La semaine dernière, Steve Guerdat aurait pu participer pour la quatrième fois à la finale de la Coupe du monde. Malheureusement, Corona en a décidé autrement... Néanmoins, le Suisse reste positif quant à l'avenir : "C'est une période que nous devons tous traverser ensemble. Tout le monde est dans la même situation en ce moment, nous ne pouvons donc que regarder vers l'avenir".
"Ce qui me frappe aussi, c'est que personne ne s'inquiète des millions d'enfants dans le monde qui n'ont pas d'eau potable à boire ou qui meurent de faim chaque jour. Chez nous, il semble ne s'agir que de choses matérialistes comme : "Comment payer ma nouvelle voiture, mon nouveau camion ou mon nouveau cheval ? Aujourd'hui, les pays riches doivent également faire face à une telle crise, et ce n'est peut-être pas si mal. Je pense qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur. C'est une expérience qui est la même pour tout le monde. Nous devons nous tourner vers l'avenir et nous devrons peut-être changer de comportement, mais je suis sûr que nous surmonterons cette crise".
"Je remarque aussi que l'amitié est très importante en ce moment. Je n'ai pas beaucoup de bons amis, mais Gregory Wathelet est certainement l'un d'entre eux. Je m'entends également bien avec Eric Lamaze, Alain Jufer et Daniel Etter. Je ne peux pas très bien l'expliquer, mais à différentes étapes de ma vie, différents types de personnes sont entrés dans ma vie. Je suis particulièrement heureux de pouvoir me rabattre sur chacun d'entre eux, de pouvoir leur faire confiance et d'avoir ce sentiment mutuel".
"Je ne me fais pas vraiment de souci pour la situation actuelle, mais je garde à l'esprit que j'ai dix employés qui travaillent pour moi depuis très longtemps. Ils font désormais partie de la famille et je ferai tout mon possible pour continuer à les aider dans ces moments difficiles. Je n'ai pas de problème à nettoyer les écuries ou à conduire le camion moi-même, j'espère juste que je peux les garder employés afin de leur éviter des problèmes".
"La chose la plus stupide que j'ai faite dans ma carrière s'est probablement produite lorsque je travaillais pour Tops. Nous sommes allés à un concours à Heikant. Nous y sommes allés avec mon groom et huit chevaux, mais quand nous sommes arrivés, il n'y avait de compétition nulle part. Nous avons ensuite longuement roulé dans la région pour finalement découvrir que nous étions allés à Heikant en Belgique alors que le concours se déroulait aux Pays-Bas. A la fin, nous sommes arrivés trop tard, mais malgré tout, quelques chevaux ont pu sauter leur classe ce jour-là ".
Source : communiqué de presse de la FEI