Interview avec Eleonore Lambilliotte

Interview avec Eleonore Lambilliotte
Qui t’a donné envie de monter à cheval ?
«J’ai grandi à la campagne entouré des chevaux, des poneys et des chiens, mes parents montaient aussi à cheval donc j’ai vite pris le goût du sport équestre. J’ai reçu mon premier shetland avec lequel j’allais me promener à la mer».

Est-ce que tu te souviens des premières compétitions auxquelles tu as participé ?
«J’ai d’abord commencé avec les poneys à un niveau national et régional, pour ensuite commencer avec les poneys à de nombreux concours internationaux. J’avais des bons poneys mais ce n’était pas là que j’ai obtenu mes plus beaux résultats. Après j’ai commencé avec les chevaux, avec lesquelles j’ai atteint beaucoup plus de résultats».



Quel a été le meilleur souvenir de ta carrière ?
«D’abord j’ai pris 2 fois le titre championne de Belgique avec Alaska et ensuite il y a eu le championnat d’Europe où nous avons gagné la médaille d'équipe. L’ambiance du championnat d’Europe est aussi une superbe expérience».

Alaska est le cheval avec lequel tu as obtenu les meilleurs résultats de ton palmarès, comment vous vous êtes rencontré ?
«Je l’ai acheté quand elle avait 7 ans chez Stephan Conter, elle venait juste d’avoir un superbe championnat de Belgique à Lummen, je pense qu’elle était 5ème. Elle était aussi championne régionale lorsque son éleveur la montait. À 8 ans ce n'était pas encore mon cheval de tête mais elle évoluait. Lors du championnat de Belgique j’ai été qualifié avec mes 2 chevaux.Là j’ai décidé de faire équipe avec Alaska qui avait très peu d’expérience avec des parcours construit à cette hauteur mais elle a gagné ! Donc à 8 ans ma jument est devenue championne de Belgique pour jeunes cavaliers !».



Don Juan qui a très bien évolué , on l'a vu lors des Longines Masters à Paris, comment vois-tu son avenir?
«C’est un cheval très spécial car il évolue très vite .C’est sans doute le cheval le plus intelligent que j’ai déjà monté, malgré qu’il soit encore très vert. Il a déjà atteint de très bons résultats dans les rubriques pour chevaux âgé de 6 et 7 ans. Maintenant il commence à évoluer dans la catégorie d'hauteur d' 1m40 - 1m45  à l’âge de 8ans. Il le fait très bien. Il a des capacités énormes et il me donne aussi une grande confiance quand je le monte».

Quel cavalier est, pour toi, un exemple?
«D’abord Marcus Ehning car quand il monte, tout parait simple et facile. Bien sûr Pedro Veniss, il monte ses chevaux de manière très légère. Il donne l’impression de faire ça facilement,  alors qu’on sait tous pour obtenir des résultats qu’il faut un travail et entraînement énorme».

   As-tu toujours su combiner le sport de haut niveau avec tes études?
«Oui je n’ai jamais raté une année scolaire. Il faut vraiment avoir la volonté de succéder et ce n’était pas facile du tout! Ce ne fut possible grâce à une bonne équipe qui m'entour et mes parents qui m’ont toujours soutenu. C'était parfois dure pour ne pas abandonner mais grâce à tout ça,
j'ai pu finir mon master d’ingénieur de géstion en juin 2016».