi pour moitié dans Kiss Gwindeline’s Picobello, 1 an, et Mabella, 3 ans. Pour l’instant les juments restent chez la famille Ruant, qui en prend le plus grand soin. Toutes les infrastructures sont faites pour offrir le plus grand confort à leurs chevaux car leur préoccupation principale reste le bien-être de leurs protégés. Pareillement, l’attention destinée aux clients est remarquable. En effet, les Ruant ont tout prévu et offrent même des logements pour des potentiels clients venus de loin mais aussi un encadrement plus étroit comprenant le coaching si nécessaire.
[caption id="attachment_70313" align="aligncenter" width="567"] Mabella, soeur de Hello M'Lady montée par Scott Brash, appartient pour moitié au numéro un mondial.[/caption]
Être visionnaire, tel est le secret de Picobello pour réussir. « J’étais le premier en Belgique à faire du transfert d’embryon. C’était il y a 19 ans. Les gens étaient très réticents aux embryons, comme aujourd’hui aux clones. Maintenant je ne fais presque que du transfert. Cela me permet de regarder les atouts de la jument et de savoir exactement quel type d’étalon lui convient. Je ne prends pas de jeunes étalons, je préfère toujours quand ils ont de l’expérience. J’essaye de trouver le bon match ». C’est ce juste mélange que cherche à mettre au point Luc Ruant, mais l’élevage n’est pas tous les jours facile. « Aujourd’hui Kannan est numéro un sur les listes d’étalons, alors tout le monde va vouloir le prendre. Mais ça ne sert à rien, quand on veut mettre Kannan, il faut des juments qui ont un très bon geste postérieur car lui est très bien devant, et il faut une jument avec du sang. Ceux qui ne s’y connaissent pas pensent que Kannan c’est le Sylvester Stallone équin, que ça donnera forcément un beau poulain ».
[caption id="attachment_70316" align="aligncenter" width="530"] Guillaume montre les poulains de l'élevage à notre journaliste.[/caption]
Amener un jeune cheval au plus haut niveau n’est pas toujours une tâche facile et chez Picobello, il s’agit de mettre en place le meilleur système possible pour cela. « A partir du moment où un cheval montre de la qualité et une bonne santé, c’est avec de la patience que l’on arrive à en tirer le meilleur. D’après moi, les chevaux ce sont des cycles de 7 ans et ce n’est qu’à la fin de ce cycle qu’il est possible d’en tirer de l’argent. Mais le début n’est pas toujours facile avec les jeunes, il faut aller au concours, prendre le camion, leur faire découvrir des pistes, tout en restant très consciencieux ». Cette tâche revient à Guillaume et Julie-Pascale qui, tous les weekend, amènent les jeunes aux concours. Avec plusieurs participations aux championnats d’Europe juniors et jeunes cavaliers, des médailles aux championnats de Belgique et Coupe de Belgique, les chevaux de Picobello peuvent compter sur l’expérience des deux cavaliers pour les former au mieux.
[caption id="attachment_70317" align="aligncenter" width="555"] King Kong of Picobello, jeune espoir de l'élevage.[/caption]
[caption id="attachment_70318" align="aligncenter" width="424"] Julie-Pascale, cavalière émérite, compte huit participations aux Championnats d'Europe.[/caption]
La « marque de fabrique » Picobello s’est désormais imposée dans le monde de l’élevage international grâce à la dénomination « Picobello », inscrite dans la majorité des produits. « Quand je choisis des noms, j’essaye toujours d’y insérer « Picobello ». C’est pour nous une publicité très importante. On essaye d’avoir un site internet très actif aussi en y ajoutant toutes les semaines des nouvelles, sinon les gens ne regardent pas ».
Cette technique de communication semble donc plutôt bien fonctionner selon la famille Ruant qui espère acquérir rapidement une grande notoriété. « D’ici 5 ans je pense que Picobello sera quelque chose de très important. On commence à avoir plusieurs générations de très bons chevaux qui ont été vendus partout dans le monde ».
Par exemple, la jeune jument Selle Français Diamond of Picobello vendue à une américaine est l’un des grands espoirs de Picobello. Des espoirs escomptés qui s’avèrent confirmés puisque cette fille de Diamant de Semilly se classait à trois reprises sur le podium des jeunes chevaux de 7 ans l’an passé à Wellington.
[caption id="attachment_70319" align="aligncenter" width="552"] Oak Grove's Heartfelt (ex Verybelle du Seigneur), ici à Mons avec Guillaume a été vendue au suédois Rolf-Göran Bengtsson.[/caption]
« Les chevaux sont tellement chers aujourd’hui que pour des gens aux moyens raisonnables, acheter n’est plus quelque chose de normal. Le grand problème aujourd’hui ce n’est pas de les vendre, mais de les trouver. Il faut de l’œil pour distinguer ceux qui sortent du lot, mais je pense qu’il y a plus de bons chevaux qu’on ne le croit. Néanmoins, ils sont brûlés trop vite. »
Avec l’essor économique actuel des nouveaux pays émergents tel que le Qatar, l’Arabie saoudite ou encore l’Ukraine (grâce au milliardaire Oleksander Onyschenko notamment) ajouté à la qualité des chevaux qui augmente au fil des années, les prix de ces derniers ne cessent d’augmenter pour atteindre des sommes records (rappelons que Palloubet d’Halong avait quitté Janika Sprunger pour 12 millions d’euros). De ce fait, les personnes au budget plus modeste s’abasourdissent devant tant de déraison.
« Aujourd’hui l’élevage en Belgique est le plus important au monde. Alors que les acheteurs viennent des quatre coins du monde puisque les belges aux revenus modestes ne peuvent plus acquérir de tels chevaux, l’élevage belge reste l’un des meilleurs. À la différence des élevages limitrophes comme ceux de France (le Selle Français qui produit des chevaux plus petits, nerveux voir un peu sauvages) ou d’Allemagne (qui produit des chevaux plus grands et lourds), la Belgique concilie ces deux caractéristiques pour donner les produits que nous connaissons actuellement et qui ont excellente réputation, quel que soit le stud-book choisit (BWP ou SBS) », expliquera Luc Ruant. En outre, Picobello a récemment vu l’un de ses étalons approuvé au stud-book Zangersheide, Champion of Picobello Z. A 6 ans, le fils de Contact vd Heffinck et petit fils d’Orlando s’illustrait cette année entre autres à Opglabeek en terminant sixième d’une épreuve réservée aux jeunes chevaux.
[caption id="attachment_70324" align="aligncenter" width="523"] Champion of Picobello Z.[/caption]
[caption id="attachment_70325" align="aligncenter" width="418"] Seulement 1 an mais déjà vif et curieux.[/caption]
Pourtant, l’ambition de Picobello ne s’arrête pas là. En effet l’objectif est de s’étendre un maximum avec de nouveaux grands projets d’aménagements, notamment pour les jeunes chevaux en devenir. Toujours à la recherche du meilleur, Picobello ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et continue son expansion tout en restant simple et axé sur le confort des chevaux. Leur savoir-faire convainc de plus en plus puisque Bertram Allen ou encore Spencer Roe ont fait l’acquisition de jeunes chevaux de l’élevage tel Winner of Picobello Z, 7ans, qui performe en ce moment sous la selle du jeune britannique au Portugal.
[caption id="attachment_70326" align="aligncenter" width="398"] Picobello Jasmine, fille de Hello M'Lady et Arezzo, 6 ans, montre déjà de grandes qualités pour le plus haut niveau.[/caption]
Photos : Equnews - Coraline Laurent / Picobellohorses.com.
A.T