Steve Guerdat:"on fait partie des biens lotis"

Steve Guerdat:"on fait partie des biens lotis"

Steve Guerdat est au départ de la compétition du CSI4* de St-Lô cette semaine. Le numéro un mondial a accordé un peu de temps à notre correspondant local, Jean-Christophe Bordas, qui lui a parlé du COVID, de ses projets pour le reste de la saison et des Jeux olympiques.

Que pensez-vous du Jumping de Saint-Lo ?

"C’est comme je m’y attendais, un magnifique concours avec des conditions de travail assez fantastiques et un esprit très cheval, très concours, donc c’est très agréable de participer ici."

Comment évaluez-vous vos chances pour le Grand Prix de demain ? 

"On va voir, mon cheval a très bien sauté les deux premiers jours, il était double sans faute dans la grosse épreuve hier avec une quatrième place, il a très bien sauté donc j’espère qu’on sera du barrage demain, nous ne sommes pas les plus rapides mais nous avons une carte à jouer quand même."

Comment le COVID a-t-il affecté votre vie ?  

"Je pense comme tout le monde, il y a des gens qui sont moins bien lotis que moi ou que nous cavaliers, c’est vrai qu’on a du s’adapter, qu’on a eu une année différente des autres, mais malgré tout, nous avons eu la chance de pouvoir continuer à monter et pratiquer notre sport et grâce aussi à des supers organisateurs pour avoir des concours de ce niveau là, on va dire qu’on fait partie des biens lotis.

Pensez-vous pour les prochains jeux Olympiques égaler Pierre Jonquères d’Oriola avec une nouvelle médaille d’or individuelle ?

"Evidemment si on va aux Jeux, c’est pour essayer de les gagner, j’ai eu le privilège de vivre cette expérience déjà et je suis toujours très motivé pour des concours pareils et les Jeux Olympiques et la médaille d’or c’est ce pour quoi on se bat."

Et ensuite une dernière question, principalement par intérêt personnel, comment ça va avec Victorio des Frotards ?

Victorio va très bien, il a fait une saison magnifique jusqu’à maintenant, il se repose un petit peu avant de reprendre la compétition à Vérone et à Genève.

Interview par Jean-Christophe Bordas