Riders Masters Cup à New York : les Riders USA face à leur destin !

Riders Masters Cup à New York : les Riders USA face à leur destin !
C’est une grosse partie qui se jouera samedi soir 27 Avril au Longines Masters de New York pour Robert Ridland et les Riders USA qui, en trois éditions, n’ont pas encore réussi à battre les Riders Europe de Philippe Guerdat dans cette Riders Masters Cup. Cette fois-ci, on a le sentiment que les Américains ont décidé de mettre les bouchées doubles avec une sélection particulièrement musclée (voir les communiqués à la suite). Mais Philippe Guerdat n’a pas dit son dernier mot, lui qui a préféré garder pour lui-même, jusqu’au dernier moment, les noms de cinq cavaliers qui défendront les couleurs de l’Europe samedi soir pour cette quatrième édition de la Riders Masters Cup.

Nous en saurons plus ce soir à 19h30 (heure de New York) où sera dévoilée la sélection des Riders Europe ainsi que l’annonce des duels lors d’une soirée à Manhattan au Bloomberg Philanthropies.

La Riders Masters Cup : fiche d’identité

Dans la lignée des grands défis sportifs mondiaux :
Lancée à Paris en décembre 2017, la Riders Masters Cup a pris d’entrée, une dimension de grand défi sportif intercontinental. À terme, ce rendez-vous devrait rejoindre dans l’esprit du public ces batailles d’anthologie entre continents telles l’America Cup en voile, la Ryder Cup en golf ou la Coupe Davis et la Fed Cup en tennis. Bien sûr, pour l’instant, la Riders Masters Cup écrit les premières lignes de son histoire, mais dès les trois premières éditions, l’épreuve a passionné les publics de Paris et de New-York.

Le match des deux grandes puissances du saut d’obstacles mondial :
Que ce soit au cours de l’histoire de ce sport ou au cours de la saison passée, Europe et Etats-Unis se sont toujours partagé l’essentiel des titres majeurs par équipe : Jeux olympiques, Championnats du monde ou finale des Coupes des Nations. Si, l’an dernier, les Etats-Unis avaient triomphé lors du Championnat du monde de Tryon (USA), le Vieux Continent a immédiatement pris sa revanche à Barcelone avec un podium 100% européen (Belgique, France et Irlande). La Riders Masters Cup, créée en 2016 par EEM et l’EEF (la Fédération équestre européenne), sublime cette bataille incessante entre les deux puissances équestres.

La composition des équipes est confiée à deux chefs d’équipes titrés :
Robert Ridland, l’actuel coach des Etats-Unis tandis que pour l’Europe, ce rôle a été confié au chef de l’équipe de France médaillée d’or à Rio et désormais sélectionneur du Brésil, Philippe Guerdat. Le coach Champion du monde contre le chef d’équipe Champion olympique !
Ces chefs d’équipes annoncent leurs présélections (short-list) environ un mois avant le rendez-vous tandis que l’équipe définitive de cinq cavaliers, dont obligatoirement un âgé de moins de 25 ans, est dévoilée l’avant-veille de l’épreuve.
Mais le rôle du chef d’équipe va bien au-delà de la seule sélection. Il a une mission de tacticien qui choisit l’ordre de départ de ses cavaliers, puis, en fonction des résultats de la première manche, le coach gagnant peut désigner en premier quel opposant il alignera en face de l’adversaire et pourra même procéder à des changements de chevaux de ses cavaliers. Un rôle crucial de stratège qui influence clairement le résultat comme on l’a notamment remarqué à New-York où le match était serré !

Un concept et un règlement des plus simples :
Un tirage au sort désigne la composition des cinq premiers duels. Dans la première manche (barème A au chrono), le compétiteur victorieux marquera 10 points pour son équipe, le vaincu, s’il a complété son parcours, marquera 5 points. À la mi-temps, à l’issue de la première manche, les chefs d’équipes recomposent les duels, celui de l’équipe provisoirement en tête bénéficiant du premier choix. Cette fois-ci, en deuxième manche (barème C à 3 secondes la barre), les vainqueurs marquent 20 points, les vaincus 10. Des duels clairs et immédiatement lisibles avec un score qui s’affiche en temps réel sur un tableau lumineux comme lors d’un match de basket ou de football. Pour les spectateurs, il est ainsi facile de se prendre au jeu : ils deviennent supporters de leur camp, encouragent leurs cavaliers avec force voix et en agitant leurs drapeaux… #WaveYourFlag !