Cela vaut bien pour toutes les soirées que nous avons manquées, de tous ces vêtements que nous avons ruinés, toutes ces vacances où nous ne sommes pas partis. Voici la liste des plus gros sacrifices que nous faisons en tant que cavalier :
1. Les jambes bronzées sont à oublier !
Etrange mais vrai. Il y a du soleil, il fait chaud mais nous sommes aux écuries dans nos chers pantalons d’équitation et nos bottes. Il faudrait trouver un pantalon qui protège vos jambes tout en les laissant prendre un bain de soleil, quelqu’un est-il prêt à relever le défi ?
2. Dites au revoir à vos amis et vos soirées !
Un cheval est intelligent et jaloux ! En secret ils demandent tellement d’attention de notre part qu’il nous arrive de devoir oublier notre vie sociale ! « Hey, tu es libre pour un verre ce soir ? » - « Ah non, demain j’ai mon épreuve à 8h ! », ce genre de discussion doit vous dire quelque chose ! Et lorsque nous n’avons pas de concours le lendemain matin, notre cheval trouve toujours un moyen d’obtenir notre attention.
3. De beaux vêtements dans notre armoire ?
On cherche encore… Nous passons notre temps aux écuries où nos vêtements sont tachés, troués, ruinés. Alors pourquoi acheter des vêtements de marques à la mode lorsqu’on ne peut de toute façon pas les porter ? Notre placard est en fait rempli de vêtements équestres, pantalons, gros pull, chaussettes hautes etc.
4. Les rendez-vous romantiques ne sont jamais simples.
Vous avez enfin trouvé le temps de sortir en rendez-vous galant. Espérez seulement que votre partenaire sache qu’il ne sort pas avec une mais deux « personnes ». Votre moitié n’est pas seule avec vous mais votre cheval est là aussi ! Ou au moins espérez qu’il ou elle sache que votre cheval passera toujours avant. Cela ne rend pas la vie couple plus facile, merci cheval !
5. Les économies ?
Ce mot n’existe pas dans notre vocabulaire. L’argent, l’argent, l’argent… Nous ne pouvons pas économiser, seulement dépenser. Car seul le meilleur convient à notre cheval, et malheureusement cela a un prix. La nourriture, le vétérinaire, le maréchal, les couvertures, les guêtres etc. Nous pouvons seulement espérer qu’à la fin du mois il nous reste quelques sous pour nous-même. Comme on dit « pour devenir millionnaire dans les chevaux, il faut être milliardaire à l’origine ! ».
Mais de tous ces sacrifices, on ne peut dire qu’une chose, ils valent sans aucun doute la peine !